The walking dead : Alden.

Episode 8: « Le prix à payer ».

Snow était ce genre d'hommes qui aimait quand tout était carré, il était loyal et dirigiste, c'était un bon leader. Pour cela il traversa bien trop d'états lorsqu'il retrouva Vladimir.
Il ne savait pas encore pour ce qui était arrivé entre Sun et Thomas dans le hangar.
   Mais le quad était finalement arrivé quelques minutes après le coup de feu qui avait été tiré, ils avaient tous les cinq sautés du véhicule en marche. Snow, Alden, Éden, Barnabas et Ilyana. Ce fut le dirigeant d'Utopia qui rentra en premier:
« Qu'est-ce que c'était que ce bruit?! Enragea-t-il sur le pas de la porte.
-Du calme, du calme. L'échange peut toujours être fait? ».

C'était Ismaël qui demandait cela. Il était assis au bout de la table de la cabane avec Sarah. Ils étaient tout calmes mais semblaient contenir quelque chose, surtout quant à l'arrivée clandestine de Vladimir, désormais attaché sur une chaise à côté de Riley.
« Qu'est-ce qu'il fait là? Demanda Alden.
-Ce n'est pas à nous qu'il faut demander, répliqua Sarah.
-Vladimir, c'est quoi cette histoire?
-Ilyana... Je refusais de vous laisser partir, ton frère et toi.
-Vlad, non... ».
Alden disait cela avec une telle déception qui se lisait dans sa voix et dans ses yeux.

Ismaël reprit les affaires:
« On y va?
-Très bien. Cet échange va être un deux contre deux? Demanda Snow.
-On verra pour cela. J'espère bien que vous n'êtes pas armés.
-Je n'en prendrais pas le risque.
-Pourtant notre cher ami l'a pris, lui.
-Nous ne parlons pas de lui, désormais.
-Éden? interrompit Sarah.
-Oui?
-Comment tu vas? Je t'avais laissé dans un mal état à Fort Hood.
-Ça va comme ça peut aller.
-Je m'inquiète pour toi, pas besoin d'être condescendent.
-Je préfère avoir un ton condescendant qu'être un con qu'on descend.
-Tu as déjà pensé à faire carrière dans le rap? ».
La tension montait, c'était ici la volonté d'Ismael et Sarah... Mais pourquoi?

Pendant ce temps, à Fort Hood, Bratislava, Luka, Carla et Jones veillaient sur Camille qui se réveillait petit à petit.
« Et comment tu supportes l'attelle? Demanda Bratislava.
-Ça peut aller.
-Ça doit être embarrassant pour les mouvements, ajouta Carla.
-Je suis déjà contente d'avoir survécu.
-Et tu as bien raison, on n'aurait pas su quoi faire sans toi! Rigola Luka. En tout cas Marie a dit qu'il te faudrait un mois de rééducation.
-Je sais, et pour l'instant je suis partie pour deux semaines à ne rien faire...
-Et ça ne t'ennuie pas?
-C'est le prix à payer, on ne se prend pas une balle dans l'épaule tous les jours.
-En parlant de prix à payer, j'en connais un qui doit payer, interrompit Jones.
-Qu'est-ce qui nous empêche d'aller le tuer comme il a tué Julian et les autres? Demanda Carla ».
Rien ne les empêchait, à part les gardes, Antonio et Thomas, comme le fit relever Jones. Puis Antonio vint les interrompre en entrant en trombe dans la salle:
« J'ai besoin de vous! C'est Sun, il vient d'assassiner Thomas! ».
La nouvelle offusqua la petite assemblée.

Et Octave était tranquillement en train de lire, dans le salon de sa petite résidence. Seul Mark était avec lui, dans sa chambre. Ce dernier avait des écouteurs et écoutait de la musique tout en lisant aussi. Il ne remarqua pas Sun, qui était là, près de lui, et qui se jeta sur lui pour l'étouffer.
Octave n'entendait rien, c'était un meurtre silencieux. Sun empêchait Mark de bouger tout en l'empêchant également de respirer. Octave finit par entendre les coups que Mark s'efforçait de donner dans son matelas pour donner l'alarme.
« Mark? Ça va? ».
Ça n'allait pas, non.

Jones était resté pour surveiller Camille alors que Luka, Carla et Bratislava accompagnaient Antonio au hangar d'un pas cadencé.
« Antonio, explique-nous ce qu'il s'est passé, à la fin, merde! S'énerva Bratislava.
-Il faut se dépêcher!
-Mais pourquoi?!
-Je l'ai juste fait s'évanouir avec du sérum. Il peut bien vite se réveiller! J'ai déjà perdu suffisamment de temps à vous chercher! Il nous a tendu un piège. Ce n'est plus qu'un animal prêt à tout pour tuer ses opposants!
-C'est pour ça que tu voulais que Jones reste avec Camille? Demanda Carla.
-Selon toi?! ».
Puis ils arrivèrent au hangar, et là, Antonio se mit les mains derrière le crâne et semblait paniqué.
« Qu'est-ce qu'il y a? Demanda Luka.
-Bordel! Il n'est plus là!
-Putain de merde! ».