Episode 1: « Les morts ont raison de toute politique ».

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La ville était silencieuse. Quelle était cette grande ville? Les grues ne bougeaient plus, un immeuble s'était cassé au niveau de son étage médian, et la partie supérieure s'était écrasée sur l'immeuble à sa gauche. Quelle pouvait bien être cette ville? Que s'était-il passé? L'apocalypse, comme partout.

Alden, Camille et Pauline marchaient en frôlant un immeuble. Pauline fit remarquer quelque chose silencieusement à Alden qui lui dit:
« Bien vu Pauline, j'y vais ».
Alden prit son couteau en main et le planta dans le crâne d'un mort. Il fit ensuite signe aux autres de le suivre, Camille prit la parole:
« Il nous reste encore beaucoup de marche, comme ça?
-Trente minutes, peut-être plus.
-Tu n'es pas censée être une guerrière, Camille? Demanda ironiquement Pauline.
-Euh... Oui mais j'avouerais que là, j'ai un peu la flemme.
-Bon, plus vite on sera arrivé, plus vite Camille arrêtera de se plaindre, rigola Alden.
-Tu as raison, Alden, allons-y ».

Autre part dans la ville, Corso était accompagné de Bratislava et Luka. Ils étaient dans le grand hall d'un hôtel. Bratislava exprima la première remarque:
« C'est joli, ici.
-Bratislava deviendrait-il fleur bleue?
-Ta gueule, Luka.
-Je crois que je commence à prendre ce que Kaï m'a dit au sérieux... Vous êtes insupportables, tous les deux, affirma Corso.
-Je n'ai pas demandé à être avec la starlette, moi! Dit Bratislava.
-Tu crois que je voulais être avec toi?
-Ne me parle pas!
-Je suis le seul à trouver cela étonnant que, malgré votre relation de chiens, depuis la guerre de Kicimetyra, vous vous êtes retrouvés ensemble dans Toutes vos missions, sans exception?
-Riley ou Éden doivent avoir un humour qu'on ne comprend pas, affirma Luka ».
Corso rigola gentiment. Luka et Bratislava s'échangèrent un regard... électrique.

Riley était accompagné de Julian et Jones, autre part encore dans cette ville. Jones acheva un mort d'un coup de club de golf et reprit sa route, en suivant les deux dirigeants. Julian souhaita parler de la mission avec Riley:
« Tu es sûre de toi, en venant ici, Riley?
-Comment ça?
-On ne sait pas si on trouvera vraiment des survivants.
-Nous te sommes venus en aide, il y a un mois, je ne sais pas si tu t'en souviens. Nous viendrons en aide à ces personnes aussi.
-Ils nous ont ouvertement dit qu'ils étaient en proie à une grande menace. Et si, entre deux, ils s'étaient fait colonisés par un autre peuple? Et si ceux qui nous accueillaient n'étaient pas bienveillants à notre égard?
-Julian! Nous irons à la communauté du groupe scolaire Abraham Lincoln, que tu le veuilles ou non.
-Appelles plutôt cette communauté « Lincoln » ou « l'école » parce qu'il sont bien gentils avec leur nom à rallonge, mais voilà quoi, interrompit Jones.
-...
-Riley?! Tu m'en veux encore pour ça? Il va bien falloir que tu me répondes un jour!
-Riley, il est jeune, pardonne-le, ajouta Julian.
-Dépêchons-nous de rejoindre la communauté de l'école, ordonna Riley ».
Riley accéléra le pas, sans laisser le choix aux autres de faire pareil. Mais pourquoi en voulait-elle tant à Jones?

À Utopia, tout semblait plus tranquille. Lisa servait Aaron et Archibald dans le bar de Kaï et s'assit avec eux après avoir demandé:
« Kaï, je peux faire une pause?
-Oui, vas-y Lisa! ».
Elle embrassa Aaron qui lui dit:
« Tiens, tu es rayonnante, aujourd'hui, bébé.
-Merci, Aaron, tu me sembles plus fermé, toi, en revanche.
-Oui, je lui dis depuis tout à l'heure mais il ne veut pas m'écouter, ajouta Archibald.
-Bon d'accord, j'avoue que je ne suis pas très bien à l'idée que presque tous les autres soient partis en ville sans moi, je voulais vraiment aider à retrouver cette communauté.
-C'est juste pour ça?
-Archie! C'est quand même quelque chose, s'énerva Lisa. Mais regarde, Aaron, avec ton bras en moins, la ville est devenue trop dangereuse.
-J'ai l'impression que mon bras en moins est l'excuse que tout le monde utilise pour m'empêcher de faire quoi que ce soit...
-Aaron, comprends nous, on s'inquiète pour toi.
-Et pourtant il n'y a pas de quoi.
-Ils ont peut-être aussi un peu peur des jeunes depuis la bourde de Jones de l'autre jour, avoua Archibald.
-Tu appelles ça une bourde? Demanda Aaron, offusqué.
-Évidement, c'était une erreur, comment appelles-tu ça, toi?
-Une connerie sans précédent ».
La tension semblait monter, Lisa commença à boire dans son verre en essayant de se faire toute petite. Mais qu'avait bien pu faire Jones?

The walking dead : Alden.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant