Hi b*tch • Deux

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*Coucou pétasse*

•   R   I    V E   N   •

Dernier jour de week-end et Alec est toujours aux abonnés absent.

Je ne sais pas ce qu'il trafique encore, mais par sa faute je me retrouve une fois de plus tout seul. Demain sera un jour de renouveau, du moins, je l'espère. J'ai le droit à une journée de repos avant de devoir recommencer mon travail. En tant qu'associé et qu'actionnaire majoritaire, je vais avoir beaucoup de choses à faire. Entre tous les papiers à remplir et les contrats à renouveler, je ne vais pas voir le bout du tunnel. Mais ça en vaudra la peine puisque la compagnie va se perfectionner et se façonner jours après jour. Je suis plutôt optimiste, ce qui arrive pourtant très rarement. Même si nous ne restons pas à l'abri de certains problèmes, je préfère me focaliser sur les éléments à développer.

Un café noir dans une main, le journal dans l'autre, je lis paisiblement ce qu'il se dit dans le monde lorsque j'entends l'interphone de mon appartement sonner.

Pourquoi est-ce qu'on ne me laisse jamais tranquille ?

Je me lève, ennuyé, et ouvre la lourde porte d'acier pour découvrir Faragondah, une espèce de caisse dans les bras.

J'arque un sourcil.

— Bonjour Riven, comment vas-tu ?

Je me recule pour la laisser entrer et ferme derrière elle.

Je prends quelques secondes avant de lui répondre et elle en profite pour se diriger vers une pièce de mon appartement, la buanderie, je crois.

Je ne vais jamais las-bas, de toute façon.

— Je vais bien. Que fais-tu ici ?

Je la vois ressortir, une longue planche d'acier dans les mains.

— Je vais t'aider avec ton linge.

Je la regarde en souriant.

— J'ai des gens pour faire ça, tu sais, dis-je tout en allant lui chercher à boire dans la cuisine.

— Je sais, mais j'aime continuer à faire ces choses-là pour toi. Tu es comme mon deuxième fils et je ne vais pas laisser des incapables repasser le linge de mon presque fils, m'explique-t-elle les bras croisés.

Cette femme est adorable.

— Très bien, si ça t'amuses, souris-je. Tu veux quelque chose à boire ?

— Non, merci c'est gentil.

Je hausse les épaules et pars chercher ma tasse de café laissée sur la table de verre. Faragondah sort le fer de sa caisse et commence à déposer mes affaires qu'elle est allé chercher préalablement. Je la regarde plier mes vêtements avec expertise et soin tout en prenant quelques gorgées de ce liquide addictif amer.

— Je voulais te parler de quelque chose, aussi.

— Je le savais.

— Je serais quand même venue si je n'avais rien eu à te dire, sourit elle.

— Je n'en doute pas, je me suis levé pour pouvoir mieux l'observer. Tu voulais me parler de quoi ?

— Blaze, lâche ma deuxième mère dans un soupir.

Blaze. Encore et toujours. À croire que tout le monde s'inquiète pour lui.

— Qu'est-ce qu'il a fait encore, soufflé-je, déjà fatigué par cette conversation.

Faragondah pose son fer et s'appuie sur la planche à repasser en me regardant droit dans les yeux.

— Il n'a rien fait. Mais je m'inquiète pour lui.

This is why I don't socialize • [BxB]Where stories live. Discover now