J'ai Prit Les Armes Pour Sauver Son Ame

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Coucou ! J'espère que vous allez bien ! Juste pour petit rappel, le livre n'est pas encore fini (tres bientôt je pense) mais du coup, attendez la fin du livre pour me tuer s'il vous plait !

« L'amour est si exigeant, si égoïste, qu'il fait rarement le compte des sacrifices qu'il impose » - Victor CHERBULIEZ

Précédemment :

Youssef se dirige vers la porte d'issue de secours, prêt à aller rejoindre le toit. Je fronce les sourcils, saisit un lampe cassé par terre et dans un élan de colère le lance dans sa direction.

Youssef : *s'écarte juste à temps* Petite garce. J'ai pas de temps à te consacrer.

Avant que je ne puisse réagir, c'est Hasan qui se jette sur son père lui assénant un premier coup dans la mâchoire, le faisant tombé au sol, lui au-dessus en position dominante.

Hasan : Si on crève tous, tu crèveras avec nous

Sous la surprise de l'assaut d'Hasan, les deux hommes de son père mettent du temps pour se diriger vers lui et l'arrêter, au vu de leur état, ces derniers se trainent plus qu'autre chose jusqu'à leur chef. Je vais pour m'interposer entre eux et les empêcher de s'en prendre à Hasan quand d'un coup le bruit d'une violente explosion retentit, explosant les fenêtres de tous les bâtiments, nous perçant presque les tympans. Je me baisse les mains sur les oreilles par réflexe, une fois l'explosion passé, je me relève titubante et me tourne vers la fenêtre en voyant une énorme fumé et un amas de feux un peu plus loin d'ici.

Moi : *écarquille les yeux* Qu'est ce que ?!
Youssef : *s'arrete surpris et regarde par la fenêtre* il a pas fait ça ?!

Youssef se précipite en direction de la fenêtre ou je ne peux m'empêcher de continuer de fixer cette fumée, il me pousse violemment me faisant tomber au sol et regarde le spectacle d'un air ahuri mais en même temps émerveillé. Tellement sous le choc de ce qui viens de se passer que je ne réagis même pas quand je rencontre le sol à cause de Youssef.

Youssef : *éclate de rire en ne décrochant pas son regard* J'y crois pas ! Il l'a fait ! *affiche un grand sourire* eh bah putain Hizya a finalement peut être réellement réussi a changer cet abruti, jamais il ne serait sacrifier pour les autres avant *eclate de rire*
J'ai gagner ! T'entends Samir j'ai gagné !

Je sens des mains réconfortantes se poser tendrement sur mes épaules comme pour me réveiller de ma léthargie mais impossible que je réalise réellement. Je n'arrive pas à faire face à cette cruelle vérité.

Hasan : *regard noir* Enfoire. Comment tu peux être aussi... *serre les dents violemment* putain.
Youssef : *rigole fortement en nous regardant* A ce qui parait ce sont les meilleurs qui partent les premiers hein
Moi : *pose mes mains sur mes oreilles les larmes aux yeux* La ferme. La ferme. La ferme.

Je secoue la tête en priant de toutes mes forces pour que ce soit un cauchemar, pour que ce ne soit pas ce que je pense. Je veux juste avoir des explications... comment en aussi peu de temps on a pu se retrouver orphelin ? Comment est ce qu'on a pu perdre nos deux parents en si peu de temps ? A genoux, les mains sur ma tête, je n'ai qu'une seule envie, c'est d'hurler pourtant c'est comme si ma voix était coincée, ma gorge bien trop nouée pour ne prononcer n'importe quels mots. Ma vue est floue du aux larmes et pourtant ces dernières ne veulent même pas couler, elles ne quittent pas la barrière de mes yeux alors que mon cœur pleure tellement fort que j'ai l'impression de n'entendre que lui.

P.D.V externe :

Hasan attrape les épaules de Dayena qui ne réagit pas, cette dernière ne fait que fixer le sol mais la seule chose qui le préoccupe Hasan, c'est de l'éloigner de son père. Il aimerais avoir le temps, pouvoir lui dire milles et un mots doux pour essayer d'apaiser son cœur mais le temps tourne. Hasan interpose son corps entre son père et Dayena.