J'ai Prit Les Armes Pour Sauver Son Ame

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« Les Hommes distinguent le bien du mal prouvant leurs intelligences mais certains agissent mal sans indulgence, sans respect d'autrui prouvant leur faiblesse d'esprit »

Précédemment :

On attend quelques minutes puis on se lève discrétement et on part en rampant et dès qu'on est assez loin de l'entrepot, on se permet une pause pôur respirer librement, Jihane s'installe même par terre pour reprendre son souffle.

Jihane : Putain mon coeur veut pas se calmer, j'ai l'impression d'avoir échappé à la peine de mort la
Moi : *reprend ma respiration* si ça peut te rassurer moi aussi putain
... : Qu'est ce que vous foutez dans ce coin paumé vous ?!

On se tourne toute les deux très surprise, puis un énorme sentiment de stresse me prend à la gorge. Fallait vraiment que ça nous arrive a nous, je ne sais vraiment plus quoi faire. Je le regarde sans réellement comprendre.

Moi : La vrai question est qu'est ce que TOI tu fous içi Osman ?

Osman, mon adorable cousin rempli d'amour pour nous, fils de Soumia la soeur de mon père qui a transmis sa haine envers ma mère à son fils.

Osman : *fronce les sourcils* Depuis quand tu t'intéresses à mes affaires toi ?
Moi : *hausse les sourcils* alors t'as qu'à ne pas t'intéressé aux miennes

Osman me regarde de haut en bas, je le regarde fixement, s'il veut qu'on joue au jeu de celui qui baisseras les yeux en premier, qu'on joue, j'ai été entrainé à ce genre de jeu avec mon frère et les seules personnes devant qui je baisse réellement la tête ce sont mes parents par respect et aussi peut être par crainte. Osman devra repasser s'il pense que son regard va m'intimider.

Moi : T'es bien loin de chez toi en réalité, comment ça se fait ?
Osman : *fronce les sourcils* occupe toi de ton cul avant du mien et tu verras que ça t'attirera beaucoup moins de problèmes

Je lève les yeux au ciel, de toute façon il ne me diras rien, autant que je questionne une porte de prison putain j'aurais déjà plus de réponse et de succès. Je le regarde et sincèrement je sais parfaitement que ce n'est pas l'amour fou entre nous ni même avec mes parents, mais je prie pour que la raison de sa présence ici ne soit pas le fait qu'il doit rejoindre Tayeb et compagnie à l'entrepôt.
J'aide Jihane a se revéler puisqu'elle est toujours assise par terre.

Moi : Viens on se casse

Je la tire par le bras en contournant Osman mais avant que je ne m'éloigne bien loin il m'attrpae fortement par le bras et me regarde sérieusement.

Osman : C'est un conseil Dayena, reste loin de ce coin paumé et arrête de fouiller partout

Je le regarde surprise, je ne sais même pas pourquoi mais je le ressens comme une menace. Je libère violemment mon bras, flemme qui me broie les os, j'en ai besoin.

Moi : Merci de ton précieux conseil mais je sais ce que je fais

C'est totalement faux, je ne sais pas du tout ce que je fais mais je le fais quand même. Je tire Jihane rapidement pour qu'on avance et tourne dans une intersection car j'ai l'impression que son regard me brule le dos.

Jihane : *regarde derrière elle* t'en pense quoi ? Tu crois qu'il est là car il est impliqué ?
Moi : J'espère pas mais sérieusement qu'est ce qu'il viendrait foutre d'autre ici ? Il est pas pour se taper le footing ou pour un rencard quoi
Jihane : Hum... Tu veux qu'on reste pour voir ou il va ?

Je regarde l'heure en fronçant les sourcils, vu l'heure il est préférable que j'arrête les conneries pour ce soir.

Moi : Non viens on rentre avant que notre chance nous lache et qu'on se fasse réellement attraper
Jihane : J'ai l'impression qu'on a fait que du sport alors qu'on s'est juste caché derrière des barils