Partie 13

6.4K 892 28
                                    


Il me fixait ses yeux. Un instant, ils sont descendu pour regarder mes lèvres. Je les ai mordu. J'aperçois un sourire au coin qui disait qu'il avait raison.

Je recule en me forcant une dure expression sur mon visage.

Moi:  Non ! Dis je fermement. Oublie ce que t'es entrain de creuser dans ta tête. Il n'y aurais rien entre toi et moi. J'aime Elaj. Je ne vais pas le tromper.

Son visage se serre. En un instant, il a froncé ses sourcils.

Moi: on va rester des amis. Si tu veux pas de ça, continue je.  Alors oublie moi.

J'attendais une réaction de sa part. Un flash qui pourrait me guider pour savoir ce qu'il ressentait. Jusqu'à ce qu'il me lance. 

Ibrah: Si c'est ce que tu veux. Je me contenterai de ce que j'ai. Ton amitié.

Mon coeur commence  a s'accélérer de plus belle. C'est là que les larmes reviennent à flots. Pourquoi pleuré je encore.

Ibrah: je te jure que j'accepte ton choix, continue t'il. Tu as raison d'avoir peur. Mais sache que ce coeur la, bat pour chaque lettre de ton prénom. Sache aussi que ces bras ne rêvent que s'accrocher a toi. Je t'aime et je suis sincère.

Moi: je suis désolé.

Ibrah: le sois pas dit il doucement avec un sourire au coin.

Il cachait sa tristesse. J'étais bouleversée. Je ne voulais que rentrais et cognais ma tête contre l'oreiller de mon lit et pleurait. Il s'approche de moi, et me pousse contre lui. J'entoure les bras autours de lui et pose ma tête contre sa poitrine.
Son coeur battait fort.

Ibrah: je suis comme ça, quand tu souffre. Donc arrête de pleurer.

Je serre son tchirt en pleurant.
Ce soirée là ça c'était passée  de rire en pleurs pour moi. Et depuis ce jour aussi Ibrahima ne m'adressait aucunement la parole concernant le fait qu'il m'aimait. Il était devenue comme avant mon ami mais une amitié gênante pour moi et distant pour lui. Y'avais plus cette complicité. Et je voyais qu' Ouli etait plus proche de lui. Ça me faisait mal de voir que je le perdais.

Il avait changait physiquement, il était devenu plus beau. Je remarquait qu'il avait laissé sa barbe poussé. Et c'était diablement beau. Il avait gagné un corps d'athlète.

Je sortais de la classe de révisions. Nos épreuves de bac s'étaient dans une semaine. J'étais prête pour passer ce cap et rentrer dans le mond̂e de l'université.

Aujourd'hui j'avais décidé d'aller voir ma mère. Car d'après mon frère, papa était allé à Kedougoudou.

Je marchais dehors lorsque je vois de loin Elaj et Penda se parlaient. Elle riait. Je me demandais ce que ce connard lui disait pour qu'elle paraît si heureuse. Et je ne voulais pas qu'elle traine avec ce type qui a bouleversé ma vie. Je continuais ma route.

Arrivée chez moi. J'ouvre les portes et c'est ma petite soeur qui me coure après. Je lui fait un câlin et lui donne des bonbons.

Moi: thiate (cadette) tu ma manqué ?

Elle: toi aussi.

Moi: et l'école, t'as de bonne note ?

Elle: oui oui calcul j'ai 10/10,dit elle triomphante.

Moi: ça s'est bien, il faut bien travailler à l'école. 

Elle: oui, maman est dans la cuisine tu viens

Puis elle coure dans la cuisine en criant que j'étais arrivée. Je salue ma mère puis prend le banc et m'assois à côté d'elle.

Elle- et l'école ça va. Demain  j'aimerai même t'amener à Pa doumbouya pour tes talismans des examens.

Passion à  Dakar: une amitié troublante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant