Chapitre 5✔️

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Black

Je fume complètement, son sourire arrogant m'horripile encore plus. De plus, il est beau trop trop proche de moi donc je peux sentir son parfum brut, ce qui me donne légèrement le tournis. Je reprends rapidement et garde un visage neutre. Il perd son sourire, puis fronce des sourcils. Il commence à perdre patience et cela me plaît. Je connais ce genre d'homme, lorsqu'ils n'ont pas ce qu'ils veulent alors ils s'énervent et commettent une erreur. À tout les coups, ça me donne toutes les cartes pour m'enfuir ou le tuer. Je le vois me lancer un regard menaçant qui me fait ni chaud ni froid, je souris un peu plus de manière provocatrice. En voyant que je me moque délibérément de lui, il m'attrape brusquement la mâchoire, je gémissais à cause de la douleur, que produisaient ses doigts sur ma mâchoire. Il me relève un peu plus le visage vers lui, on est proche, même beaucoup trop proche à mon goût. Son souffle chaud frôle délicieusement mes lèvres entrouvertes, ce qui n'échappe pas à mon geôlier car son regard se voile aussitôt d'une lueur sombre de désir. Je peux jouer avec cette carte mais mon cerveau divague un peu car sans que je le sache, j'ai une fugueuse envie qu'il me capture mes lèvres et qui m'embrasse avec passion, puis qu'il me détache pour...

Mais qu'est ce que je raconte ?! Je me gifle intérieurement pour effacer ses images de la tête. Je ne dois pas oublier qu'il nous a  emprisonné ici. Pour ne plus ressentir cette chaleur inexplicable au bas ventre, je me dégage de sa main en un mouvement de tête parce que c'est en partie elle qui m'envoyait ces délicieuses petites décharges. Mon rejet ne lui a pas plu car il recule pour taper fortement sur la table en métal collée contre le mur.

Je n'ai pas fait attention à la décoration. Enfin si on peut dire ça comme ça. Comme pour la plupart des cellules dans le monde, elle est presque vide et contient que le nécessaire. À ma droite, il y a un lit, qui n'est qu'un énorme bloc de béton, il y a un petit coussin, un fin matelas par-dessus et une petite couverture pliée au bout du lit. Les murs sont d'un ton assez grisâtre qui vire au noir. Je tourne légèrement à ma gauche pour voir une petite fontaine à eau et un toilette. Bon on peut dire que c'est le luxe car pour la plupart des prisons que j'ai eu la chance ou le malheur de visiter, il n'y avait aucune de ces choses là. Je peux dire que je suis très chanceuse, sans le remarquer un petit sourire se forme sur mon visage.

-Je peux savoir pourquoi vous souriez ainsi? Grogne t'il en tournant la tête dans ma direction, les mains posées à plat sur la table
-Je suis contente. Lui répondis-je naturellement. Pas contente d'être là avec vous mais simplement que j'ai déjà vu pire alors passer le petit laps temps à préparer un plan d'évasion dans ce style de prison met bénéfique. Lui souris-je

Il se relève, complètement rouge de colère, il avance vers moi avec je pense des envies meurtrières. Il m'attrape à deux mains mes épaules.

-Vous êtes complètement folle ! Braille t'il en me secouant comme avec un pommier. Vous ne vous échapperez jamais d'ici !
-Je l'ai fait une fois donc pourquoi pas deux? Le provoque-je
-La prochaine fois que vous essayerez de vous échapper, je ferai en sorte que ça sera la dernière. Me menace t'il. Bref revenons au sujet, vous allez le dire rapidement votre prénom  avant que je perde réellement patience. Grogne t'il en serrant les poings contre lui
-Je me souviens que vous avez parlé de mon oncle. Ignore-je sa demande. Il est encore là cette enflure ?! Dis-je d'une voix pleine de rage
-Peut-être que oui ou peut-être que non. Dit-il en utilisant le même ton provocateur que moi dans le but de m'énerver
- Je vais faire un massacre si vous ne me dîtes pas ce que je vous demande!
-J'ai aucun ordre à recevoir d'une petite idiote. Grommelle t'il en fronçant des sourcils
- Mais seule la petite idiote sait par qui sont morts vos parents. Dis-je avec un rictus

Le visage blême, il perd aussitôt son sourire taquin. J'ai touché la corde sensible et j'en suis en peu plus fière. C'est bas de ma part d'utiliser cette carte mais après tous les coups sont permis. Je perds à mon tour le sourire quand ma tête bascule en arrière car MÔnsieur grognon m'a attrapé les cheveux pour tirer les cheveux en arrière. Mon regard tombe dans le sien sombre, le visage rouge de fureur et on peut voir presque de la fumée sortir de ses oreilles. Je pousse un juron par la douleur mais aussi celle de mon coup qui a craqué en même temps.

Son étoileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant