Tome IV : Se fondre dans la masse [Link x Reader]

Chapitre 5 - Sav'otta !

Sav'otta mes amis comme diraient les Gerudos !

J'espère que vous allez bien ^^. Je suis désolée de poster aussi tard, je sais que la majorité d'entre vous (enfin je crois) sont plutôt jeunes (je compte en-dessous de 16 ou 17 ans) et ils ne pourront pas lire ce soir (puisqu'il est tard et avec les parents, l'école, tout ça tout ça... J'ai connu ne vous en faites pas). Mais moi, je suis dans mon foutu train pour Paris donc j'ai le temps x).

Donc, merci à ceux qui mon laisser un gentil message "tu postes quand ?" parce que j'avais zappé, vraiment. Mais, comme je déteste ne pas être régulière, je le fais maintenant !

Donc, faites vous plaisir XD.

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Précédemment :

« Non ! Ce n'est pas du tout ça ! Je- ! » Elle se tut. Devait-elle parler de leur 'arrangement' à d'autres ? Ce n'était pas très sûr... Elle choisit de se taire.

« Alors, qu'est-ce que c'est, hein ?! » s'énerva l'un d'eux en avançant vers elle alors qu'il faisait craquer ses doigts.

« Tu penses qu'en arrivant ici, tu pourrais nous voler nos places ? Tu penses réellement que les paysans comme toi sont utiles dans la garde ? Ils finissent écuyers ou secrétaires et c'est tout ! » la menaça-t-on. Elle recula, ne pouvant pas faire le poids face à ses trois agresseurs.

« Tu as peur ? Tu veux t'enfuir ? » souffla l'un d'eux. « Espèce de lâche ! » hurla-t-il en se jetant sur elle.

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(T/p) eut à peine le temps de lever les bras devant son visage pour le protéger que le garçon se jeta sur elle. Elle sentit toute sa masse s'abattre sur ses frêles épaules et ses jambes ployèrent. Elle se retrouva rapidement plaquée au sol, son assaillant la coinçant à terre. Elle eut le temps de le détailler pendant leur chute. Il était grand, blond, carré d'épaules et avait des tâches de rousseurs.

« C'est ça, hein, en fait, tu es un couard ! » s'exclama-t-il en balançant un premier coup contre son bras droit devant elle. Il voulait lui faire baisser sa garde afin d'atteindre son visage. C'était certain. Le visage de la jeune fille se tordit de douleur à l'impact. Déjà qu'elle était blessée ! Cependant, elle retint son cri de douleur, beaucoup trop féminin, au fond de sa gorge. « Allez, défends-toi, qu'est-ce que tu attends pour nous montrer ce que tu as fait au tournoi ? » reprit-il en s'acharnant sur les avant-bras de sa proie. (T/p) resserra les dents et intercepta le prochain coup de poing de son adversaire dans sa propre main. Elle dû y mettre pas mal de force mais cela eut le mérite d'étonner son assaillant. Il s'immobilisa une fraction de seconde. C'était sa chance. Elle releva ses jambes pour les rabattre contre le sol, ce qui lui donna l'élan suffisant pour se redresser, empoigner les épaules du garçon et le pousser au sol à son tour. Elle se retrouva au-dessus de lui et le fusilla du regard.

« Je ne pense pas que se battre soit nécessaire » grogna-t-elle. « Je ne vous ai rien demandé et vous ne me connaissez pas » siffla-t-elle avec dédain.

« Je sais déjà que tu viens de la campagne. Comment est-ce que tu as pu te payer le voyage jusqu'ici, hein ? Ta mère s'est vendue aux hommes qui voulaient bien d'elle ? » se moqua-t-il. Les yeux de (T/p) s'écarquillèrent. Sa main partit toute seule, se resserrant en un poing au passage avant qu'elle ne l'assène de toutes ses forces sur la pommette du salop sous elle. Elle sentit son poignet, déjà fragilisé, se tordre légèrement et elle l'attrapa dans son autre main pour soulager la douleur. Un cri de souffrance s'échappa de la bouche du garçon sous elle qui ferma l'œil proche du coup.