-CHAPITRE 6- .Part 2.

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COMME PROMIS VOILA LA SUITE DU CHAPITRE.

PLEIN DE COMMENTAIRES ET DE VOTES PLEASE.

BONNE LECTURE !


*.*.*


-*Les barreau n'peuvent pas t'empêcher d'rêver.*-






Plusieurs mois passent, une année, puis deux. Tout ce temps à pourrir dans cette prison. Tout ce temps perdu. Tout ce temps que j'aurais pu mettre à profit dans la recherche de Maya. Car deux ans après, elle demeure absente.

Pendant ces deux ans, j'ai reçu beaucoup de parloirs des mecs du quartier et de mon petit frère. Beaucoup de courriers, principalement de mes sœurs et quelques-uns de Zeynep même si nous avons passé un temps fou au téléphone. Tous les soirs pendant près de deux ans. Mais elle tenait quand même à m'écrire une fois par mois. Je ne lui ai jamais dit que l'initiative me plait grave.

Pendant ces deux ans j'ai eu des mandats, on m'a fait rentrer de la cons', j'ai cantiner, j'ai passé de longues heures à la salle de musculation, un peu à la bibliothèque pour entretenir mon physique mais aussi ce qu'il y a sous la caboche. Beaucoup de temps seul aussi, malgré le compagnon de cellule qui m'a rejoint peu après ma première année. Le pire enfermement c'est celui que j'ai construit dans ma tête. Et la prison à aggraver les choses.

Je rassemble mes affaires tout en pensant a ce que j'ai vécu ici. Ce n'était pas mon premier séjour en prison mais c'est celui qui m'a le plus marqué.

Je tente de trouver le positif dans la situation mais merdique comme c'est, il n'y a rien à en tirer. Zeynep peut être considéré comme du positif ? Oui sans doute. C'est bien la seule chose qui a le mérite d'être cité. Pendant que je remballe tout, je repense à tout ce temps passer avec elle. Après tant de soirée passer au téléphone, on a fini par terminer son questionnaire. On a répondu au cents questions. Ça a permis d'en savoir plus sur elle et elle en a surement appris sur moi. Même si j'aime pas l'avouer, elle a réussi a me percer a jour a certain niveau.


*-*-*



- Alors la 18, Zeynep chuchote car sa petite cousine dort exceptionnellement dans sa chambre. Attends je cherche, c'est la galère de lire avec la lumière du téléphone. Ah ! Pour toi quel est le sentiment le plus beau qui existe ? elle récite à voix basse, tellement bas qu'il me faut beaucoup de concentration pour décrypter ses mots.

Comme après chaque question profonde, Zeynep prends quelques secondes avant de répondre. Elle réfléchit à sa réponse et finis toujours par répondre spontanément car rien ne lui viens.

- Je pense que c'est l'amour. Tu sais l'amour fort, celui qui est conté dans les livres. L'amour qui te change une fois que tu y as gouter. Ce sentiment qui te fait chavirer. Qui te fais te sentir vivant. Enfin, j'en parle mais je ne le connais pas. Du moins le sentiment entre un homme et une femme. Je connais l'amour inconsiderable ressentit pour ma famille et pour Dieu mais je dois avouer que j'attends ce jour avec impatience et angoisse.

- Ce jour ? je demande piquer par la curiosité, ce qui arrive peu souvent.

- Ce jour où ça va me tomber dessus, elle lâche entre deux souffles.



*-*-*


En franchissant la porte de la prison, c'est comme si un poids m'étais enlever. Arracher même, vu comment ça a été brutal.

- Il est la ! j'entends l'exclamation de Nose au loin.

- Putain enfin ! je lâche avant que Crapule plonge sur moi.

En un clignement de cil, mon petit frère qui était à une certaine distance, se retrouve devant moi. Nous échangeons une étreinte virile et je le retiens légèrement contre moi à la fin. S'il le remarque, il ne dit rien pour le faire savoir.

- Ça fait du bien, je dis en avalant une goulée d'air.

- Tu sens ça Prince ? me demande Saiyan en criant a moitié. C'est l'odeur de la liberté.

Ça semble être une sorte de déclencheur, l'ensemble des mecs me sautent littéralement dessus et sans vraiment comprendre, je finis dans les airs. On me traite comme un rockeur a son concert. Mes cris viennent rejoindre ceux de mes frères de sang et de cœur.

Après quelques instants de pure folie, mes pieds retrouvent la terre ferme et on m'explique qu'un cortège a été organiser. Tout ça pour moi. Ketama, le meilleur pote de mon frère, indique à chacun sa position et on me désigne une Lambo dans laquelle je m'installe. N'ayant pas encore récupérer mon permis, je suis obligé de grimper côté passager. Pas envie de retourner en prison tout de suite.

Une fois au quartier, la nostalgie l'emporte et la tête en l'air, j'admire ce bâtiment en face de moi. Celui-là même qui m'a vue grandir, tomber, me relever, avancer, reculer et faire de plus en plus de conneries. Je me tourne et constate que tous les mecs de mon quartier sont derrière moi et attendent.

C'est dans ces moment-là qu'on reconnait les vrais, le sang, quand on tombe. Quand on a « besoin d'aide ». Putain on peut tout dire des 4 Tours, qu'il y a la misère, que les blocs puent la pisse et la bière, que nos ascenseurs sont pourri, que nos blocs sont tellement moisis que le fait d'y vivre donne envie de se jeter du toit, que les mecs zonent et ne travaillent pas, mais la fraternité elle est là. La solidarité, l'entraide, tout ça on connaît. Voilà ou me mènent mes pensées lorsque j'observe La Tour De Contrôle.

- Ça m'avait manqué, je lâche dans un chuchotement a peine audible.

Le cortège finis par se disperser et on se donne tous rendez-vous le lendemain. C'est un moment intime qui arrive et peu de gens sont conviés même si, a des grades différents, ils forment pour moi une famille.


*.*



Pas relu mais vous avez du le constater. J'ai balancer ce chapitre en folie car j'ai fait la connerie de vous le promettre sur snap pour 20h (je sais que j'ai 9 minutes de retard).


...VOTES & COMMENTAIRES...

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