Parti 26

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Bon RAMADAN KAREEM
Mes besties
Franchement je veux beaucoup de commentaires.









Je marche sur  le sable mouillé, regardant l'horizon et dépassant les pirogues des pêcheurs de yoff. D'ici là je voyais la mosquée des Layene! J'avais marché de diamalaye jusqu'ici essayant d'oublier ma peine. Ça ma libéré un peu. 

Mais j'ai vraiment le coeur lourd de chagrin en ce moment. J'ai trop de tourments dans ma tête. Ce qui s'est passé me stresse et ça m'explose . En ce moment être dans la position de Penda aurait été mille fois mieux qu'un mariage arrangé!

Qu'on me traite de débauche et de fille facile ! Que de vivre avec un homme que je n'aime pas .

En 2000 et poussière, quel famille va arranger un mariage. Seulement la famille thiamene, qui se soucie des liaisons de famille et qui est trop traditionnelle.

Si je perd Ibrahima, j'avoue, je serais detruite jusqu'au racine. Chaque branche de mon corps l'aime ce garçon.

Un jour une grand mere m'a dit:
"60 ans en arriere, je regrette de ne pas être marié avec l'amour de ma vie. Parceque si j'étais marié a lui, je serait surement heureuse..

Et moi on me sacrifie, moi Ndeye Astou Thiam. Ma famille ose me sacrifier. Elle ose me vendre à un emmigré. FRUSTATION  wessouwoul lii !
Tu as le bac S2, et on te vend a un homme.

Là je vois comment vivent ces filles forcé au mariage. Ce n'est meme pas un mariage arrangé mais forcé. Y avait pas mon consentement.

Je comprend vraiment mainténant le fait qu'un homme te dégoûte. Mais le pire, l'histoire ne m'a pas touché seulement.

Je vous raconte ce quil s'est passé ce jour là chez moi ! Car nous sommes a trois semaines..




Mamour: On est venu pour faire la demande  en mariage de Ndeye bou daw..

Moi: lane ? (Quoi ? )

Ma mère se leva immédiatement sur le fauteuil,  et pointe du doigt mon oncle Mamour.

Maman: Mamour loy wakh ni (Mamour qu'est ce que tu raconte)

Le sourire narquois de Maty me boulversa sur le coup. Je regarde mon père, qui fuit automatiquement mon  regard pour le planter à ma mère.

Maman: li done rame si niakh bi ndeké lila ! (Tout ce qui se tramait etait ce ça) vous m'avez surpris dal ! Dit elle en applaudissements riant de surprise...

Elle est dans ses etats de frustration. Mon seule état à moi c'était la peur !

Maman: papa ! Dit elle s'adressant à grand père.  Je pensais que tu etait ici, dans cette demeure pour reconcilier Tapha, moi ak jaboot bi.

Grand père: tout est question de dialogue ?

Maman: Moustapha, mon mari, qui chaque jour me montre à quel point nous lui sommes lourd de tâche, a til besoin de dialogue? J'ai même été séparé de Ndeye pour son comportement impulsif envers ma fille.
Je me suis levé pour aider mes filles, en travaillant au marché en vendant du poisson et des légumes. Participant à des tontines. Ndeye est tombé malade, il n'a même pas levé son pouce.
Combien de fois,  il l'a levé la main sur elle sans raison. Il ne s'est jamais engagé en tant que bon père pour cette fille. Marieme son aîné,  il ne fait aucun effort pour savoir comment elle va dans son menage.
C'est ça un père?  J'ai cru vous allé lui ouvrir les yeux à votre fils.. ce fils qui m'a fait lâché  bêtement mes etudes avec vous,   pour que je me concentre sur Samba qui n'est d'ailleurs pas mon vrai fils. Et Dieu m'en témoigne que je l'aime au même degré que ces trois filles que j'ai eu.
 J'ai laissé  tout mon avenir, pour prendre soin de lui et de mon bébé qui venait de naître.
J'ai fait tellement de sacrifice pour Samba. C'est dur de supporter tout ça dans mon coeur. J'ai ravale tout ca.

Passion à  Dakar: une amitié troublante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant