[7] Hoseok • Président du conseil des élèves

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Avant-propos: cette photo est dans les favoris de mon téléphone, on se demande pourquoi (*hum* CLAVICULES *hum*).

Voici un long imagine avec Hoseok qui est carrément boyfriend goals, j'espère qu'il va vous plaire!
C'est encore un concept Université ahah, je vais essayer de me calmer là dessus pour offrir un peu plus de diversité, promis~

Bonne lecture ❤️

Nombre de mots: 5600

(Le titre est vraiment nul je sais ahah, je ne suis pas inspirée)

ATTENTION: description détaillée d'une crise d'angoisse. Je mets un # lors du début et la fin de la scène. Ne lisez que si vous êtes à l'aise avec cela ❤️

* * *

Repartir de zéro n'est jamais simple.

Tout laisser derrière toi, prendre un nouveau départ, arriver dans une ville qui t'est étrangère, devoir tout recommencer...

Ce n'est pas simple.

Tu ne t'en étais pas réellement rendue compte, pendant que tu préparais ton futur, trop aveuglée par l'excitation et cette envie intense de t'enfuir, loin des mauvaises personnes et des lieux remplis de souvenirs ; mais à présent que tu y es, que l'inconnu s'offre à toi, tu ne peux que regretter chacun de tes choix.

Les doutes t'assaillissent, les pensées noires turbulent dans ton esprit, tes mains en tremblent ; tu agrippes un peu plus fermement ta pochette, la pressant davantage contre ta poitrine, et prends une grande inspiration afin de reprendre le contrôle sur toi-même.

Tu peux le faire.

Ta tête se lève vers le bâtiment imposant érigé devant toi, dans un style moderne que tu trouves tout de même fort esthétique. Les lettres cruciales se détachent nettement de la façade blanche, une calligraphie noire et majestueuse.

Université.

Tu mordilles ta lippe distraitement, un peu trop rongée par le stress pour t'en soucier. Un rapide coup d'œil à ta montre t'indique qu'il est bientôt dix heures du matin, l'heure du rendez-vous des élèves de première pour vous accueillir, et tu sens ta panique augmenter.

Autour de toi, la masse bruyante d'étudiants continue à grandir, te faisant sentir toujours plus petite, plus insignifiante, plus transparente. Tu vois des groupes déjà formés, des amis de lycée retrouvés, et tu les observes avec une pointe de jalousie, eux qui ne doivent pas affronter la solitude des premiers jours, l'angoisse de la socialisation, les questions incessantes de « et si je ne m'entends bien avec personne? ».

Tu soupires discrètement en fermant les yeux, chassant ces pensées de ta tête.

Courage.

À dix heures frappantes, une dame à l'apparence aimable ouvre les portes de l'édifice et, parlant suffisamment fort pour se faire entendre par tout le monde, vous indique de la suivre jusqu'à l'amphithéâtre quatre, au bout du couloir.
Comme un mouton, tu suis la foule, petites foulées peu assurées et tête baissée dans une tentative de ne pas te faire bousculer.

La salle est suffisamment grande pour loger une centaine de personnes, et tes yeux se perdent sur les longs bureaux superposés, puis sur l'estrade grandiose tout en bas. Une grande toile blanche pend du plafond, et un vidéo projecteur allumé y reflète la phrase ironique de « bienvenue ».

Hésitant un peu, tu t'avances dans les rangées interminables, ne sachant pas réellement où t'installer. Tu finis par opter pour une place au milieu et te diriges vers une chaise libre à l'extrémité.
Un garçon aux cheveux noirs un peu longs occupe la place voisine, et il lève son visage dans ta direction lorsque tu t'approches.

Imagine [BTS]Where stories live. Discover now