The walking dead : Alden.

Episode 15: « Supprimer l'artillerie ».

Une sirène résonnait au sein du département de Moon, dans cette nuit illuminée. Sun marchait d'un air déterminé dans la ville, Michael le suivait de près. Sun parlait en marchant sur ce pas décidé:
« Je veux qu'on enferme le professeur Jacquie Duston et Cassandra, ils étaient peut-être au courant, on les interrogera. Ou non, je les interrogerai!
-Je ferai passer le message.
-Bien, et j'espère que toute une équipe m'attend devant le portail, on doit les rattraper et les démolir s'il le faut.
-Oui, vous avez raison.
-Je le sais.
-Où allons-nous?
-On va chercher Carla.
-Pourquoi?
-Jones pourrait lui avoir dit d'importantes choses sur leur départ. Déjà qu'il lui a parlé de la virginité de Camille ».
Sun ne toqua pas à la porte de la maison de l'espagnole, il mit un grand chassé dedans et vit la dame qui avait renseigné Jones auparavant:
« Ma chère dame, où est Carla?
-J'ai bien peur que Carla se soit évadée avec Jones, comme il l'avait écrit sur ce mot qu'il a déposé hier.
-Un mot?! Vous étiez au courant?
-Je pensais que ce n'était qu'une façon pour Jones de faire venir Carla vers lui ».

Sun tenta de se calmer un instant, mais il tira une balle entre les deux yeux de la dame. Il fit signe à Michael de s'occuper du corps et dit d'un air décidé:
« Si Carla est bel et bien partie, il n'y a plus qu'une chose à faire, je ne veux personne qui sorte les suivre. Placez toutes les forces armées au hangar de l'artillerie.
-Bien, je m'occupe du corps et je fais cela.
-C'est une grande qualité pour toi d'être fidèle, Michael. Je t'en félicite.
-Euh, merci... ».
Sun tapota l'épaule de son second et il sortit sans même fermer la porte de la maison. Son visage affichait un désir de brutalité et de meurtre, il était un réel psychopathe meurtrier. Qui plus est dangereux pour ceux d'Utopia... Et même pour les siens, et pour les étrangers...

Les étrangers, Célia et Malvina. Il fut un temps où les deux filles vivaient ensemble une vie de filles qui errent, comme la qualifiait Célia. Un jour, elles étaient en train de marcher sur une piste de golf, sans doute une étape de leur chemin. Malvina vit un rôdeur arriver mais elle lui planta sa pelle dans le crâne. Célia rigola nerveusement, Malvina s'en étonna:
« Pourquoi tu ris?
-Non, rien.
-Allez, dis.
-Je ne sais pas, ça m'étonne que tu utilises toujours cette pelle.
-Elle est pratique, cette pelle.
-Tu ne voudrais pas trouver une vraie arme?
-Ton arme tire des petites flèches mignonne, je te rappelle.
-Des petites flèches mignonnes, mais oui, ce n'est pas ce qu'en pensent les mordeurs, en tout cas.
-J'ai le droit de rire à mon tour? Parce que ça m'étonne que tu les appelles toujours ainsi.
-Quoi, ils mordent, c'est bien ça, tu crois que c'est mieux de les appeler comme tu les appelles? Comment tu les appelles déjà?
-Les réveillés ou les contaminés, en fonction de s'ils se sont réveillés de leur mort ou de s'ils ont été mordus, simplement.
-Et si tu ne les connais pas, comment tu sais si tu dois les appeler les réveillés ou les contaminés? Hein professeur Malvina!
-Ne m'appelle pas comme ça, ah ah! Mais en vérité, il suffit de voir s'ils ont été mordus ou pas, simplement.
-Parce que tu as le temps de voir ça, toi? Et imagine que ton mordeur a juste été mordu discrètement à la cheville, tu ne le remarques pas et tu l'appelleras le réveillé alors que tu devrais l'appeler le contaminé, hein!
-Tu forces, Célia. Appelons-les les mordeurs.
-Voilà, c'est plus simple comme ça.
-Tu me casses la tête, Célia ».
Célia et Malvina rigolèrent ensemble. Elles étaient devenus de réelles amies. Elles survivaient ensemble et étaient solidaires. Elles savaient rire, ce que de nombreuses personnes avaient oublié dans ce monde.

Du temps avait coulé sous les ponts depuis cette période de l'apocalypse. Une nouvelle journée s'était passée sans problèmes et le soleil commençait à décliner. Et actuellement, dans le van, Alden prit la parole et réveilla Victor au passage:
« Ça ne vous paraît pas louche que personne ne nous ait suivi?
-Absolument pas. S'ils savent que je suis avec vous, ils vont juste barricader tous les accès au hangar de l'artillerie, répondit Carla.
-Mais nous n'avons pas d'autres choix stratégiques que de nous attaquer à ce hangar, rappela Jones.
-On verra ce qu'en dit Pauline. Après tout, c'est elle, la leader à Utopia ».
Alden, après avoir dit cette phrase, riva à nouveau son regard sur la route, il suivait une petite voiture, conduite par Riley et non plus par Camille. Cette dernière, sur le siège passager, semblait toute excitée et faisait part de son excitation à sa pilote:
« T'en reviens, toi?! On va pouvoir tous se retrouver à Utopia enfin!
-Oui, je comprends ton excitation, mais j'essaye de ne pas me tromper de route, je te rappelle.
-Tu vas retrouver Éden, et Alden!
-Et Victor...
-Quoi, Victor? Ne me dis pas que tu penses qu'il causera des soucis à Utopia.
-Je ne sais pas comment Pauline va réagir.
-Elle sera tellement occupée à être joyeuse qu'elle oubliera totalement les problèmes autres et anciens, j'en suis certaine!
-Je suis sûre qu'Alden aurait dit ça.
-Pourquoi tu dis ça?
-Je ne sais pas trop, je pense ».
Riley avait calmé Camille avec ces quelques mots. La jeune semblait avoir retrouvé des allures d'adolescentes, elle était toute contente et son attitude était presque enfantine. Rien à voir avec la Camille habituelle, cela faisait plaisir à Riley...