Everything is okay when it's love - Tome 1 (Wattys2019) [RÉÉCRITURE]

Chapitre 26 : Rupture

Chapitre 26

Donc là nous sommes dans un restaurant plutôt (VRAIMENT) chic, et Linda n'est pas encore arrivée on s'est mis à une table où elle ne pouvait pas nous voir en arrivant, mais on a déjà repéré l'homme avec qui elle était la fois dernière. Puis d'un coup mon portable s'est mis à vibrer dans mon sac, Karim

Kaïs a attrapé le téléphone et l'a mis dans sa poche

Ayane : On doit rester concentré Lydia

J'ai hoché la tête et on a commencé à jeter des coups d'œil à l'homme qui attendais à sa table, il avait l'air tendu. La porte du restaurant s'ouvre sur Linda et un homme beaucoup, beaucoup plus âgés qu'elle, même plus que son propre père. L'homme qui était l'un de ses amants se lève et là... drama !

Amant 1 : Qui c'est celui-là !?

Linda : Jérôme ? Mais... qu'est-ce que tu fais ici ?

Amant 1 : ce serait plutôt à moi de te poser cette question ! Tu n'étais pas censé être en Allemagne !?

Amant 2 : Chérie ? Est-ce que tout va bien ? Qui est cet homme ?

Amant 1 : Moi ? Je suis le mec qui se la tape et à qui elle pompe tout l'argent !

Je vois Ayane à côté de moi se lever et se diriger vers la scène les mains dans les poches.

Linda est devenue blanche... d'un coup il lui a attrapé le poignet et lui a dit quelque chose qui l'a fait pâlir encore plus. Il nous a fait signe de le suivre et nous sommes parties rapidement.

Je regardais Ayane, j'étais impressionné, j'aurai presque pu le trouver super sexy s'il ne me faisait pas flipper par moment ! C'est là que je me suis rendu compte que je côtoyais de vrai hommes et non pas des « garçons ». Finalement on a acheté à manger à la boulangerie et on est retourné au boulot, Karim nous attendais dans le hall il avait l'air à cran, je me suis dirigé vers les ascenseurs quand il m'a bloqué.

Karim : Répondre au téléphone est ce que c'est dans vos cordes ?!

Merde mon téléphone est dans la poche de Kaïs !

J'ai tourné la tête vers lui et il me le rend.

Kaïs : Désolé c'est moi qui avais son téléphone, nous étions en plein travail avec Ayane et Lydia.

Il passe une main sur son visage, j'avais l'impression qu'il allait exploser !

Karim : Qu'est-ce que vous cachez tous les trois ?

J'ai regardé Ayane, pour moi c'était l'homme de la situation, il fit un signe de tête à Karim et ils partirent avec Kaïs pour parler en privée. Quant à moi je suis retournée dans mon bureau, il me restait encore quelques minutes avant la fin de ma pause déjeuner et j'étais déjà épuisée émotionnellement. Je me suis levée et j'ai décidé d'aller prendre un café, j'en avais clairement besoin.

J'ai cru faire une arrête cardiaque quand je vis monsieur Droski dans l'ascenseur, je fis simplement un sourire polit avant de monter.

Rodrik : Vous allez quelque part ?

Moi : Ah... Euh... je vais prendre un café en face...

Rodrik : Je peux me joindre à vous ?

Moi : Si... si vous voulez, oui

Rodrik : C'est aimable à vous

Nous sommes sortis de l'ascenseur et il m'a suivie jusqu'au café. Nous nous sommes assis à une table et comme pendant la réunion il me fixait sans rien dire. J'osais à peine le regarder, il était tellement imposant que c'en était presque intimidant. Ça se voyait qu'il était sûr de lui, il se tenait droit et son regard inspirait le respect.

C'est la deuxième aujourd'hui que je me rends compte que je travaille vraiment avec de vrais hommes et pas des idiots qui font les cons pour séduire telle ou telle bimbo (bien que je n'ai rien contre les bimbos). Déjà Ayane et maintenant Rodrik ! J'ai eu la même sensation la première fois que j'ai vue Karim et Kais.

Rodrik : Quel âge avez-vous ?

Moi : J'aurai 20 ans le mois prochain... et vous ?

Il sourit, j'étais tellement mal alaise que mon « et vous » était à peine audible.

Rodrik : J'ai 31 ans

J'en étais sûr ! Les hommes dans la trentaine sont toujours plus séduisants et sexy que les hommes de 20 ans.

J'ai bu mon café avec mon air surpris sur le visage.

Rodrik : Vous êtes une très jolie jeune femme mademoiselle Belshill

J'ai levé les yeux vers lui surprise. Eh bien, on peut dire qu'il ne passe pas par quatre chemin celui-là.

Moi : Je... merci.

Mon téléphone se mit à vibrer. Ayane.

Moi : Oui ?... Oh euh... d'accord... oui j'arrive tout de suite.

Je raccroche et pose mon regard sur monsieur Droski.

Moi : Je suis vraiment désolé, je dois retourner travailler

Rodrik : Allez-y nous aurons sûrement l'occasion de nous revoir

J'ai pris mon café et mes affaires et je suis partie, mon cœur battait la chamade... c'est sûr que cet homme à un charme irrésistible.