Unstable (suite de twisted)

Chapitre 2

"Comment ça se fait que tu es en vie ?" Demandai-je, dans un faible murmure, mes lèvres bougeant à peine. .

"Il ne devrait pas être en vie." Explosa Perrie derrière moi, en essayant de se mettre devant moi pour le battre de nouveau avec l'oreiller.

"Attends," Lui dis-je, en tendant mon bras pour la maintenir loin de lui. La mâchoire de Louis était contractée en me regardant, voyant mon visage sain et sauf, le comparant silencieusement au sien.

"Pense-tu honnêtement que des barreaux pouvaient nous retenir ?" Répondit Louis avec un sourcil levé.

J'ouvris la bouche pour répondre, mais à la place, une autre question sortit. "E-Est-ce que tout le monde est vivant ?"

Son visage se détendit, juste un peu, et il laissa échapper un petit rire amer. Il fourra ses mains dans ses poches, ses yeux bleus se tournant pour lancer un regard noir à Perrie, qui tenait toujours l'oreiller serré dans ses mains. "Ecoute, je ne suis pas venu ici pour me battre. Je sais que cela peut paraître choquant, mais je suis venu ici pour une raison différente."

"Il ment." Accusa Perrie.

Mais je pouvais voir qu'il était sincère. La colère s'était dissipée dans ses yeux, et tout son corps s'était relaxé.

"Mais je vais me battre," Explosa Louis, en pointant son doigt vers Perrie. "Si elle revient vers moi avec ce putain d'oreiller."

"Perrie, baisse cet oreiller." Marmonnai-je.

"T'es folle ?" Répondit Perrie, le baissant un peu. "On ne peut pas le laisser dans notre appart ! Tu te souviens qui est ce mec ?"

"Je suis Louis Tomlinson." Dit Louis souriant d'un air moqueur.

"Et je vais encore te frapper avec ce coussin," Riposta durement Perrie, en essayant d'aller devant moi.  "Espèce de bâtard arrogant."

Au cas où vous n'aviez pas remarqué, 'bâtard' était l'un des mots préférés de Perrie.

"C'est ça," Grommela Louis avant de tirer quelque chose de sa poche. Mon souffle se coupa quand il pointa un pistolet droit sur Perrie, son visage n'était plus sympathique ou gracieux, il était maintenant mortel et stoïque. "Baisse ton oreiller maintenant." Sa voix était maintenant calme et mystérieuse, stable et uniforme. Ses yeux bleus étaient froids, la mettant au défi de s'opposer.