Chapitre 21

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Le l'en demain, après avoir passer une nuit horrible à cause des hurlements de la louve, Thranduil est d'une humeur massacrante. Malheureusement, les hurlements se sont stoppé au levé du jour, heure à laquelle il est sensé se lever pour s'occuper des affaires de son royaumes. À peine sortit de ses appartements royaux qu'il se fait assaillir par son peuple criant leur colère envers la demi-louve enfermée dans les cachots.

-Veuillez m'excuser, je vais veiller personnellement à ce que celà ne se reproduise pas...

Il a mal à la tête, effet du manque de sommeil. Il avance à grands pas vers les cachots, claquant des talons, montrant sa colère. Et lorsqu'il arrive devant la porte il la trouve endormie dans sa forme elfique. Ses cheveux étalés sur, tombant irrégulièrement sur son visage d'enfant si détendu. Roulée en boule sur le rocher plats servant de lit. Ses mains se serrant par spasmes léger et sourcils se fronçant légèrement par moment.

-Ayssiria! Réveillez vous immédiatement!

Elle se tend comme un arc, les poings fermés, grinçant des dents et elle finit par cracher en langue noire :

-Fout moi la paix...je n'ai pas envie d'aller danser...en plus il pleut...

Et elle lui tourne le dos en grognant dans son sommeil...et elle pousse un soupir. Il retente un appel :

-La Louve! Il est temps de se lever!
-Me laver...Je ne veux pas...l'eau est trop froide...et ça pu le poisson pas frais...

Il finit par rentrer dans la cellule de la louve et s'approche d'elle doucement et...

-AYSSIRIA!

Elle sursaute violemment et tombe du rocher en poussant une exclamation de surprise suivit d'un grognement de douleur.

-Mais...tu n'es pas seul dans ta tête...tu es complètement fou!

Elle remonte sur le rocher et s'assoit en tailleur sur la mousse. Elle plonge sa tête dans ses mains.

-Je vous interdis d'utiliser cette langue maudite dans l'enceinte de ma demeure!

Elle souffle, agacée par les paroles du souverain. Elle relève les yeux, se redresse et lui envoie :

-Nous vous sommions d'arrêter de nous faire chier dès le réveil si vous ne souhaitez pas vous retrouver entre deux feuilles de salade pour que nous trouvons enfin du goût sur cette chose fade. Oooooh! J'ai vraiment dit ça?!

Après ça, elle se met à bailler à s'en decrocroi, désespéré par l'attitude de la jeune elfige se pince l'arrête du nez, les sourcils froncés. Elle incline la tête sur le côté, observant la réaction de l'elfe sylvestre.

-Jeune fille...C'est la nuit qu'il faut dormir! Au lieu d'empêcher le peuple de trouver le repos.
-Gnagnagna! À qui la faute?!
-Ne tentez pas de me faire culpabiliser...

Elle se remet à bailler sans retenue puis se recouche sur sa pierre sous le regard ahuri de Thranduil.

-Bon...ce n'est pas que ta présence m'ennuie, ô Saint Végétariens, Roi des Vaches...mais...je crois que oui en fait...ta présence ici me dérange...alors retourne sur ta chaise contempler ton royaume des prairie et laisse moi finir ma nuit.
-Oooh non, jeune fille! Vous allez me suivre, nous avons beaucoup de chose à faire d'ici ce soir!
-Si vous saviez à quel point je n'en ai rien à foutre de vos trucs débiles de souverains des branches...allez paître plus loin...je dors!

Si il y a bien quelque chose que le monarque ne supporte pas, c'est bien de rencontrer une résistance lorsqu'il énonce un ordre. Et cette petite l'insupporte lorsqu'elle ose ainsi le ridiculiser. Pour quoi le fait elle passer aux yeux de ses gardes? S'en est trop! Il l'attrape brutalement dans le but de la secouer...mais... justement...la jeune louve, étant habituée à être brutalisée par des orcs répond tout aussi violemment qu'avec l'un d'eux. Elle lui balance un grand coup de griffes dans la figure suivit d'un coup de genoux dans un point sensible. Il tombe à genoux les yeux grands ouverts par la douleur et la surprise, les mains hésitants entre effleurer la griffures laissé sur sa joue ou les poser sur ses partie, ayant subit un violent choc. Ayssiria comprend son geste et s'en veut presque aussitôt...elle qui avait envie de dormir...cela vient finir de la réveiller et lui coupe toute envie de somnoler sur la pierre moussue de sa cage. Elle bondit à l'opposé du roi et se met à faire des allés et retours en longeant le mur tout en marmonant de faibles excuses. Au bout de quelques minutes, la douleur s'estompe et le roi se retrouve debout devant la louve, plaquée contre un des murs évitant un maximum de croiser son regard.

-Veuillez...m'excuser...je...je vous ai pris...je ne me souvenais pas que...vous étiez aussi...faible...
-OOOOOOH CELA COMMENCE SÉRIEUSEMENT À M'AGACER!
-Ce n'est pas ce que je voulais dire...je...tu...vous...
-DE QUEL DROIT TE PERMETS TU DE ME DÉFIER DE LA SORTE, HYBRIDE? TON SANG NE TE PERMET PAS DE ME MANQUER DE RESPECT COMME CELA!

Des larmes apparaissent dans les yeux de la jeune louve et quelques mèches de cheveux tombent sur sa figure. Que lui arrive t il? D'habitude, rien ne la faisait pleurer...Montrer ses larmes, c'est montrer qu'on est faible...

-UNE CRÉATURE IMPURE N'A PAS LE DROIT DE POSER NE SERAIT CE QU'UN PETIT DOIGTS SUR MON ILLUSTRE PERSONNE!

Impure? Vient il réellement de la traiter d'impure? Qu'en sait il au juste? De quel droit se permet il de la juger ainsi...Certes elle vient de lui arracher la figure...mais cela lui donnait il le droit de la juger ainsi? À son attitude de plus en plus sur la défensive, l'elfe sylvestre comprend qu'il est allé un peu trop loin dans son sermont...elle ne mérite pas qu'il la traite ainsi...Elle l'avait fait sortir de ses gonds et maintenant il regrette ce qu'il a laissé s'échapper de sa bouche. Il l'avait blessé...et elle tente au mieux de cacher sa faiblesse...mais le roi s'en rend compte aussitôt. Il s'approche lentement d'elle et d'un geste délicat, capture du bout des doigts les fines mèches cachant ses yeux perlés de gouttes de cristal.

-Pardonne moi, Ayssiria...je me suis emporté...

Toujours aussi doucement, il pose sa main sur la joue de la semi elfe et pose ses lèvres sur les paupières, à présent closes, de la jeune elfige...

À Suivre...

Marche Sous la LuneWhere stories live. Discover now