Levi et sa copine, Petra, sont sur la paille. Afin d'assouvir le besoin permanent de fric, ils enchaînent les petits boulots. Bien que Petra soit un peu limitée dans ses réflexions, elle travaille en tant que caissière chez Lidl ou CocciMarket, selo...
Pourquoi Pôle-Emploi m'avait envoyé ici déjà ? Tiens ça me revenait, plus d'allocation chômage et surtout la pire prof de sciences naturelles qu'il puisse exister en ce bas-monde qui me voulait en tant que nettoyeur professionnel.
« T'sais mon gars, tu devrais mettre tes talents à profit, m'avait-elle annoncé pendant que je nettoyais sa salle de bain infectée par la peste et le choléra réunis. »
Ils étaient tous laids avec leur petite bite de puceau de merde. Je les aimais déjà pas.
Je détestai la rentrée.
Surtout en tant qu'agent d'entretien.
J'étais surtout une vulgaire femme de ménage pourvu d'un pénis.
Tandis que les élèves rejoignaient leur amphi, j'entrai en trombe dans celui où Hanji donnait cours habituellement et l'attaquai avec le manche de mon aspirateur.
« Sale pute, c'est ce que tu mérites pour m'avoir fait atterrir ici, criai-je en la brutalisant à coup d'aspirateur.
— Je vous présente Levi, dit-elle calmement épaulée d'un micro à l'intention de ses élèves, la femme de ménage qui est en fait un homme de part son organe reproducteur masculin. Vous voyez, Chers Élèves, il est l'exemple d'un comportement rustre et inapproprié. Si, fâcheusement, il vous prenez d'acquérir une attitude semblable à la sienne, je vous inviterai chaleureusement à prendre la porte. Maintenant Levi, si tu avais l'amabilité de prendre tes deux petits pieds de pointure 39 afin de dégager de cette classe, conclut-elle avec le sourire, m'indiquant d'un geste de main la sortie. »
M'étant fait expulser, je retrouvai avec dépit mon chariot à nettoyage que je poussais à travers les couloirs.
20 minutes qu'ils étaient arrivés, qu'ils avaient déjà tout salopé. Enfourchant mon balai, je tentai de m'envoler par la fenêtre.
Sans succès, évidemment.
Ce que je pouvais me faire chier.
Je passai Dyson, Swiffer, et frottai le sol au Cif sur quelques mètres puis jetai un bon gros seau d'eau sur la partie désinfectée. Ainsi, m'éloignant l'air de rien je me déchargeai de mes chaussures, de mon pantalon et de ma blouse et n'étant vêtu que d'un boxeur à motifs fleuris je courus en direction de la zone nettoyée et m'y jeta, jouissant d'avoir pu glisser sur une longueur époustouflante de 15,84 cm.
J'avais si bien raté mon plongeon-glissade-universitaire que j'avais juste séché le sol.
Agent d'entretien qui servait en bonus de serpillière, que rêver de mieux ?
Subitement, quelqu'un monta bruyamment les escaliers et déboula à l'autre bout du couloir, l'apercevant, je rampai discrètement me cacher dans un placard.
Première fois que je trouvais mon mètre soixante utile.
Ce quelqu'un qui se trouvait être un élève en retard, prit appui sur son chariot et reprit son souffle pendant les 16,854785621458562369852 secondes que j'avais précisément chronométré à l'aide de ma montre Casio premier prix. Il continua sa course effrénée vers sa salle de classe et contre toute attente, glissa royalement au niveau de l'endroit encore un peu humide. Il s'étala sur quelques mètres et ne bougea plus.
S'il ne bougeait plus, soit il était mort sur le coup, soit il allait bien.
Curieusement, ça me rappelait quelque chose, mais je ne savais plus quoi.
Le garçon ne se relevait toujours pas, et étant légèrement inquiet d'avoir assassiné quelqu'un à coup de malencontreuse glissade, je sortis de ma cachette toujours étant à moitié à poil.
Soudainement, le prétendu décédé se leva et, plus déterminé que jamais, reprit son sprint à travers le couloir.
« M'sieur, m'interpela t-il essoufflé, c'est où qu'est la salle de sciences nat' ?
— Vas-y pas, l'arrêtai-je en le retenant par les épaules, ça va swinguer pour toi. »
Je me reculai, pétrifié, et mon cœur rata un battement. Je m'étouffai également avec ma salive, mais, cela devait rester accessoire au risque de gâcher tout l'aspect romantique que devait avoir cette scène.
Face à moi, ne sachant trop quoi dire, il fit un 360° en piétinant sur place, et me prit gauchement dans ses bras à présent longs et musclés, me ramenant vers son torse bien plus large qu'auparavant.
Je le sentais frétiller, il avait l'air si heureux.
Il posa son menton sur mon cuir chevelu qu'il renifla et me caressa timidement le dos de ses mains devenues plus grandes que les miennes. J'enfouis à mon tour mon visage dans le creux de son cou, et enroulai mes bras autour de sa taille.
Si proche de lui, je me sentais tellement en sécurité.
Je voulais y rester pour toujours.
Il m'avait manqué.
« Pourquoi t'es à poil au juste ? me chuchota-t-il, pas que ça me déplaise, hein, juste que si y a quelqu'un qui débarque t'es viré et en envoyé en prison pour exhibition.
— Euh, hésitai-je, parce que tu m'as manqué, j'imagine ? lui murmurai-je inconvaincu.
— Et c'est aussi parce que j't'ai manqué que tu bandes, hein ? Parce que tu fais pas dans la discrétion, toi, ricana-t-il frottant sa cuisse contre ce que renfermait mon boxeur.
— T'es toujours autant un petit bâtard toi » lui dis-je en glissant ma main sous son pantalon, lui caressant du bout des doigts le haut des fesses.
Il saisit ma main baladeuse, l'ouvrit et y fourra ce qui semblait être un numéro de téléphone, puis rigola et m'embrassa, souriant bêtement contre mes lèvres. Il recula pour se diriger vers son amphi, m'envoya un baiser de la main et cria à l'autre bout du couloir :
« Au fait, Levi, maintenant je suis assez grand pour te faire des câlins tous nus, hein. »
La sonnerie retentit.
J'étais vraiment dans la merde.
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cOuCOu les gens. Oui. je viens littéralement de poster 3 chap' d'un coup. Disons que depuis ma dernière publication, j'avais zappé cet histoire pour me concentrer sur un autre ship.
*YOONMIN INTENSIFIES*
j'écris un bouquin qui s'appelle « volcano », pour ceux qui aiment le yoonmin ou même bts, c'est toujours ça. Je vous invite à lire, disons que c'est pas le même level d'écriture que Babysitting qui est du pur troll 🤡
Mis à part ça, "Babysitting" est bel et bien terminé, et putain, ça fait du bien. J'espère que de votre côté ce fut une agréable et rigolote lecture. J'vous invite à voter si ça vous a plu et j'vous souhaite une vie meilleure que la mienne.
*s'enfuie en dabbant, telle la kikou-fujoshi-delulu que je suis*
Update du 11 août : cc merci vous êtes des tarés à avoir lu cette merde, moi qui croyait que le ereri était mort 😭 en plus vraiment vous tombez à pic je viens de me faire larguer, merci énormément de vos commentaires qui me font penser à autre chose 🥰
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(c moi (sans filtre évidement)) on se reconstruit comme on peut 🤡🤡💅🏻💅🏻
