Regrets (Vilain Deku) - [TERMINÉ]

18. 4 ans plus tard

Pdv Bakugo

Aizawa n'est pas là aujourd'hui. En même temps, Present Mic est mort hier. Limite personne n'a envie d'avoir cours ici. Enfin...personne sauf son assassin. Je sais bien que c'est Izuku qui l'a tué, quand il est allé avec Aizawa à l'hôpital hier soir. Je l'ai vu y aller. Mais franchement...je n'arrive pas à le croire. Il est à, assit sur mes genoux, en train de discuter tranquillement des attaques d'hier et de la "possible stratégie de l'Alliance" u'il avance. Mais évidement il dit n'importe quoi. C'est trop simple pour son cerveau de tordu. La preuve, je ne sais toujours pas comment se déroulent ses attaques, je ne comprends pas. Et je ne comprends pas non plus pourquoi je suis libre de mes mouvements, avec juste Izuku qui me surveille. 

En plus il m'aide à rattraper mon retard pour les cours, me donne des conseils pour optimiser mon alter, et ainsi de suite. Il fait tout pour que je réussisse. C'est bizarre, je ne comprends vraiment pas pourquoi il fait ça.

Eijiro : eh Bakugo, t'es sûr que tu dors en ce moment ?
Moi : mmh ?

Et voilà...mon meilleur ami qui évoque désormais mon problème du moment. Je ne ferme plus l'œil de la nuit plus de 2 heures. Je déprime, je ne dors plus, je stresse dès que mon supposé petit ami franchi la porte de ma maison. Ce qui est arrivé la dernière fois que j'étais à l'Alliance m'a traumatisé. Je n'arrive pas à oublier, à faire comme s'il n'était rien arrivé. Et ça commence à se voir, la preuve même Eijiro a remarqué

Izuku : c'est ma faute en fait. Hein chéri ?
Moi : euh...oui, c'est vrai. Il abuse un peu parfois
Eijiro : sérieux, la prochaine fois évitez d'y passer la nuit, sinon Bakugo on va le ramasser à la petite cuillère

Les deux eurent un petit fou rire, tandis que je m'efforçais de sourire, malgré les souvenirs qui me revenaient petit à petit. Izuku passa alors une main sous ma chemise, et je me raidis puis voulu me lever. Mais il ne le vit pas ainsi et saisit mes cheveux pour rapprocher ses lèvres de mon oreille.

Izuku : ne bouge pas. Tu joues bien le jeu c'est parfait. Mais tâche de dormir désormais, sinon ils vont se méfier. J'irais t'acheter des somnifères ce soir.
Moi : ok...mais s'il te plait enlève ta main...
Izuku : non, sans façon. Il faut bien que tu t'en remettes, sinon tu n'arriveras pas à être le héros numéro un.
Moi : je...je vais essayer...
Izuku : c'est bien.

Il embrassa ma joue puis me lâcha les cheveux, mais sa main continuait des mouvements de va et viens sur mon dos. Alors, au lieu de paniquer, je tente de me détendre et mets ma tête dans son cou.
Midnight finit par arriver, les yeux rouges et  le regard rivé au sol. Elle nous dit de nous asseoir à nos place et commence le cours, comme si de rien était. Mais on sait bien qu'elle est triste à cause de la mort de son collègue et ami.
Son cours se passe normalement, même si elle a moins d'entrain que d'habitude, puis arrive enfin le cours de M. Aizawa.
Et nous qui allions nous lever pour partir, la porte s'ouvrit brusquement dans un énorme fracas.

M. Aizawa : vous allez où comme ça ? 
Momo : monsieur ? Vous...allez bien ?
M. Aizawa : assez pour vous faire cours bande de flemmards. Allez tous à vos places et en silence 

On lui obéit donc, et il commença sans tarder son cours, comme s'il n'avait pas passé la soirée à déprimer et à pleurer, chose qui parait évidente vu qu'il est encore moins bien peigné que d'habitude et que ses yeux sont rouges, gonflés et aussi cernés que les miens.
A la fin du cours, avant qu'on ne parte en pause, il se leva et se plaça devant son bureau.

M. Aizawa : bon...je suppose que vous savez pour Present Mic. Il se peut que la plupart de vos profs soient déprimés dans les prochains jours, moi y compris. Mais je vous déconseille vivement de vous relâcher. Déprimés ou pas, on continuera à vous faire cours pour que vous puissiez un jour remplacer les héros mort en l'espace de quelques jours, dont votre professeur d'anglais. C'est bien compris ?

Tout la classe répondit affirmativement, le sourire aux lèvres. C'est bien Aizawa ça. Toujours là pour nous former, même dans la galère. Et c'est grâce à ça qu'on sera des héros, et que je deviendrais le numéro un, pour enfin mettre une raclée à Izuku et le faire emprisonner à vie.

~ 4 ans plus tard ~

Un an et demi...ça fait un an et demi que notre génération a eu sa licence de héros. 
Il s'en est passé des trucs en 4 ans. Déjà, l'Alliance a gagné de nombreux partisans, et avec des vilains de tout le pays, elle a éliminé la plupart des héros populaires et puissant de notre pays. Et avec All Might qui a prit sa retraite, et Endeavor qui depuis un an s'emploie à former son fils Shoto, notre nouvelle génération a vite gagné en popularité. En seulement 1 an, moi, Izuku et Shoto étions entré dans le top 10 des héros. Aujourd'hui, je me dispute la 3ème place avec ces deux là. Endeavor est toujours le héros numéro 1, et Hawks le numéro 2.

Seulement je n'arrive toujours pas à me libérer de l'emprise d'Izuku. Désormais, il est également connu sous le nom de "Black W", le nouveau vilain à la tête de l'Alliance depuis l'arrestation de All for One. C'est à cause de lui que All Might n'est plus à son poste de héros numéro un. Leur combat a ébranlé notre monde et a marqué le début d'une nouvelle ère. Une ère où ce ne sont plus les vilains qui sont ostracisés par les héros. Non...ce sont les héros qui maintenant sont chassés par les vilains réunis par l'Alliance en la personne de "Black W".

Et dans 3 jours, le nouveau classement des héros va être annoncé. Si Izuku nous passe devant et arrive 3ème, c'est foutu. Il aura de l'influence en tant que héros, et pourra plus facilement tuer d'autres héros. Mais je ne peux toujours pas le dénoncer. De un, je n'ai pas de preuves. Il utilise un autre alter en tant que Black W. Et il ne laisse jamais de traces. Il efface toujours tout ce qu'il fait avec son téléphone et ne note jamais rien sur ses plans avec l'Alliance. Et de deux...il me contrôle toujours. Il fait le gentil la journée, en m'aidant à me surpasser en tant que héros. Mais une fois la journée terminée, lui qui habite avec moi désormais, il me manipule, m'empêchant parfois de même penser à le dénoncer. Je suis toujours sa propriété, et il ne me lâchera sans doute jamais.