Everything is okay when it's love - Tome 1 (Wattys2019) [RÉÉCRITURE]

Chapitre 34 : Bruises

Moi : Écoutes, je ne suis ni à toi, ni à qui que ce soit d'autres, tu ferais mieux d'arrêter de me suivre parce qu'il n'y aura jamais rien entre nous.

Il y a eu un silence... je me demandais si je venais de lui briser le cœur, je pense que oui. Je ne disais pas ça pour être méchante mais tout simplement parce que c'est la vérité, j'ai 20 ans dans quelques jours et je n'ai pas envie d'avoir une relation pour le moment, de plus, sortir avec Christian mènera tout droit à une relation toxique et je n'ai pas envie d'être le personnage principal d'une tragédie criminelle.

Je ne me sens pas prête à être en couple pour le moment. J'ai d'autres choses plus importante à penser comme me trouver un nouveau job par exemple.

Christian ne réagissait pas, je pense qu'il lui faut du temps pour que l'information lui monte au cerveau et qu'il réalise ce que je viens de dire. J'essayais de lui parler mais c'était comme ci il ne m'entendait pas, et sans que je comprenne quoi que soit, il m'à violemment attrapé le poignet.

Lui : Quoi ? Qu'est ce que tu viens de dire ?

Il serrait mon poignet avec une tel force que j'avais l'impression qu'il était entrain de me le broyer. J'arrivais à peine à parler, je ne savais pas vraiment quoi dire, ou faire pour qu'il se calme. Il avait l'air hors de lui.

Lui : C'est pour lui !? Ce con avec qui tu étais au théâtre ? C'est à cause de lui que tu me rejettes ?

J'essayais tant bien que mal de défaire mon poignet de son emprise mais mes efforts furent vain. Il était tellement en colère, j'avais l'impression qu'il allait exploser si ce n'étais pas déjà le cas.

Il m'a ensuite attrapé par le coup, il était clairement entrain de m'étrangler...

Lui : Si je ne peux pas t'avoir, personne ne t'aura !

Il continuait de serrer mon cou, je ne pouvais plus respirer, plus parler, plus bouger, plus rien. Je priais Dieu pour qu'une voiture passe par ici avant que la vie ne quitte mon corps, je pleurais, en priant intérieurement que quelqu'un me vienne en aide.

? : LÂCHEZ-LA TOUT DE SUITE !

J'étais soulagé en entendant une voix mais je n'arrivais pas à distinguer qui cela pouvait être, je ne savais même pas si c'était un homme ou une femme.

Le problème c'était que Christian ne m'avait pas lâché pour autant, je commençais à voir flou, à perdre connaissance quand il m'a enfin lâché. Mais j'ai ressenti une douleur très forte au niveau de mon abdomen, comme ci il était en train de me frapper violemment, et honnêtement je pense que c'est ce qu'il était entrain de faire, il hurlait quelque chose mais je n'arrivais pas à entendre quoi.. c'était lointain, comme ci ils s'éloignaient tous de moi...

***
? : Tu crois que ça va aller ?

? : Mais oui mon cœur ne t'en fais pas, Lydia est une battante

? : On n'aurait jamais dû la laisser vivre seule, on aurait dû la convaincre de rester avec nous !

? : Ce n'est pas ça qui l'a emmené à l'hôpital et tu le sais ! La raison pour laquelle elle est ici c'est à cause de ce malade qui l'a harcèle depuis qu'elle est au lycée !

? : Je sais mais... je n'ai pas pu la protéger encore une fois..

J'essayais de savoir qui était là même si j'avais du mal à entendre ce qu'il se disait, j'étais épuisée, tellement que je n'arrivais pas à ouvrir les yeux.. c'était comme ci je n'avais pas dormis depuis des semaines et que mon corps voulait récupérer coûte que coûte, au point de m'empêcher d'ouvrir les yeux.