Chapitre 39 - N'ai crainte ni de Matt, ni de personne d'autre chéri.

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Mercredi 26 Août/ 15h

Dans la grange.

PDV Aurélien

Nos vêtements mouillés tombent un à un, s'amoncellant à nos pieds. Je les pousse délicatement du passage et attire mon homme, mains contre ses joues, puis colle mon front au sien. Fermant les yeux, je me focalise sur ses mains qui de mes hanches, remontent en douceur le long de mon dos. L'une d'elles s'agrippe dans mes cheveux humides et l'autre me caresse le creux des reins. Mes paumes autour de son visage glissent et mes bras viennent s'entourer autour de sa nuque. Je me serre contre son corps et mon front se décollant du sien, je fonds vers ses lèvres. Je les capture et alors que son étreinte se resserre, on se laisse emporter dans un baiser intense. Plus rien n'existe autour de nous, on est seul au monde, juste lui, moi et notre amour.

Il me fait reculer doucement et je m'étend sur le matelas de paille, éparpillé au sol. Il vient aussitôt me surplomber et nos regards se rencontrent se figeant quelques secondes. Je lui lance un sourire immense, qu'il me rend de plus belle et il se rapproche jusqu'à déposer à nouveau sa bouche contre la mienne. Je profite de ses délicieuses lippes un petit moment puis baladeuses, elles fondent dans ma nuque. Je frémis aussitôt qu'elles se pressent contre ma peau, totalement séduit et me laisse aller sous ces douces sensations qui me traversent. Quelques brins de pailles me piquotent les cuisses, les fesses, le dos mais je m'en contrefou. Je fais abstraction de ces désagrément,  et concentre mes sens, sur les doux baisers de mon amour. Bientôt sa langue chaude remplace ses lèvres, et coulisse le long de mon cou jusqu'à la naissance de mon épaule droite. Il continue son chemin descendant et son muscle charnu, vient effleurer mon  mamelon. Il glisse horizontalement entre mes pectoraux et attribue le même traitement à son jumeau. L'un après l'autre, il vient, lécher, mordiller, et mon plaisir s'en ressent plus bas, mon sexe commençant à prendre de la vigueur. Mon mari suçote mes tétons, le regard ancré dans le mien, et mes petits soupirs du début laisse place à des grondement désireux. Mon corps réclame plus. Mon homme insiste encore puis s'interrompt :

- Tu veux que je continue où que je descende plus bas...me sussure-t-il sur un ton coquin.

- Beaucoup, beaucoup plus bas...tu sens cette masse contre ton ventre?...

- Hum...mais j'ai hâte de la sentir ailleurs...

- Pour ça, il faut bien s'en occuper...

- Je m'y attèle tout de suite....

Il reprend aussitôt sa descente le long de mon ventre en doux baisers, sa bouche se rapprochant vivement de mon bas-ventre. Je peux presque sentir ses lèvres contre ma verge. Je ferme les yeux prêt à sentir l'assaut de ses lippes, mais rien ne se passe comme prévu. Sa bouche s'échoue sur la mienne. J'ouvre les paupières et ce petit sournois me dit:

- Tu y as cru hein?

- Pourquoi tant de frustration...

- Tu sais que je l'aime tendu au contact de ma langue...elle manque encore un peu de vigueur à mon goût... mais si je fais ça...

Les yeux planté dans les miens, le regard fiévreux, il débite sensuellement ses mots, en commençant à frotter son organe contre mien.

- Elle sera très vite comme je l'aime.

- T'es diablement chaud, j'adore...

- C'est toi qui m'excite...

- Toi tu me rends de braise.

Il plonge à nouveau vers mes lèvres et son corps commence à se mouver contre mien. Mes mains voyagent le long de son échine, rencontrent son fessier s'y accrochent et ne les lâches plus. Les frictions entre nos sexes nous font pousser des gémissements incontrôlés, étouffés aussitôt dans nos baisers passionnés. Nos langues se mêlent, nos corps s'attisent, accentuant à chaque instant notre excitation. Notre baiser interminable finit par s'arrêter, les lèvres de mon homme quittant les miennes. Il baise sensuellement mon torse, et je le regarde fondre vers mon entrejambe. Arriver à celle-ci, il ne me fait pas languir, et ma virilité se retrouve emprisonné entre ses lippes. Je laisse ma tête partir en arrière, fermant les yeux et me délecte des caresses de sa langue. Celle-ci parcours ma longueur, suivant le rythme de sa bouche, qui grimpe et redescend sans cesse. À chaque passage il insiste sur l'extrémité de ma verge délicieusement sensible. Il s'y attarde, longuement, aspirant avec application ce petit bout de chair et je jure entre mes dents tellement c'est exquis. Délaissant finalement le sommet de mon organe, il le longe et file vers mes bourses. Baisers, morsures taquines et autres caresses buccales me sont assénées. Je ne suis plus que gémissements sous ses assauts, totalement conquis par sa bouche divine qui à chaque contact m'enflamme de désir.

Le centre de ma vie (Boyslove)Where stories live. Discover now