Episode 11: « Radio SOS ».

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Cette épisode va alterner entre des événements présents et passés. Les événements passés seront placés entre crochets comme ceux-ci{} pour éviter de s'y perdre, bonne lecture. 😇😉

Dans la voiture militaire, au petit matin, c'était Bratislava qui conduisait. Luka était sur le siège passager et Carla était allongée sur les quatre sièges arrières. Elle envoyait une balle en l'air et la récupérait, comme pour passer le temps. Au bout d'un moment, elle perdit en patience et se redressa, avant d'engager la conversation:
« Dites-moi, vous pensez qu'on va trouver beaucoup, là où on se rend?
-Question basique avant une mission de ravitaillement. Et personne ne peut jamais y répondre, répondit Bratislava.
-Luka, dis-moi que tu peux me donner une réponse plus poussée?
-Moi que tu peux me donner une réponse plus poussée ».
Luka et Bratislava rigolèrent comme deux imbéciles et se tapèrent dans la main.
« Tu me désespères, rigola Carla ».

   Ils continuèrent leur route en se faisant des batailles de blagues nulles. Ils s'amusaient, leur petit trio savait toujours donner le sourire. Puis Bratislava annonça, au bout d'un moment:
« On arrive d'ici cinq minutes.
-Ok, on ouvre l'œil, répondit Luka ».

{Aux premiers jours de cette apocalypse, le petit groupe de Petru était sur la route. Le Corse était au volant de son camion à côté de son ami Shawn. Les deux filles étaient derrière. La radio brisait le silence mais au bout d'un moment, elle se coupa elle aussi.
« Merde, ça sent vraiment la fin...
-La fin de quoi, exactement? Demanda Shawn.
-Des humains. De notre vie et de notre société. Rien ne sera plus jamais pareil.
-Excusez-moi de vous déranger, mais on va où, en fait? Demanda Alicia en les interrompant.
-On cherche des survivants, on trouvera une solution quelque part.
-Pourquoi ne pas simplement se cacher en haut d'un immeuble? Proposa Maëlle.
-Son idée n'est pas bête, souligna Shawn.
-On devrait se trouver une vraie communauté de survivants, affirma Petru.
-D'un côté, je te comprends. Et de l'autre je me dis que ce serait le meilleur moyen de nous éparpiller, dit Alicia ».
Personne ne savait exactement quoi faire, mais la voiture roulait toujours sans réel but.
« Donc on fait quoi? Demanda Maëlle ».}

« C'est quoi cette merde? Demanda Luka ».
   La voiture militaire s'arrêta devant l'entrée du petit quartier pavillonnaire où elle devait aller. L'entrée était grillagée et il y avait des zigzags de fils barbelés derrière les grillages. Et après ces zigzags, de nouveaux grillages.
« C'est quoi cet endroit fermé? S'étonna Bratislava en ouvrant sa porte.
-Attends, ça peut être dangereux, avoua Carla.
-Elle a raison, Bratislava. Ça pourrait être un guet-apens.
-Alors on fait quoi?
-On y va à trois ».

   Quelques temps après, Bratislava armé de sa nouvelle hache, Luka d'une lance de Fort Hood et Carla de son bâton de combat, se rendirent devant le grillage.
« Bon, s'il y avait des snipers, on le saurait déjà certainement, affirma Bratislava en agitant les grilles.
-Il va falloir passer par-dessus pour rentrer dans le quartier.
-Je reste persuadée que c'est un piège.
-Alors aide-nous à mourir, Carla ».

Quelques minutes après encore, ils étaient en train de marcher dans le chemin des fils barbelés. Luka commença à se poser les bonnes questions:
« Qui, et pourquoi?
-Tu parles de cet endroit? Demanda Carla.
-Non, du département de Moon. Évidemment que je parle de cet endroit!
-Ne sois pas antipathique, calma Bratislava.
-Oui, mais attends. Pourquoi quelqu'un aurait protégé ce petit quartier comme ça, et qui a fait ça? Un fou?
-Cette hypothèse n'est pas à écarter, affirma Carla.
-Ça pourrait tout aussi bien être quelqu'un qui tient à survivre, corrigea Bratislava.
-Tu as raison ».
   Ce que venait de dire Bratislava allait être contredit. À l'instant commencèrent à grésiller  les hauts-parleurs présents dans le village.

The walking dead : Alden.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant