Chapitre 11

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Quand j'entre dans la voiture, je n'ose même pas respirer de nouveau. C'est seulement quand Anna a démarrée et que nous sommes loin de cette meute de journalistes que je prends ma respiration. On arrive à l'atelier, je vais directement voir ma secrétaire qui semblait nous attendre devant la porte d'entrée, peut-être pour faire fuir les paparazzis qui étaient devant la porte.

-Bonjour Lisa, j'ai besoin que tu appelles le service de sécurité tout de suite. Des paparazzis sont après moi.

-Je les ai déjà appelés. Madame Campbell m'a donnée l'ordre de les appeler.

-Parfait. Ils sont là dans combien de temps ?

-Dans cinq minutes. Et on a également envoyés quelqu'un chez vous, pour vous débarrasser des journalistes.

-Je sens que je vais t'augmenter. T'as fait un très bon travail.

-Merci madame.

Je récupère le courrier et je file dans mon bureau. Je regarde tout, il y a une enveloppe bizarre dedans, il y a juste mon nom dessus. Je l'ouvre et je tire le papier. Je lis la lettre et je me dis que je suis dans la merde. Encore plus qu'avec les journalistes. C'est un courrier de ma mère, elle m'indique qu'elle sera bientôt dehors.

-Dans tes rêves connasse, marmonnais-je.

Je jette le papier et je continue mon travail. J'ai des choses plus importantes à faire que de m'occuper de cette garce. Si elle croit qu'elle va sortir, elle peut crever. Je finis de traiter mon courrier puis je vais récupérer mon carnet de croquis. Je dois finir ma nouvelle collection, sinon je vais vraiment finir par la sortir en retard par rapport aux concurrents. Et je travaille jusqu'à ce que midi sonne. Je demande à Lisa s'il y a des gens devant l'entreprise, il n'y a personne, donc je pars manger avec ma meilleure amie au restaurant. Je passe la prendre dans son bureau, elle est bien contente d'être coupée. Je sens qu'il y a un garde qui nous suis, mais sa présence ne me dérange pas, elle me rassure.

Nous arrivons au restaurant, nous nous installons le plus loin des fenêtres et nous discutons. Je ne lui ai pas encore raconté ce qu'il c'est passé vendredi soir, j'ai besoin de lui dire.

-Anna, je peux te parler de quelque chose ?

-Bien sûr. Tu peux tout me dire.

-OK. Tu sais que Vendredi soir je suis sortie avec Alexander.

-Ouais, je sais, c'est moi qui ai retouchée ta robe. Qu'est-ce qu'il c'est passée que tu ne m'a pas raconté ?

-A la fin de la soirée, quand on est revenue à l'entreprise pour se changer, j'ai eu du mal à ouvrir ma robe, j'étais obligée de lui demander de l'aide. Il était devant la salle des essayages et il a accepté gentiment de m'aider. Sauf que quelque chose de bizarre c'est passé.

-Ah bon ?

-Ouais. En gros, il m'a ouvert la robe et il a commencé à effleurer mon dos et mon épaule. Et le pire, c'est que ça m'a donnée des putains de frissons !

-Et qu'est-ce que vous avez fait, après ? Vous vous êtes envoyés en l'air dans la salle des essayages ? Demande-t-elle en posant ses coudes sur sa table et sa tête sur ses mains jointes, toute souriant.

-Bien sûr que non ! T'es folle, je n'ai pas couchée avec lui ! J'étais sur mon lieu de travail et avec un homme que connais que depuis 5 minutes.

-Ça va, je pensais que tu te serais un peu éclatée l'autre soir. C'est dommage.

-Tu sais très bien que je ne couche pas avec n'importe quoi.

-Mais coucher avec ton ex, il y a pas de problème.

Mon plus beau contratKde žijí příběhy. Začni objevovat