Unstable (suite de twisted)

Chapitre 5

"Je suis Walter," Dit mon propriétaire à tous, "Je possède cet appartement. J'ai reçu plusieurs plaintes à propos du bruit ici, et j'apprécierais vraiment que cela cesse."

"Toutes nos excuses," Liam prit la parole, sonnant désolé. "Ça ne se reproduira plus."

"Il ne vaut mieux pas que ça se reproduise." Lui dit Walter. "Si c'est le cas, vous allez devoir partir. Je ne supporte pas-"

"-Nous vous avons déjà dit que ça ne se reproduira pas." Le coupa brusquement Harry, ses yeux verts se plissant et fusillant Walter. Je savais que Harry n'aimait pas qu'on lui dise quoi faire, et encore moins qu'on le menace d'ailleurs.

Walter semblait un peu surpris par le ton de la voix de Harry, et il ôta ses lunettes un moment, ses yeux louchant sur Harry comme s'il essayait de comprendre qui il était. "Excusez-moi ?"

"Vous n'avez pas à nous le répéter pour que l'on comprenne."

Je décidai de rapidement les interrompre. "Euh, Harry à une énorme... rage de dent. Donc, il est un peu grincheux." Je sentais les yeux de Harry sur moi, mais j'attrapai les épaules de Walter et je le menai vers la porte. "Nous sommes vraiment désolés de déranger les gens. Ça ne se reproduira pas."

"Qui sont ces gens ?" Demanda Walter en passant la porte. Je le poussai doucement à l'extérieur de l'appartement, ma main sur la poignet, prête à refermer la porte.

"Ce sont mes... invités."

"Je ne savais pas que vous fréquentiez des gens comme ça."

"Ouais, les apparences sont parfois trompeuses, pas vrai ?" Demandai-je, en forçant un petit rire quand je réalisai ce que je venais de dire. Je me raclai la gorge et commençai à fermer la porte, marmonnant un au revoir. La dernière chose que je vis était Walter s'éloignant avec de courtes enjambées, son peignoir bleu devenant de plus en plus petit au fur et à mesure qu'il avançait.

"Très bonne fille, Claire." Me félicita Harry. Je sentis ses bras s'enrouler autour de ma taille par derrière, ses lèvres frôlant mon oreille. "Dommage que l'homme ait une existence aussi pitoyable. Sinon, je l'aurais tué juste pour m'avoir parlé comme ça."

"Tu ne sais rien de lui." Murmurai-je, en fronçant les sourcils.

Harry rigola doucement derrière moi, ses bras me tournant pour que je lui fasse face. "Je peux lire les gens. J'ai immédiatement vu que l'homme pense vraiment posséder les lieux. Il croit vraiment que ce putain de trou à rat lui appartient. Je trouve ça assez amusant parce que je peux aussi te dire qu'il a une vie pathétique, et utilise tout son temps libre pour fourrer son putain de nez dans les affaires des autres." Sa voix s'éleva un peu, ses jurons augmentant quand il me lâcha et repartit vers le salon.