Du cauchemar au paradis. ( En pause )

Chapitre 5.

Précédemment dans le chapitre 4 :

Abi et John ont enfin mit les points sur les i. Leurs dialogues sont plus fluides et John lui demande soudainement de sortir dehors. Là où Abi à vécu durant longtemps, elle a peur d'y retourner sachant que depuis qu'elle st dans la famille Richards, elle n'a plus mit le pied dehors... Sous un chantage de John, qui lui dévoilera un secret en plus, elle décide de prendre son courage à deux mains et d'aller dehors...

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-Non, mais tu sais je disais ça pour rire hein. Dis-je paniquée.

-C'est ça mon œil, allez fait pas de cinéma, tu as dis que tu venais, tu viens ! Me crie John.

-Mais... Mais...

Comment j'en suis arrivée là ?

La curiosité et la soif d'en apprendre plus sur John m'a fait dire ces mots « Je viens avec toi. ». Aller avec lui, là où j'ai le plus peur, comment j'ai pu dire une chose pareil ? Résultat, me voilà dans le couloir, entrain de crier, de le supplier, pendant que ce tordu me tire par le bras, mes fesses sentent la fraicheur du carrelage malgré le pantalon que j'ai sur moi, et John me fait horriblement mal au bras en me tirant.

-Lâche moi tu me fais mal ! M'écriai-je.

-Alors lève toi, et ramène ton cul dehors. Dit-il sèchement.

-Tu... Tu es méchant John !

Mes larmes coulent le long de mes joues, tandis que nous arrivons en haut des escaliers, prêts à descendre à l'accueil en dessous, la dernière étape avant d'aller dehors.

-Rah.... Soupire-t-il en me lâchant enfin. Pourquoi tu m'as dis que tu voulais venir avec moi alors si c'est pour pleurer après ??

-Je... Je crois que c'est parce que j'étais curieuse de savoir ce que tu fais dehors mais.. Mais... Mais... Je...

-Calme toi va, on y va plus si tu n'en à plus envie.

Il s'agenouille et me tapote la tête en me disant ces paroles, je reprends mon calme en un instant, je relève la tête puis je vois un sourire apaisant sur le visage de John, quoi que avec une petite pointe de déception dans son regard.

-Je...Merci... Dis-je simplement.

-Umh, du coup c'est mort pour la balade, mais bon, finalement te forcer n'est pas la bonne solution finalement.

-Ou...Oui mais...

-Quand tu seras prête, tu me le diras, a moi ou à n'importe qui d'autre d'ailleurs, on est pas des forceurs, on sait être patient. Explique-t-il.

Il se relève puis me tend la main, je l'attrape pour pouvoir me relever à mon tour, sa main est grande et chaude, cette sensation je l'avais déjà ressenti quand il est venue me « sauver » du coin du lit, je ne pensais pas pouvoir ressentir de nouveau ça, est-ce que lui ? Ou bien le fait que je n'ai jamais vécu ça jusqu'à maintenant ? Oui, ça ne peut être que ça après tout...

-Bon, du coup tu veux faire quoi ? Me demande-t-il.

-Euh... Regarder la télé... ? Dis-je doucement.

-Mais tu passe ta vie devant la télé.... Soupire-t-il.

-Comment tu sais ? Tu n'es jamais là !

-Ouai pas faux, mais bon quand je rentre t'es toujours devant la télé, au moins, on sait quel cadeau t'offrir la prochaine fois.

-Quoi donc ? Demandai-je.