Chapitre 4 : Retour à Poudlard

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Drena s'était très bien remise du Doloris grâce aux soins intensifs et conjoints de Molly et d'Hermione. Ron et Harry battaient encore froid à la serpentard et ne comprenaient pas qu'Hermione ait développé une amitié avec elle. C'était souvent source de disputes entre Ron et Hermione. Néanmoins, Harry se sentait étrangement "atteint" d'un désir de protection envers la serpentard. Hermione lui avait révélé ce que Drena avait subi de la part de Voldemort ainsi que la trahison de son père, Lucius. C'était plus fort qu'Harry, il fallait qu'il protège les plus faibles. Et bizarrement, Drena était passée dans le camp des faibles. Avec ses amis, il avait décidé de la former comme au bon vieux temps de l'Armée de Dumbledore. Harry avait été étonné de ses rapides progrès, de sa hargne à l'entraînement ainsi que de son assiduité.

Souvent les trois filles s'enfermaient dans leur chambre commune, car on les avait réunies afin de gagner des chambres pour les membres de l'Ordre du Phoenix, et elles gloussaient comme des petites folles. Les garçons se demandaient ce qu'elles faisaient. Une fois, Harry avait entendu Drena consoler Ginny au sujet de l'échec de leur couple.

Les semaines avaient passé et finalement Harry avait décidé de retourner à Poudlard. Ils reçurent leur lettre de convocation pour leur septième et dernière année. Drena et Hermione se mirent à crier ensemble, s'échangèrent leurs lettres et s'enlacèrent en sautillant. Ron soupira et leva les yeux au ciel, tandis qu'Harry et Ginny échangèrent un sourire complice qui les fit rougir.

- Tu te rends compte Hermione, comme je serais préfète en chef, je ne dormirais plus chez les serpentards. Comme cela, ils ne pourront pas me faire payer ma défection !

- Oui, et en plus c'est super, on partagera le même appartement, et on pourra inviter Harry, Ron et Ginny sans que l'on se fasse agresser !

- Tu sais, Hermione, je crois bien, que ce sera ma meilleure année !

- Ah oui ?

- Ben oui, pas de contrainte familiale, pas de mission mangemort, et plus obligée de supporter les avances de Randy Parkinson !

- C'est vrai, il te poursuit de ses assiduités depuis la première année !

- Brrr, oui !

Harry, qui ne connaissait pas ce pan de la vie de la jeune fille, écoutait attentivement. Alors que les filles se mirent à papoter gaiement, il se mit à réfléchir au "Cas Malefoy". A force de la côtoyer, il avait apprit à la connaître; Il avait pu mettre de côté leur antagonisme passé depuis qu'elle avait arrêté de les insulter copieusement et qu'elle était passée du côté du bien. Ces derniers temps, il se surprenait souvent à la regarder. Certes, il était toujours aussi amoureux fou de Ginny mais il ne pouvait s'empêcher d'admirer la belle serpentard. Son visage était d'un ovale parfait que ses yeux bleus venaient éclairer. Son cou surtout était ce qu'il aimait le plus chez elle, il était long, fin et si aristocratique. Quand elle lui tournait le dos, comme en ce moment... il contemplait sa nuque blanche sur laquelle se balançait son épaisse tresse blonde. Cette nuque, il lui arrivait régulièrement d'avoir envie d'y poser ses lèvres. Comme si elle avait sentit une observation appuyée, Drena, néanmoins toute à sa conversation avec Hermione et Ginny tourna la tête vers Harry donnant ainsi un tout autre angle à sa nuque. Harry se mit à gémir à cette vue et elle écarquilla les yeux, sincèrement inquiète. Aussitôt, il se mit à sourire en faisant semblant d'être plongé dans une conversation avec Ron.

Le surlendemain, ils étaient tous à bord du Poudlard Express. La veille, ils étaient allés chercher leurs fournitures scolaires. Hermione, Ginny, Ron et Drena étaient dans le compartiment des préfets que celui-ci démarra. Après avoir procédé à leurs obligations, ils partirent rejoindre Harry dans son compartiment où Neville et Luna lui tenaient compagnie. Alors qu'elle suivait ses nouveaux amis, Drena sentit une poigne forte l'attraper. Elle regarda celui qui lui faisait cela, en passant de sa main à son visage. Parkinson ! Cette Sangsue ! Hihihi, voilà que je parle comme Hermione !

- Alors Drena, on évite ses anciens camarades ?

- De quoi veux-tu parler Randy ?

- Crois-tu que Zabini, Crabbe, Goyle et moi ignorons que tu n'as pas accompli la tâche que le Seigneur des Ténèbres t'a demandée ? Et que tu as rejoint la misérable bande de Potter ?

- Et alors ?

- Nos pères nous ont prévenus !

- Que veux-tu que cela me fasse ? Le seul père qui pouvait encore m'inquiéter c'était mon propre père et il est mort !

- Fais gaffe, Malefoy, ne tournes pas le dos aux "tiens" !

- Dégages, Parkinson, dégages !

- Pas tout de suite !

Sur ces paroles, il l'enlaça méchamment et commença à poser ses grosses lèvres sur celles plus tendres de la jeune fille. Elle se débattait... en vain... il était trop fort. Soudain, il redressa la tête, les yeux emplis de peur. Il relâcha Drena qui tourna la tête et vit six baguettes pointées sur lui. Elle se plaqua contre le couloir et regarda les membres de l'A.D. Alors Parkinson repartit dans son compartiment la queue entre les jambes. Ils baissèrent leurs baguettes puis se tournèrent vers Drena. Ils virent alors un immense et affectueux sourire sur le visage de la fille de Lucius Malefoy.

Une Demoiselle Bien Spéciale [Harry Potter]Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt