Chap 52

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Bon...Je comprend que cela fait beaucoup de choses à avaler, laissez moi vous expliquer, même si je n'en ai pas très envie. Pour cela, revenons quelques mois auparavant : Nous sommes deux ou trois semaines avant le bal de Noël, j'avais laissé tomber mes recherches sur Barnabé, étant trop inquiète pour Harry, car cet idiot n'avait rien trouvé de mieux que réussir à se faire choisir pour être le second champion de Poudlard ! Je gardais un œil sur les trois garçons que je suspectais mais pas plus, n'ayant plus eu de confrontations récente avec un quelconque individu sorti de nulle part. 

J'avais également décidé de ne pas psychoter plus que nécessaire et de ne pas commencer à voir le mal dans chacun des élèves des délégations étrangères, même si je n'appréciais pas réellement ces personnes. Je me forçais à être courtoise avec ceux à qui je me retrouvais contrainte d'adresser la parole...C'est à peu près à ce moment qu'intervient Viktor Krum. Le professeur McGonagall venait de nous informer que le bal de Noël allait avoir lieu, je comprenais mieux la nécessité d'une robe de soirée. J'avais pensé à l'annonce du tournoi que ce serrait pour la remise des prix ou quelques chose dans ce goût là. J'étais contente, enfin quelques choses qui allait apporter un peu de joie dans le château, même si la première tâche avait bien rempli son job et que nous avions tous hâte de voir la suite. 

Cédric était l'autre champion de Poudlard, l'officiel pour tout dire et j'avoue, j'avoue mettre dit dans un coin de ma tête que Harry pourrait lui régler son compte. J'avais par la suite vu ses performance et le problème de la survie de Harry avait de nouveau reprit sa place principale dans ma tête. Le fait que Ron était allé s'excuser auprès de ce dernier avait considérablement amélioré l'ambiance générale et avec le bal de Noël qui se rapprochait, je n'avais pas été aussi enthousiaste depuis longtemps. 

Me laissant porter par l'ambiance frivole, la robe, la danse, le garçon, j'avais finalement accepté que Parvati me lisse les cheveux et que Lavande tenant à me maquiller "légèrement". J'avais ainsi promis à Fred un petit changement pour le grand soir. Pour ce qui était de Fred, tout allait pour le mieux, j'avais fini par lui parler de mes recherches et il m'avait assuré qu'il était là pour me protéger. Son assurance avait terminé à me faire sentir en sécurité autant qu'il était possible dans une école de sorcellerie...Quelques minutes après l'annonce de McGonagall, Fred, une main sur le cœur, avait solennellement mis un genoux à terre et m'avait demandé de l'accompagner au bal. J'avais bien entendu accepté, étant pour moi tout naturel et ÉVIDENT que nous irions ensemble. 

J'avais cessé d'aller à la bibliothèque fréquemment, ne m'y rendant même plus que par stricte nécessité et travaillant désormais dans la Salle Commune...La raison ? Un champion à la renommée insupportablement mondiale, qui ne trouvait rien d'autre à faire que de passer ses journée à lire à MA table. De surcroît, il emmenait avec lui toute une vague de supportrices endiablées qui, plus ou moins cachées dans les rayons, rendaient impossibles toutes tentatives de concentration. Elles produisaient un brouhaha continu qui faisait penser de très près à une basse-cour particulièrement bruyante...Ne vous méprenez pas ! Je n'avais pas abdiqué sans combattre ! Mais après avoir discuté avec Mme Pince, puis avec la professeur McGonagall, il apparut évident que la seule façon de travailler tranquillement était de partir car le règlement ne pouvait décemment interdire l'accès à la bibliothèque à une quinzaine de filles pour la raison malheureusement non valable qu'était, la pratique du fan-club intensif.

A la suite de cet épisode je dois vous avouer que même si avant je ne portais pas déjà Viktor Krum dans mon cœur, il n'était maintenant soutenu que par des ficelles pendant lamentablement à mes chaussures : il était descendu bien bas dans mon estime, lui, ses muscles définitivement trop développés pour ne pas être amplifiés à l'aide d'un sort et sa bande de pouf cancanante. Ce qui m'étonna le plus par conséquent, arriva quelques jours après que j'eusse décrété mon aversion haut et fort devant mes amis. Le joueur de quidditch vient me parler, ou plutôt me baragouiner, compte tenu de son accent très prononcé. J'étais assise au bord du lac, à l'ombre d'un chêne, mes livres autour de moi. Il m'avait apostrophée soudainement, toussotant poliment et me faisant sursauter. 

Pire que les Sangs de BourbeNơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ