Tome IV : Se fondre dans la masse [Link x Reader]

Chapitre 1 - Malgré tout

Voici le dernier chapitre qui sera publié dans le rythme effréné de cette fin de semaine. Je tenais à vous le mettre afin que vous ayez un véritable aperçu du monde que je suis en train de façonner.

Demain, je retourne en cours et nous reprendrons la publication hebdomadaire !

Bonne lecture !

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Précédemment :

Et souviens toi, choisis ta voie.

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PDV externe

« Maman ! Je veux faire comme papa ! » s'exclama une petite fille aux cheveux (c/c), relevés en une queue de cheval courte. Elle tirait le bas de la robe de sa mère qui tenait un panier rempli de fruit dans ses mains.

« Doucement mon ange, tu vas me faire renverser ce que je tiens » l'avertit gentiment l'hylienne en baissant les yeux vers l'enfant. Cette femme était grande et fine et portait une robe grisâtre, surmontée d'un tablier. Ses traits étaient marqués par le soleil et l'âge, signe qu'elle travaillait de longues heures à l'extérieur. Ce n'était pas étonnant pour une famille de paysan cultivant la terre. Elle tourna son regard vers le sentier passant à quelques mètres de chez eux. Elle soupira en voyant la raison provoquant tant d'extase chez sa fille de 7 ans : la garde d'Hyrule.

« Dis maman, tu penses que je pourrais me battre comme papa et repousser les méchants ? » demanda la petite (T/p) sans quitter la délégation de cavalier qui avançait au pas. Un soupir lui répondit.

« Sûrement ma chérie... Sûrement... » lui répondit sa mère en reprenant son activité. Elle devait encore récolter un quart du champ ou elle n'aurait pas fini pour la saison des pluies et tout pourrirait sur place. Elle savait que son mari était très occupé par son poste de garde et que sa place leur permettait de subvenir à leur besoin. Seulement, à cause de ses longues absences en journées, elle devait s'occuper des cultures, seule. Elle ne s'en plaignait pas mais ce n'était pas facile tous les jours. Elle savait qu'il partait avant le lever du soleil et rentrait après son coucher. Heureusement qu'ils habitaient en périphérie de la citadelle d'Hyrule ou la distance ne lui aurait pas permis de faire l'aller-retour quotidiennement. Elle était consciente de l'admiration que sa fille portait aux soldats mais cela ne restait qu'un rêve d'enfant. Plus tard, elle comprendrait que les femmes ne pouvaient pas devenir soldates et elle renoncerait à cette idée puérile. Elle se trouverait un charmant jeune homme à épouser, pourquoi pas un soldat, et elle reprendrait l'affaire familiale à son tour. Pour l'instant, (T/p) n'avait que 7 ans, elle pouvait bien rêver, cela ne ferait de mal à personne et l'aidait à supporter l'absence de son paternel. Tant qu'il ne s'agissait que de ça, tout allait bien non ?

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« Maman ! Dépêche-toi ou nous allons rater le premier combat ! » s'écria une fillette de 12 ans. Elle attrapa la main de sa mère et la tira à sa suite à travers la foule. Ses pas assurés entrainaient la plus âgée qui peinait à garder le rythme.

« (T/p) ! Ralentis, ce n'est ainsi que dois agir une jeune fille ! » la réprimanda sa mère en empoignant sa main pour la faire repasser au pas.

« Mais maman, le combat de sélection va bientôt démarrer ! » s'exclama-t-elle en sautillant sur place. Sa robe marron en lin se soulevait en même temps que ses petits sauts la faisaient décoller du sol. La joie irradiait de ses yeux et son sourire dévorait son visage. Elle avait tellement insisté pour venir voir l'évènement que sa mère n'avait pas pu refuser. Cela faisait plus d'un mois qu'elle avait prévu de venir et qu'elle avait négocié pour obtenir ce qu'elle voulait. Sa mère n'avait pas résisté longtemps en face de son acharnement. C'était peine perdue... Elle était aussi butée qu'une chèvre ! Ainsi, elles se retrouvaient dans la citadelle d'Hyrule pour la journée. La ville était bondée à cause du tournoi de sélection. (T/p) semblait comme un poisson dans l'eau tandis que sa mère se sentait à l'étroit entre ces murs de pierres et la foule. Finalement, elles arrivèrent au niveau des tribunes en pressant le pas et réussirent à trouver une place avec une bonne vue sur l'arène où se déroulait le tournoi. La foule afflua de plus en plus, puis, un homme en armure se plaça au centre du terrain pour s'adresser au public.