Quand quelqu'un toque à la porte, je ferme mon bouquin et je les laisse entrer. C'est ma famille, Juliette me saute dessus. Je lui fais un gros câlin, content de la revoir. Je prends également mes parents dans mes bras, ils sont rassurés de me voir vivant et en bonne santé.

-Alex, comment tu te sens ? Demande ma petite sœur.

-Ça va. Je suis solide.

-On t'as quand même enlevé.

-Je suis là Juliette, et je vais bien. Le seul truc qui ne va pas, c'est que j'ai aucune nouvelle de Lucie.

-Oh ! On est juste venus ici pour toi, on a rien demandés sur Lucie. Mais je peux aller demander si tu veux.

-Je veux bien, si ça ne te dérange pas.

-J'y vais.

Elle me fait un bisou, puis elle sort presque en courant. Mon père s'approche et s'assoit sur le lit. On se mets à discuter, il était très inquiet parce que je ne donnais pas de réponses à ses messages, mon portable était toujours à la maison, heureusement d'ailleurs. Juliette revient après un long moment, elle s'assoit et elle me regarde.

-Alors ? T'as pu avoir des nouvelles ?

-J'ai du soudoyer un médecin, mais oui, j'ai pu avoir des nouvelles.

-T'as du soudoyer un médecin, c'est à dire ?

-Papa, je pense qu'Alex s'en tape.

Juliette secoue la tête puis elle me regarde de nouveau.

-Lucie est toujours vivante. Elle a besoin d'une longue convalescence à cause de son problème de poumon, mais elle est réveillée et elle va bien.

Je respire de nouveau, Lucie va bien ! Je veux toujours la voir, mais savoir qu'elle est toujours là, ça me rassure. Je remercie ma petite sœur et je continue ma discussion avec ma famille. Ils restent un très long moment avec moi, ma mère a pensée à me faire un petit sac bien que je rentre demain chez moi.

Le lendemain matin, Alexander.

Je part bientôt de l'hôpital, je déteste être ici. Mes affaires sont déjà rassemblés, la police est passée me voir et, maintenant, je vais voir Lucie. Je peux enfin la voir, il était temps ! Mon père a du dire quelque chose pour que je puisse y aller.

J'arrive à sa chambre, une infirmière m'y a emmené. Elle me laisse seule, j'entre dans la chambre après avoir toqué. J'entends un peu parler, Anna est là, ce qui me fait sourire. J'avance, Lucie me voit et elle sourit. Anna se retourne, elle se lève, salut sa meilleure amie et elle sort. Je m'assois sur le lit et je prends la main de Lucie. Elle a une meilleure mine et elle respire beaucoup mieux que la dernière fois que je l'ai vue.

-Hé, comment tu te sens chaton ?

-Essoufflée avec un poumon qui fonctionne moins bien, mais ça va. Je suis vivante. Et toi ?

-Je vais mieux depuis que je te vois. Excuse-moi si je n'ai pas pu venir plus tôt, personne ne voulais me donner le numéro de ta chambre.

-C'est pas grave. Je sais que tu as demandé à Juliette de prendre des nouvelles. Mon médecin me l'a dit quand il est passé hier soir.

-Il est sympa. J'étais mort d'inquiétude.

Elle me souris une nouvelle fois, puis elle se décale un peu. Je m'allonge à côté d'elle, Lucie se mets contre moi. Je passe mes doigts dans ses cheveux, ça fait vraiment du bien. Je ferme les yeux en posant mon nez dans ses cheveux et je profite de ce moment avec elle. On reste un long moment comme ça, je lui fais un bisou sur la tête et je me redresse. Je m'assois de nouveau en face de Lucie, elle sourit toujours.

-Bon, je rentre chez moi. Je passerais te voir tout les jours jusqu'à ta sortie et je te ramènerais à la maison.

-Quand je vais sortir, je ne resterais pas à Londres. Je vais aller quelques temps dans ma maison de campagne pour me reposer et récupérer.

-Oh ! Je pourrais très bien venir avec toi. Ça me ferais du bien de partir de Londres.

-Alexander, je t'aime, mais je veux me reposer seule. Avec toi, je serais tout le temps sollicitée.

-D'accord. Mais je pourrais quand même passer te voir ?

-Bien sûr. Je ne vais pas rester des semaines et des semaines loin de toi. Mais on va devoir attendre un peu avant de refaire l'amour.

-Je comprends. Et temps que je suis avec toi, je suis heureux.

-Et bah, le fait que je suis passée à deux doigts de la mort te rends romantique.

-Apparemment.

Je l'embrasse. Heureusement que je me rends un peu plus compte de la chance que j'ai de l'avoir après ce qu'on a vécus. J'ai eu la peur de ma vie quand je l'ai vu en sang, je ne voulais pas perdre la femme de mes rêves, enfin, pas en perdre une nouvelle. Je ne l'aurais pas supporté.

-Aller, je dois y aller. On se revoit demain.

-A demain, chéri.

Elle souris de nouveau, je l'embrasse et je me lève. Je retourne dans ma chambre, mon chauffeur est déjà là, ce qui veut dire que c'est l'heure. Je récupère mon sac après l'avoir salué et on part.

Mon plus beau contratWhere stories live. Discover now