J'ai Prit Les Armes Pour Sauver Son Ame

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"La vie sépare parfois ceux qui s'aiment, mais le véritable amour ne s'efface jamais..."

Précédemment :

Une violente brulure se fait ressentir dans ma cuisse droite. J'hurle de douleur à travers le tissu dans ma bouche, je serre les dents sur ce tissu en penchant la tête en arrière tellement la sensation me déchire la cuisse. Il m'a tiré dessus, dans la cuisse.

Hassan : *se relève violemment le regard noir* Enfoiré

Deux hommes de Youssef le retienne au sol tandis que son père se tourne vers moi. Il me saisit le menton et me force à regarder Hassan tenu à genoux de force.

Youssef : Tu vois mon fils, parmi mes 3 enfants, tu es le seul qui a tout ce qu'il lui faut pour reprendre mes affaires. Le soucis c'est que tu te créer des faiblesses tout seul.
Hassan : *serre les dents* Et ça ne t'ai jamais venu a l'idée qu'elle était ma force et pas ma faiblesse hein ?
Youssef : *éclate de rire* Une force ? En quoi ?
Hassan : *le fusille du regard* Parce que, père ou pas, je la vengerais au centuple de ce que vous lui faites.

Youssef arrête de rigoler et s'approche rapidement de son fils.

Youssef : *froid* tu me menaces ?
Hassan : *froidement, toujours tenu de force à genoux* je te fais une promesse

Je serre les dents en me retenant de pleurer, je ne sais pas si je veux pleurer par le comportement touchant d'Hasan ou à cause de la balle en pleine cuisse. D'un coup, je sens qu'on me tire violemment les cheveux pour me relever le visage, je sens quelque chose de froid se coller à ma gorge, je ferme les yeux en sachant que c'est une lame.

Hasan : *serre les poings et fusille du regard son père* Tu veux quoi de moi hein ?

Youssef regarde son fils surpris puis éclate de rire. Je frissonne de douleur en sentant la lame s'enfoncer très légèrement contre ma gorge, une goute de sang perle le long de mon cou.

Youssef : En réalité je ne suis pas sur moi même de ce que je veux. Je ne sais pas si te laisser à la tête est encore une bonne idée, après tout tu m'as déjà trahi *sourit froidement* Ne faudrait-il mieux pas que j'élimine tout ce qui pourrait te faire te rebeller.

Alors qu'Hasan s'apprête à répondre, le regard noir et froid, un bruit résonnant contre le mur de la pièce retentit. Youssef fronce les sourcils en regardant le mur, endroit d'ou provient le bruit. Quelqu'un rentre dans la pièce en gémissant de douleur, il se tient le nez la tête penché en arrière en fronçant les sourcils.

Youssef : C'est quoi cette merde ?
Homme : C'est Samir, Monsieur.
Youssef : *fronce les sourcils* Vous l'avez pas attaché ?
Homme : *essaie d'arrêter le saignement de son nez* Bah justement si monsieur.
Youssef : Alors je peux savoir c'est quoi le problème.
Homme : *mal à l'aise* Disons qu'il a de la ressource.
Youssef : Développe.
Homme : On ne lui avait pas attaché les jambes, il a propulsé deux de nos hommes contre le mur avec ces jambes, ça les a assomé et il m'a mit un coup de tête. *essaie encore d'arrêter le saignement* Je crois qu'il m'a pêté le nez cet enfoiré. *gémis de douleur en touchant son nez* Et sa femme mord, cette connasse a faillit arracher un bout du bras d'un de nos gars.

Youssef serre les dents et les poings. Il ne nous adresse plus un seul regard et sort de la pièce avec ces hommes juste après avoir attaché Hasan à une chaine fixée au sol. La porte se ferme violemment derrière eux et je sens une angoisse montée en moi en ayant peur de ce qu'il pourrait faire à mes parents. J'aimerais demandé à Hasan comment il va, ou est Sofiane, s'il a entendu quelque chose par rapport à mes parents, tout et n'importe quoi mais le chiffon dans ma bouche m'empêche de parler.