Chapitre 10 : Châtiment

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J'allais ouvrir la bouche quand le roi hurla.

- Je ne veux entendre aucun de vous ! Vous avez osés ! Tu reviens parmi nous Aerin et tu commences à mettre le désordre ? ! Tout les trois vous allez voir se qu'il en coûte de rompre une règle si précieuse !

Dairiun essaya de prendre la parole.

- Mon roi on peut vous...

- Je vous ai dit de vous taires !!

Une vague de fureur viens nous frapper et nous reculâmes tout les trois d'un pas. J'ai froncé un millième de seconde les sourcils, déstabilisée par la force d'un seul ordre.

- Tout les trois vous allez être l'exemple de ce qu'il en coûte de brisé les interdits !

- Mon roi, si vous me permettez je veux juste vous dire sans vous offusqué, qu'Othar n'a rien trangressé et qu'il n'y avait que Dairiun et moi même au centre de cet interdit.

- Nous en prenons l'entière responsabilité et nous savions se qu'il en coûterai. {Dairiun était d'un calme glaçant}

- Je maintiens, il est vrai qu'il n'était pas avec vous mais au fond de la salle. Comme il a du vous rejoindre j'en ai bien évidemment déduis qu'il n'était pas dans cet interdit. Vous allez donc être deux. Je vous veux sur la court intérieur la où les passants peuvent vous voir quand ils entreront dans le palais. Dans 20 minutes !

Le roi sorti toujours aussi fou de rage, Maeglin et Lòmion quand à eux ses posèrent trop de question et n'ont eu d'autre choix que de rejoindre le roi. Quatre gardes sont venir vers Dairiun et moi, deux pour chacun d'entre nous. Nous nous fumes escortés dans deux salles opposés dans le couloir du rez de chaussée. On me balança une tenue ou plutôt un pull ample blanc qui devait appartenir à un homme fort et grand. Je le mis. Il m'arrivait mi cuisse et m'étais effectivement ample, trop grand. Je du retirer mon soutien gorge. Quand je fut prête on me fit sortir du côté de la cour. J'étais pied nue les cheveux attacher en chignon. Je sentais le sol froid des pieds si bien taillé et regardais devant moi le poteau circulaire de 30 ou 40 cm de diamètre, 2m de longueur à la verticale. A un moment traversait une barre en bois à l'horizontale qui me ferais à peine avoir la tête au dessus si j'étais à genoux mais droite. Je tournais la tête pour voir marché au même niveau que moi Dairiun, torce nu uniquement vêtu d'un pentalon lui aussi ample. Le roi était au milieu de la distance entre le poteau et le palais avec les autres membres du conseil, Lòmion et Maeglin. Ceux qui travaillent au palais regardait la scène curieux et des passants inquiets nous regardaient.
Une fois arrivé à hauteur du poteau Dairiun et moi étions face à face si on négligeait le poteau nous empêchait de nous regarder et qu'il faudrait pencher la tête. Les deux gardes derrière moi me prirent par les épaules et me firent me mettre à genoux, droite. Ce que j'avais dit avant était juste, j'avais la barre au niveau de la gorge et avait à peine la tête qui dépassait. On prit mes mains et les attachèrent de façon extrêmement serré pour que je ne puisse pas les libérer. Dairiun avait ses mains à côté des miennes, de tel sorte qu'il les a plus proche du bord que moi vu qu'il est plus grand. On aurai pu mettre nos mains les unes dans les autres tellement cette proximité était là. Nous nous regardions, nous avions mis la tête un peu de côté pour nous voir car nous savoir que c'était un moyen de ne pas flancher à ce qui allait suivre même si ça ne serait jamais pire qu'à la guerre. Le roi pris la parole d'une voix forte et intransigeante.

- Voyez deux membres du conseil accroché à se poteau. Voyez que même en tant que membre du conseil, si vous brisez un interdit, vous serrez sévèrement puni. Nous ne le rappelons jamais. Voilà ce qui arrive quand on n'en parle plus ! Vous allez donc voir mes deux conseillés se faire asséner 100 coups de fouet ! Voir plus. Ils se feront fouetter jusqu'au crépuscule.

Il n'étais que 15h ce qui nous valait 4h ou 5h de fouet. Nous tombrions peut être dans les pommes avant cette date butoire. Je regardais Lòmion qui me regardait maintenant perdu se demandant ce qu'il se passe. Cela me serra le coeur et je détournais les yeux vers Dairiun, hochant la tête en signe de courage, il fit de même. C'est alors que les deux gardes que nous avions respectivement sortirent un fouet chacun. L'un se plaçant bien à droite et l'autre bien à gauche.

- Allez y !

Le premier coup fut porté. Le miens d'abord. Le fouet s'abattit sur mon dos avec force et vitesse. J'en fut tellement surprise pour ne plus avoir connu tel douleur depuis des années que ma respiration se coupa le temps de l'impact. Je me retrouvais plaquée contre le poteau en grimaçant mais en retenant le cris de douleur. Je gardais le regard sur Dairiun qui serra la mâchoire à me voir ainsi. J'entendis des explaclamations de certaines personnes choqués, surment. Le prochain coup fut pour Dairiun. Le fouet claqua dans l'air et le toucha, lui aussi se plaquant au poteau et serra les dents en grimaçant. Les coups s'enchaînèrent plus violent violent à chaque fois. Je restait contre le poteau sentant le sang de mon dos couller le long de mes cuisses. J'avais ressenti des coups atteindre mes épaules, ma nuque et même le haut de mes fesses. Tréssautant à chaque coup de fouet le corps tremblant je serrais les dents en résistant comme je pouvais pour ne pas gemir de douleur. Je sais qu'une heure déjà était passé, que les 100 coups de fouet était déjà largement dépassé. Il y eu plus de foule au fur et à mesure. Dairiun essayait lui aussi de tenir bon mais on perdait beaucoup de sang, le dos ouvert à vif comme si nous avions plus de peau. Les fouet nous déchiquetait à chaque coup, petit ou fort. Nous allions mettre quelques jours pour nous en remettre nous le savions. J'avais la tête posé sur la barre au moment où je n'en pouvais plus de résister, j'espère jambes ballantes, la tête prête à tomber de la barre, les bras ne soutenant plus, les yeux près à se fermer. Un état lamentable. Je sentait encore les coups mais ne réagissait plus par maintenant habitude. Je vis une dernière fois Dairiun qui lui peinait aussi à lutter puis ferma les yeux en entendant Dairiun murmurer "tiens bon", je sombrais dans un coma partiel.

Je ne peux dire quand les coups se sont arrêtés, ni quand ce fut enfin terminé. Je ne peux dire quand on m'a détaché ou détaché Dairiun. Je ne peux dire si quelqu'un est est venir près de moi une fois le supplice finis. Je ne serai dire quoi que se soit qui suivi mon évanouissement. Je me réveillais juste regardant un plafond, le plafond de ma chambre, avec une douleur bien trop vive, bien trop brute dans le dos. Je me retenais de poussez un hurlement quand j'essaya de bouger ne serai ce que la jambe. Me voilà paralysé pour plusieurs jours. Sans personne, sans nouvelle, seule.

Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant