Regrets (Vilain Deku) - [TERMINÉ]

11. Mise au point

Moi : ça va mieux ?
Dabi : oui, merci...
Moi : c'est marrant...normalement on pourrait penser que t'es toujours violent et énervé, alors qu'en fait t'es tout calme
Dabi : quand j'apprécie quelqu'un, oui
Moi : et moi, tu m'apprécie ?
Dabi : oui, évidement. Je sais pas vraiment pourquoi, mais je t'aime bien
Moi : moi aussi. Même si j'ai peur de retomber amoureux...
Dabi : je sais. J'attendrais. Mais en attendant, je compte bien profiter du reste
Moi : ah ça, c'est une bonne idée

Je fis un grand sourire tandis que Dabi ma plaquait sur le lit et montait sur moi en m'embrassant passionnément.
Bon, on est partit pour coucher ensemble je crois. Mais ça m'angoisse un peu quand même...la dernière fois, j'ai perdu celui que j'aimais...je veux pas dire que j'aime Dabi, mais disons qu'il me...distrait.
Mais j'ai encore la trahison de Bakugo en travers de la gorge. Il m'a martyrisé toute ma vie sans aucunes raisons, puis il a dit m'aimer, d'ailleurs je sais toujours pas si c'est vrai, et après avoir couché avec moi, il m'a quitté. Sans rien expliquer. Juste un "au revoir", sans un regard, ni une explication ou une excuse.

Dabi : euh...ça va ?
Moi : désolé, je pensais à Bakugo. Je vais y aller. Salut.

Je l'embrassa une dernière fois puis m'en alla en prenant mes affaires. Blackmist me ramena dans ma rue, et je me rendis alors chez Bakugo, bien décidé à avoir des explications. Je sonna, constatant que les voitures de ses parents n'étaient pas là. Le blond m'ouvrit alors, mais essaya de refermer la porte en me voyant. Mais je la bloqua avec mon pied et le rouvrit. Je pris Bakugo par le col en l'entraînant dans sa maison, referma la porte à clé et le jeta au sol. Je le regarda de haut en mettant mon pied sur son torse.

Moi : bon, maintenant on arrête les conneries. Tu vas me dire pourquoi tu m'as quitté après m'avoir baisé
Bakugo : ...
Moi : allez dis le moi, j'en ai marre là
Bakugo : laisse moi me relever avant...s'il te plait...

Je soupira, puis le releva en le tenant par le col. Toutefois je ne le lâcha pas quand il fut sur ses pieds.

Moi : alors ?
Bakugo : je...j'ai peur que tu me frappes si je te le dit...
Moi : je te frapperais si tu rien, alors dis le
Bakugo : ...en fait...c'était un..."échange", avec mes anciens potes du collège
Moi : ...pardon ?
Bakugo : j'avais besoin d'argent...mon père a eu un soucis de santé, alors...il fallait payer l'hôpital...et quand ils l'ont su, il m'ont dit que si je couchais avec toi et que je te quittais après, ils me donneraient 25000 yen (environ 216 euros)
Moi : ah...donc si je comprends bien, tu m'as pris pour une pute en plus de m'avoir menti ?
Bakugo : ...
Moi : mais t'es con ou abruti ??? Ah quel moment tu t'es dis que c'était une bonne idée ??!!
Bakugo : je sais pas...j'avais vraiment besoin de cet argent, et...maintenant je regrette tellement...
Moi : mais j'en ai rien à foutre que tu regrettes !! Tu m'as fait tellement de mal, toute ma putain de vie de merde, que je deviens même comme toi !!! Enfin, tu devrais t'inquiéter étant donné que je suis un vilain. T'en es p'tet un aussi, qui sait ?
Bakugo : ...
Moi : haha, sérieux...tu m'as pris pour qui, FRANCHEMENT ??!!
Bakugo : je...je pensais pas que...tu m'aimais...pas autant en tout cas...
Moi : mais t'es con ou aveugle ? Évidemment que je t'aimais ! Je te le disais tout les jours ! Mais toi, tu disais juste "moi aussi", ou bien "je sais"...donc franchement je sais pas comment t'as fait pour te dire que je t'aimais pas tant que ça
Bakugo : je...je suis vraiment désolé...je voulais pas...
Moi : PARDON ??!!! Tu voulais pas ?!!! Mais tu te fous de moi en plus !! Tu m'as menti pendant des mois, et tu OSES me dire que tu voulais pas ?!!!
Bakugo : pardon...
Moi : enfoiré...je te hais...tellement...

Je le lâcha subitement et m'effondra sur les genoux, me mettant à pleurer d'un coup toutes les larmes de mon corps. Bakugo était appuyé contre son canapé, face à moi. Il me regardait, l'air coupable, ne sachant pas quoi faire pendant que je pleurais devant lui. 
Face à son inaction, je repris mon calme, et releva la tête vers lui, sentant la colère remonter en moi. Je me leva alors et le rattrapa quand il fui vers la sortie. Je le plaqua contre la porte, l'air menaçant. Il transpirait à grosses gouttes, le peur dans le regard, mais essayait de garder la face un minimum.

Moi : en fait...je devrais te remercier. Grâce à ce que tu m'as fit, je suis plus fort, et je n'aime plus personne maintenant. Et je vais me servir de ça pour me venger. Je serais un connard, comme toi, mais j'en ai vraiment rien à faire, tant que tu souffres. Je vendrais mon âme au diable, rien que pour pouvoir te voir souffrir pendant une éternité, Katsuki Bakugo

Je lui souris, puis le lâcha. J'avais dis ce long monologue d'une voix lente et menaçante, et je sentais qu'il avait eu de plus en plus peur au fur et à mesure. Puis, je le poussa et sortit de chez lui, pour enfin rentrer chez moi. Certes ça m'avait fait mal d'entendre la vérité, mais maintenant je suis un peu soulagé quand même.
Une fois dans l'appartement que je partageais avec ma mère, je fis le repas pour lui faire plaisir. Je suis certes un vilain, mais ma mère n'a rien avoir avec ça. Pour elle, je serais toujours son fils bien aimé.

Quand elle rentra, elle fut heureuse de voir qu'elle n'avait rien à faire, alors on mangea tout les deux, parlant de tout et de rien tranquillement. Et ce, jusqu'à ce que mon téléphone sonne dans la cuisine. Je me leva donc et le pris, pour voir qui m'appelait à cette heure.
Et heureusement que ma mère se trouvas dans mon dos, car comme ça, elle ne pu voir mon sourire de psychopathe envahir mon visage en voyant le numéro de Tomura Shigaraki s'afficher sur mon écran.

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Chapitre 11 terminé, j'espère qu'il vous a plu
Et à votre avis, que veut Tomura à Izuku ?? 
Et franchement je suis pas mal contente de ce dialogue entre Bakugo et Izuku, j'ai essayé de faire le plus réaliste possible.
Enfin bref, sur ce je vous laisse, bonne fin de semain !!