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10 ans

Plus jamais je n'attendrai d'Eren sauvage à la sortie de l'école.

En plus, j'avais des bâtonnets surgelés de Findus coincés entre les cuisses, ce qui augmentait fortement mon taux de charisme et de crédibilité. Ma main droite quant à elle, demeurait occupée par un magnifique sachet format familial de vermifuge, pour le glamour, ainsi qu'un sac rempli de courgettes à moitié prix dans la main gauche, juste pour le charme et accessoirement, pour donner un petit accent sur mon côté pauvre.

La porte, toujours aussi obèse qu'avant (qui entre temps s'était fait redécorer aux doux motifs apaisants de petits bonhommes m'évoquant d'adorables chibres poilus) s'ouvrit afin de laisser Eren et ses camarades les puceaux pré-pubères sortir.

C'est donc avec joie qu'Eren m'aperçut et entama sa course au ralenti en direction de ma douce et belle personne.

Que de modestie.

Tellement de modestie qu'elle me sortait par tous les trous.

C'était tellement sale.

C'est alors que le mec moche qui faisait de l'équitation sur lui-même le stoppa à coup de chambrière rose paillette.

Ce mec assumait ses bons goûts.

Lui et Eren se chamaillèrent comme un vieux couple d'incontinents et se clashèrent comme les gitans refoulés qu'ils étaient, dans un élan commun de poésie.

Ce qui attisait fortement ma curiosité de pédophile.

« Ferme ta gueule Jean, t'es coiffé comme ma teub, tes arguments sont invalides, attaqua Eren en croisant ses bras de gros thug.

— Et toi ta coiffure c'est comme la chatte d'la mère d'Armin, riposta l'auto-cavalier en rappant ses mots.

— Toi même. » termina Eren en fouettant ses cheveux tel de BG qu'il croyait être.

Mikasa s'évanouit devant la classe et la non-répartie d'Eren

C'est alors qu'en reprenant sa course sensée être dramatique vers moi, Eren fit demi-tour vers sa classe.

Non, mais à part claquer la prof' j'ne voyais pas ce qu'il pourrait y foutre.

Puis j'aimerais vraiment qu'il se dépêche, parce que mon cul commençait plus ou moins à me gratter de l'intérieur, d'où le vermifuge.

J'hésitai franchement à me foutre une courgette moitié prix dans le derrière pour qu'on en parle plus.

Quoique, pauvre courgette.

Non en fait, les courgettes n'étaient point destinée à avoir une vie heureuse et sereine. Si on pouvait les manger sans vergogne, pourquoi s'empêcher de se masser de l'intérieur avec ?

« FAITES ATTENTION À MON MANDALA! JE L'AI FAIT POUR MON AMOUR QUE J'AIME DE FOULOULOU ! » hurla Eren, secouant une vulgaire feuille de papier mal coloriée.

Mikaka la ninja virile qui s'était entre temps réanimée, se téléporta auprès d'Eren qui courait comme un gogole vers j'ne sais pas qui.

John pas Cena, jaloux de l'attention que portait Mikaka sur son rival de toujours, qui n'était qu'autre qu'Eren, collectionneur de caleçons trop petits, le tacla violemment.

Concrètement, ce n'était que John qui donnait un coup de pied axé parfaitement entre les deux fesses de notre cher Eren tel le pire des fourbes.

Son beau mandala pas si beau ne s'envola pas haut et atterrit dans la boue de manière pas héroïque du tout.

Tu m'diras, les mandalas, c'était pas fait pour être héroïque à la base.

Eren imita avec soin son beau mandala en essayant de s'envoler comme lui et s'étala de manière peu sexy sur moi, ou plus précisément sur ma bonne grosse queue de black qui s'avérait être blanc comme un cul.

J'avais mal.

Presque aussi mal que quand l'infirmière qui voulait me faire une prise de sang s'était ratée en loupant ma veine.

Puis fallait le faire, parce que grâce à Tibo, je l'avais la veine sur le bibi.

« OUAIS LEVI T'AS ACHETÉ DES FINDUS, ON EN MANGE CE SOIR HEIN ? gueula Eren étalé sur moi.

— Dégage de ma bite Eren, t'es juste en train d'me castrer là. » suffoquai-je, souffrant de mon mal.

Babysitting → Ereri/RirenWhere stories live. Discover now