Regrets (Vilain Deku) - [TERMINÉ]

14. Baisers

Pdv Izuku

Quand je me réveilla ce matin là, à cause du réveil que j'avais eu la présence d'esprit de mettre hier, j'entendis Dabi grogner, ce qui me confirma sa présence.
Je le regarde en me redressant et le vois à mes côtés, sur le ventre, la tête sous son oreillé.
Je rigole légèrement et me penche pour le taquinner en mettant ma tête dans son cou.

Moi : réveille toi bébé
Dabi : nooonnnn...j'ai pas cours moi...
Moi : je vais me changer ici. Ça serait dommage que tu rates ça

Il sort sa tête de son oreillé et me regarde intensément. Je souris et l'embrassa, puis me lève.
Je suis toujours nu, et je ressens une douleur dans les hanches familière. Sauf que cette fois, celui qui m'a fait ça est encore là. Ça fait du bien...
Je m'habille donc sous le regard pervers de mon amant, puis retourne cers lui et m'acroupis devant son visage.

Moi : bon, tu te lèves ? Je dois aller chercher Bakugo, mais je pense que ça sera galère tout seul. Je vais avoir besoin de ton aide
Dabi : d'accord j'arrive...et sinon, c'était bien hier ? Tu t'es endormi direct
Moi : oh oui, c'était génial. Bon, tu me rejoinds là bas ?

Il hoche la tête et je l'embrasse sur le front avant de me lever pour sortir. Je vais donc jusque la pièce où j'avais laissé Bakugo la veille. Je le trouve alors dans un coin de la pièce, le regard dans le vide, tout tremblant.
Je m'avance alors vers lui et lui redonne ses vêtements.
Il me les prend violement des mains et se rhabille sans m'accorder un regard.
Quand il fut habillé, je tends le bras lentement pour attraper son épaule.
Mais il se dégage violement et m'envois son poing enflammé dans le ventre.

Le recul et la puissance du coup me font valser jusqu'à l'autre bout de la pièce, pile au moment où Dabi arrive.
Je grimace, puis ais juste le temps de voir l'expression de colère sur le visage, avant que la pièce ne soit engloutie dans ses flammes bleues . Il ne reste alors qu'un espace non brulé, nous reliant à Bakugo. Une sorte de couloir en fait.
Dabi me relève alors en me prenant par les épaules, et touche mon ventre doucement, ge qui me fit quand même légèrement grimacer.
Je sens alors du sang couler de ma bouche, alors je voulais le cracher, mais Dabi me pris de cours et m'embrassa. Il tenait mon visage dans une main et aspira ainsi le sang de ma bouche.
Puis il se décolla et le cracha au sol.

Moi : ça servait à rien on est bien d'accord ?
Dabi : oui, mais je trouvais ça cool
Moi : oui pas faux. Bon, maintenant faut s'occuper de l'autre là
Dabi : t'inquiète, j'en fais mon affaire.

Il me sourit, puis se tourne vers Bakugo qui s'était relevé, ses mains explosives devant lui.
Mais Dabi ne daigne même pas faire attention à ça et resser le couloir que forment ses flammes sur lui. Puis il s'avance vers lui, enflammant ses mains pour le menacer.
Mais le blond a retrpuver sa rage de vaincre. Alors il lui fonce dessus en hurlant, ses mains provoquant des explosions.
Mais Dabi esquive et attrape Bakugo par la nuque et le plaque au sol en maintenant un de ses bras dans son dos.
Puisqu'il est enfin maitrisé, je m'approche de lui et m'accroupis près de son visage.

Moi : tu viens de comprendre ça y est ? Il n'y a as que moi qui vais t'en faire bavé ici. Tout les vilains te haïssent car tu incarnes le parfait citoyen dont l'alter parfait lui permettra de nous envoyer derrière les barreaux. Mais on ne te laissera pas faire. Je vais te libérer et tu ne viendras plus jamais ici, c'est promis. En échange, tu feras comme si de rien était au lycée. Tu joueras le parfait petit ami et tu feras tout pour être le n°1, comme avant. D'accord ?
Bakugo : pourquoi tu me demandes ça ? Tu devrais plutôt vouloir m'empêcher d'être un héros non ?
Moi : oh non. Je sais que tu y arriverais quand même. Alors je te laisse faire. Mais ne t'inquiète pas, on se reverra, en tant qu'ennemi je veux dire. Allez, lâche le Dabi maintenant.
Dabi : ok

Le vilain se releva donc et fis disparaitre ses flammes bleues, puis quitta la pièce et secouant mes cheveux sur le passage.
Je pris ensuite le bras de Bakugo, le releva, puis l'emmena jusqu'à la pièce principale du QG. Là, Blackmist nous transporta avec nos affaires de la veille dans une ruelle juste à côté de Yuei.

Bakugo : super, on va avoir l'air con si quelqu'un nous voit sortir de cette ruelle
Moi : t'inquiète j'ai tout prévu
Bakugo : hein ?

Je plaque alors le blond contre un mur et plonge ma tête dans son cou, lui faisant un suçon bien visible. Il se débat contre moi, mais je tiens fermement ses poignets et appis de tout mon corps sur lui pour le maintenir contre le mur.
Quand la trace est bien violette, je me recule puis l'embrasse, rentrant ma langue dans sa bouche. Il gémit contre mes lèvres et se cambre, rapprochant alors son bassin du mien.
Quand je me sépare de lui, il rougit et a de la bave qui coule le long de son menton. Je ricane, l'essuis avec ma langue puis le prends par la main pour le trainer hors de la ruelle.
Et grâce à cette mise en scène, quand on croise Eijiro et Shoto en sortant de l'ombre, il voient immédiatement ce que j'ai fais avec Bakugo et ne posent pas de questions.

Moi : une envie soudaine haha
Eijiro : ça venait de toi ou de lui ?
Moi : de moi évidement. Sinon ça va vous ?
Shoto : oui
Eijiro : ouais super. Et vous ?
Moi : moi je vais super bien ce matin, je sais pas pourquoi. Je suis hyper en forme ! Et toi Kacchan ?

Je le regarde dans les yeux, pour lui faire comprendre de jouer son rôle, alors il comprend et affiche un grand sourire sur son visage puis invente un beau mensonge pour nos amis.

Bakugo : je vais super aussi, grâce à Izuku