Chapitre 48 : En détresse

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Hey ^w^
J'ai encore mis trois plombes pour corriger correctement ce chapitre. J'espère que votre attente sera récompensée et que vous aimerez le lire. Comme d'habitude, je vous laisse les liens.
Bonne lecture ♥
L'auteure, SerenaHarmonia.

Les liens :
Harcèlement : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32247
Violences sexuelles : 3919 (appel anonyme et gratuit)
https://stop-violences-femmes.gouv.fr/
Forces de l'ordre : 17


Le repas se passa dans un silence pesant. Christophe et Clémence mangeaient alors que la jeune femme peinait à avaler chacune de ses bouchées. Pourtant, le couple avait fait un plat qu'elle adorait. Mais c'était trop lui demander.

Son estomac se nouait alors que son esprit luttait pour ne pas laisser les larmes sortir. Eden ne pouvait pas s'empêcher de ressasser les événements qui avaient eut lieu plus tôt. Sa peau l'avait frôlé et ses lèvres avait touchés la bouche dégoulinante de perversité et de vice de son ex.

La blonde remarqua les efforts que fournissait la blanche et fronça les sourcils, attirant sans le vouloir l'attention de son compagnon. Le père détourna son regard vers sa fille et vit la tête déconfite qu'elle faisait. Il soupira et décida d'ouvrir la boîte de Pandore, voulant crever l'abcès qui rongeait l'âme de l'étudiante.

« Eden ... Mange un peu plus ma grande, soupira l'homme. Tu vas te rendre malade si tu continues.
- Je me force papa ..., se lamenta la blanche. Mais c'est ... C'est assez compliqué.
- Compliqué ? Mais il est en prison. Il ne pourra rien te faire.
- Tu ne l'as pas vu. Le même regard ... La même voix ... La même aura ...
- C'est toi qui psychote ma grande ! Commença à s'énerver son père. William est en prison ! Et il ne pourra pas sortir avant une quinzaine d'années. Tu as eu le temps de te reconstruire loin de lui. C'est le stress qui te fait parler !
- C'es-C'est toi qui n-ne comprend pas papa ! Sanglota Eden. Il-Il est sorti ! Et il v-va me faire p-payer pour ç-ça !
- Je t'assures que non ! Mais il va falloir que tu te calmes ma grande ! »

L'étudiante regarda son père, consciente qu'elle n'arriverait pas à lui faire comprendre le mal qui l'empoisonnait à petit feu. Elle finit aussi rapidement que possible son assiette et se leva en s'excusant de ne pas pouvoir être plus présente avec eux. Clémence laissa faire avec la tendresse qu'elle témoignait à la blanche, comprenant bien que la jeune femme était troublée par les paroles de son père.

La blonde termina à son tour son repas et décrivit du regard son amant. Il avait un visage renfrogné et déformé par la colère. Elle se leva avant de se glisser derrière lui pour passer ses mains sur son torse. Ce geste le dérida et il poussa un soupir de rage.

Christophe ne comprenait pas le comportement de sa fille et cela l'énervait de la voir autant psychoter. Dire que depuis son divorce, il avait tout fait pour être au plus près de la blanche. Il ferma les yeux quelques secondes et quelques souvenirs qu'ils avait partagé avec sa fille lui revinrent.

« Papa ! Papa ! Regarde le poisson comme il est grand !
- Il l'est ma chérie, fit Christophe en souriant à Eden qui était à peine âgée de six ans.
- Dis, on l'adopte ? »

« Ne t'inquiète pas ma grande, fit le noir en caressant le dos de sa fille en larmes. Il ne sait pas ce qu'il perd. Tu es très belle et tu n'as pas besoin de faire tout ça pour le séduire.
- T-Tu crois ? Hoqueta la jeune fille en levant les yeux vers son père.
- Oui, lui assura-t-il. »

Ses yeux s'ouvrirent et il déplaça Clémence pour qu'elle s'assoit sur ses genoux. Cette dernière caressa doucement son visage avant d'embrasser le bout de son nez. Il sourit un peu et finit son assiette avec sa compagne sur ses genoux.

La blonde tenta de lui subtiliser une partie de son dessert, mais ce fut oublier que Christophe avait acquis de l'expérience avec une Eden qui avait aussi la tendance de voler tout ce qui était à base de chocolat dans l'assiette de son père. Ils finirent par en rire avant de débarrasser la table.

Christophe alla dans le salon regarder le dernier documentaire d'un grand cinéaste, tandis que sa compagne faisait quelques recherches sur internet. Et elle ne fut pas déçu.

Ils allèrent se coucher vers vingt-trois heures sans penser qu'Eden n'arrivait toujours pas à trouver le sommeil. La jeune femme avait lu et écouté tous les messages que son ex lui avait envoyé.

Elle tremblait devant la fenêtre, n'ayant pas la force de les supprimer et encore moins d'aller en parler à Clémence. La lune éclaira son corps meurtrit, tandis que l'étudiante pleurait, repliée sur elle-même.

Eden finit par se calmer et observa l'astre lunaire, ses yeux encore remplit de larmes. C'était une chose à laquelle elle pouvait se rattacher sans souffrir de mauvais souvenirs. Ses yeux se fermèrent et son esprit dériva vers Rayan, qui lui manquait cruellement.

Un coup sur la fenêtre la fit sursauter et la jeune femme ouvrit précipitamment les yeux. Son regard se déplaça vers la source du bruit. Un homme encapuchonné se tenait en bas du bâtiment et pianotait sur son téléphone.

Elle entendit le sien vibrer et, tout en tremblant, la jeune femme le déverrouilla pour voir le contenu du message.

« Je sais où tu es. Cela ne sert à rien de te cacher. Tu finiras par me revenir. Et tu n'as pas intérêt à prévenir les flics sinon je te buterais salope. »

Eden laissa échapper un cri de terreur et fit tomber son portable. Son regard se tourna vers l'homme et elle reconnut assez facilement William. Un autre cri sortit de ses lèvres et la blanche courut se cacher dans le coin le plus éloigné de la fenêtre.

Les larmes recommencèrent à couler le long de ses joues, tandis qu'elle se recroquevillait de plus en plus sur elle-même. Un frisson la parcourut alors que l'étudiante se rendait compte qu'elle ne pouvait se cacher nulle part, cernée par un psychopathe mégalomane.

Pacify her [Rayan x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant