Mon plus beau contrat

Chapitre 45

Le jour du défilé, Lucie.

Je suis de retour sur Londres depuis hier, aujourd'hui c'est le défilé. Je m'occupe de ma pièce maîtresse, je suis donc avec Juliette. La voir me fait plaisir, bien que j'aimerais être dans les bras de son frère, qui sera présent. Et Juliette a l'intelligence de ne pas me parler de mon ancien couple, elle me demande simplement des choses sur le défilé et le shooting photo qu'il va y avoir après.

Sa robe est parfaite, on va jusqu'au podium. Anna souris en nous voyant arriver et mes mannequins habituelles sont toujours aussi surprise de voir Juliette. Je finis de m'occuper d'elle et je l'envoie à côté du podium. Je vais me mettre près de la télévision et je regarde le défilé. Juliette part quand il n'y a plus personne sur le podium et elle rayonne. J'entends les applaudissements, c'est génial ! Juliette est super à l'aise, ce qui fait plaisir à voir.

Quand elle revient, je la prends dans mes bras, heureuse de son défilé. Je félicite tout le monde, puis je vais m'enfermer dans le bureau. Je range un peu mon bazar, mais je suis dérangée. Quelqu'un toque à la porte, je pose mon dossier et je vais ouvrir. Juliette est derrière la porte, en peignoir.

-Qu'est-ce qu'il se passe Juliette ? Un problème ?

-Pas de problème. Il y a juste quelqu'un qui meurt d'envie de te voir.

Elle fait un geste sur le côté, Alexander débarque. Je le regarde, vraiment surprise de le voir ici.

-Alex, qu'est-ce que tu fais là ?

-Mon père n'est pas là, donc je dois te féliciter de sa part.

-Oh ! Merci.

-Bon, je vous laisse, je vais m'habiller avant qu'un paparazzi débarque.

Juliette part en courant, elle sais très bien qu'aucun paparazzi peut passer ici. Je comprends sa démarche, je retourne dans mon bureau avec le petit espoir qu'Alex me suive. Et mon petit espoir se réalise, Alexander referme la porte du bureau, je m'occupe de finir de ranger mon bazar.

-Qu'est-ce que tu me veux Alex ? Remuer le couteau dans la plaie ? Je ne suis pas assez blessée pour ton père ?

-Lucie, je m'en tape de ce que pense mon père. Je voulais juste te voir, parce que tu me manques trop. Ça fait déjà plus de deux semaines et j'ai autant de mal à me relever que toi.

Je me retourne, il s'est installé sur le canapé. Je me cale contre la tranche de mon bureau et je le regarde.

-C'est vrai ce mensonge ?

-Plus que vrai. Lucie, j'aurais refusé pas mal de choses si je ne t'aimais autant que je t'aime.

-Pourtant t'as rien dit sur la décision de ton père.

-Je ne pouvais rien dire. Une fois qu'il a pris une décision, impossible de le faire changer d'avis.

Il se lève et il vient vers moi, je meurs d'envie de le toucher.

-En revanche, mon père n'a pas besoin de savoir que je continue à te voir.

-Si tu penses ça, pourquoi tu n'es pas venu me voir ? Tu savais où j'étais.

-Je préférais faire genre face à mon père. Mais là, on est que tout les deux et personnes ne viendra nous embêter.

Je souris en le regardant, il passe ses bras autour de moi. Je réussis à m'asseoir sur mon bureau et je passe mes bras autour de lui à mon tour.

-T'es sûr de toi ? Tu ne risque pas de t'attirer des ennuis avec ton père ?

-Je m'en tape de mon père.