-CHAPITRE 17-

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Désolée pour le retard les gars. J'avais plus d'ordinateur. Je me suis absolument pas relu et j'ai écris ce chapitre y'a plusieurs mois donc je sais même plus quelle connerie j'ai pu écrire. Hésitez pas a relire le dernier chapitre (c'est ce que je vais faire d'ailleurs, pour me mettre a la page lol) 


BONNE LECTURE

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*-May all the bridges i burn light the way-*

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ZEYNEP DEMIR


Trois mois. C'était il y a trois mois. Prince et moi étions installés dans sa voiture comme a notre habitude. Ce soir là, l'agitation et la colère déformait ses traits. Ses traits si durs et si séduisants. Prince est surement l'homme le plus beau qu'il m'est été donné de rencontrer. Ses yeux sombres, entourés de cils épais et fournis, lui donnent un regard profond et envoutant. Ce qui peut être angoissant et flippant à certains moments. Il arbore généralement un dégradé et ses cheveux ne sont que rarement coiffé, l'effet sortie de lit est ce qui lui va le mieux. Et enfin, cerise sur le gâteau, une belle barbe de cinq jours lui mord les joues et couvre la moitié de son visage.

Ce jour là, alors qu'il s'époumonait en essayant de me convaincre qu'il est mauvais, que je ne devrais pas être avec lui - pour mon bien d'après lui - je ne pouvais m'empêcher de le dévorer du regard.

Cette fascination que j'ai pour lui remonte à plusieurs années en arrière. Putain de syndrome du super-héros. A l'époque du lycée, Prince avait pris ma défense face a un mec trop insistant dans la rue. Il aurait surement fait la même chose pour n'importe qu'elle fille mais de mon côté, ce geste a laissé une marque au fer rouge dans mon cœur. Ca à empirer lorsqu'avec les mecs de la cité, ils ont commencé a resté devant mon bloc, sous ma fenêtre. Le fait de le croiser tout les jours à accentuer mes sentiments - qui se résumait a un sentiment de gratitude et une certaine admiration- à son égard. A cette période, la présence de Maya dans sa vie m'a empêché de faire le moindre pas dans sa direction. Aujourd'hui, tout a changé. Je ne peux imaginer ma vie sans sa présence. Sans nos discussions. Sans nos moments dans sa voiture. Penser a lui, alors qu'il n'a pas donner de nouvelle depuis des mois me fait ressentir une sorte de brulure dans la poitrine. La douleur n'est plus seulement émotionnelle. Elle ce propage peu à peu sur l'ensemble de mon corps. Alors que j'essaie de me changer les idées avec un bon roman, je repense à notre seul et unique baiser. Dire qu'il a tout changé entre nous est un euphémisme. Tel un ouragan, il a tout ravagé sur son passage. Il a tout emporté, ne laissant que des ruines. Ce baiser -aussi bon soit il- m'a tout pris. Même Prince, qui a pris la fuite le soir même.

Voilà trois mois qu'il m'a laissé, qu'il nous a laissé. Il est partit et a emporté mon cœur avec lui. Trois mois sans nouvelle. Malgré toutes ma bonne volonté, je ne peux m'empêcher de sombré. La solitude, cette gangrène que j'avais réussi à vaincre grâce a Prince, est de retour. Elle fait partie de mon quotidien. Physiquement, j'ai perdu mes trois kilos en trop, voir même plus. Je n'ai plus d'appétit. Sourire est devenue une réelle épreuve. Sans parler de rire. Je n'ai pas besoin de m'appuyer sur mes études de psycho pour comprendre les symptômes.

Depuis quelques jours une sorte d'agitation m'habite. Je ne saurai l'expliquer mais seules mes longues journées de travail réussissent à me calmer. Le besoin de me fatiguer -physiquement- m'oblige à faire des heures supplémentaires. Une chance pour moi que j'aime travailler a la Maison Des Ados.

Prince Du GhettoWhere stories live. Discover now