Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}

Chapitre 40 : Un petit déjeuner simple

Ils nous regardaient surpris et interloqués. Je suppose que de un, voir Othar de bonne humeur de si bon matin est un miracle, de deux, me voir à son bras doit être déroutant à s'en demander si les astres ne vont pas nous tomber dessus, et de trois, m'entendre rire doit briser l'image froide que j'avais mise en place de moi. Othar détacha son bras du miens en prenant un pain qu'il se dépêcha de mettre en bouche. On dirai qu'il est affamé. Je souris aux pensés qui me viennes. Il s'assoie, me regarde et me fait signe de la tête pour que je m'assois. Ayant la bouche pleine j'imagine bien qu'il n'allait pas parler. Je m'assoie donc et me sers de quoi manger. Puis j'entend mon compagnon du matin parler.

- Ne t'inquiète donc pas je ne vais pas te la voler ! {La voix qui répondit était celle de Dairiun}

- Je m'en doute bien ! Mais elle n'est pas à moi Othar.

- Alors arrête de me regarder comme si j'avais offenser tout le monde magique et ses dieux ! Pas officiellement. {Je faillis m'étouffer mais gardais la face}

- Othar... Ne commence pas de si bon matin, je n'ai pas assez dormi pour de supporter dès la matinée.

- Bien bien. Dans se cas manger tous au lieu de nous regarder comme si on sortait d'un livre ! {Il s'amusait à parler comme ça je le sentais}

Ingwe me sourit quand je releva la tête vers lui alors je lui rendis le sourire. On peux voir la tristesse dans ses yeux mais il tient le coup. Il était attaché au roi donc c'est normal qu'il soit peiné. En parlant d'homme peiné c'est à ce moment que Maeglin fut son entrée. Par respect, nous nous sommes tous levés et inclinés. Il nous fit un simple signe de tête et nous nous assoyons à nouveau. Se fut de suite plus silencieux. Le malaise de dire un mot de travers était papable et montrer de la joie aurait été pour tous mal placé. C'est à ma surprise Kementari qui parla.

- Hm.. Mon prince, vous n'étiez pas obligé de vous lever si tôt pour nous rejoindre ou vous auriez pu petit déjeuner en silence dans votre chambre. Ne vous sentez pas obligé de..

- Tous va bien Kementari. Je suis venu parce que je le voulais et rester seul dans une chambre par les circonstances ne serait pas sage. Je vous remercie de vous inquiétez mais je vais bien.

- D'accord.. {Elle se mort la lève. Se sent-elle gênée ? Ou cherche t-elle à le réconforter ?} Si vous avez besoin de quoi que se soit n'hésitez pas. {Elle prit du thé dans les mains} Un peu de thé ? Il est assez reposant se matin.

- Volontiers. Mais ne vous sentez pas obligé de le servir vous même, il y a des personnes pour cela.

- Je sais mais c'est plus chaleureux de le faire sois même. {Elle sourit et il la regarde faire}

Je pousse un peu du coude Othar et il me regarde en biait. Je lui montre du menton notre jeune conseillère et fait un ossement de sourcils accompagné d'un sourire en coin. Bien sur il comprit tout de suite où je voulais en venir. Je voulais lui faire remarqué mon interrogation sur les potentiels sentiment de Kementari envers le Maeglin. Ce dernier me fait donc un léger hochement de tête pour me dire que c'était bien le cas. Ahah que c'est beau de voir une jeune femme courtiser si timidement un homme. Pourquoi les êtres ne se voient-ils pas comme un homme et une femme simplement mais voient derrière eux leurs titres et leurs statuts ? Je ne comprendrai jamais réellement cela. Enfin je peux parler dans le vent car j'ai Dairiun et moi avons longtemps essayé de gagner les faveurs de l'autre avant de finir par faire éclaté les sentiments. Donc j'avouerai que mon incompréhension est mal placé. Je les regardes un moment le temps de la voir rougir en le servant et de lui apporter des gâteaux, des viennoiseries et autres. C'est des moments tendres que je ne vois plus depuis longtemps face à moi. Othar se penche vers moi et parle à mi-voix.

- Pourquoi tu les regardes avec se regard d'envie ?

- Je ne les envies pas. Je trouve ça agréable à regarder. J'oubliais que se genre de chose était courante.

- Hm moi je pense que ça te manque.

- J'ai vécu dans la tendresse avec mon fils donc je ne vois pas pourquoi cela me manquerai.

- Dis ce que tu veux mais ça te fais forcément penser au passé, à ses moments de douceur que tu as toi même vécu. Je ne mon tromperai pas. Moi même je en les regardant je pense à moi et elle. Donc ne fais pas ta menteuse pas fierté.

- Dit donc Othar pour un guerrier sanguinaire tu es devenu bien plus fleure bleu que ce que je pensais ! Où est passé ton arrogance ?

- Tu évite le sujet en le détournant sur moi ? {Il sourit en coin}

- Peut être bien. {Je sourit à mon tour mais avant qu'il ne puisse répondre quelqu'un intervient}

- Je ne pensais pas que vous étiez si proche Aerin et Othar. {Sa voix ne manquait pas à mes oreilles. Estë.}

- Oh ma chère il y a tellement de choses que vous ignorez sur notre sujet ! {Il se mit à rire d'un rire ni bon ni mauvais}

- Je-je ne parle pas de vous connaitre, c'est simplement que vous étiez plutôt dans le répondant jusqu'à maintenant et non pas dans la, "rigolade". {Elle a dit se mot avec tellement de dédain}

- Estë, cela vous pose un problème ? {Demandais-je}

- Oui et non. Que vous soyez bien heureux c'est bien pour vous. Mais d'étaler autant de joie de vivre après que le.. {Je la coupe}

- Je pense que le moment est mal choisie pour faire des leçons et parler de choses déprimante. Nous aurons tout le temps de déprimer le jour qui suis. Si cela vous vas j'aimerai autant que le prince puisse jouir d'une journée presque banal, où on le lui rappel pas toute les deux secondes ce qu'il s'est passé la veille. {Je sais que ma voix était un peu plus dure mais je voulais qu'elle comprenne que son comportement était égoïste.}

- Bien ! Bien ! {Elle se renfrogne dans son siège.}

Je la regarde ne sachant pas si je dois désespérée ou non. Mais bon Estë est le dernier de mes problème. Je sens une main se poser sur mon épaule et cela m'a presque fait sursauter. Je tourne ma tête et je vois Dairiun debout derrière moi. Son autre main est posé sur l'épaule d'Othar.

- Dites moi se matin vous est plutôt agréable ?

- Bien sur ! Je suis en charmante compagnie. Bien plus agréable que le tienne. Ah d'ailleurs attend tu gâche se moment. {Il lui sourit de façon provocatrice}

- Toi alors... Je vais vraiment te faire regretter de me chercher comme ça !

Il lui sourit aussi de façon qui n'augure rien de bon pour moi, ni pour eux... Il enlève sa main de mon épaule et pose ses deux mains sur les épaules d'Othar comme pour faire un massage à ce dernier. Sauf que d'après la grimace, malgré tout amusé de mon ami, il semblerait que quand Dairiun à resserrer ses poignes cela était un peu douloureux. Bien sur le jeux commence. J'en soupire d'avance en même temps que le roux se lève et se retourne vers le ténébreux. Ils se regardent. Ils se sourient. Puis d'un coup Othar passe son bras autour des épaules de Dairiun, se baisse, resserre sa prise et se met à lui frotter les cheveux. Je me suis mise à rire tellement je m'attendais à tout sauf à ça. J'en connais un dont l'égaux va prendre un coup !