Chapitre 3

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Le l'en demain, il régne une certaine excitation dans la cité. Les orcs se sont réveillés de bonne heure, pour une fois. Ayssiria elle aussi est prête à l'heure, ce qui es rare. Un warg éclaireur les a informé qu'une bande de nain se trouve dans la forêt, ce qui est très rare. En effet, ça fait depuis longtemps que des nains n'ont foulés le sol de cette forêt. Depuis avant même que Smaug, le dragon de son père, les ait déniché de leur chère montagne. De plus, Azog est très intéressé par un d'entre eux. Il le veut vivant mais ne s'intéresse aux autres.

"Il y aura donc du nains en pâté pour le restant du mois" se dit Ayssiria ravie.

Elle adore la chair des nains... fondante à souhait, avec le goût de la bonne bière. Certes leur goût est plus fade que celui des elfes mais, elle avait fini par se lasser. A vrai dire, depuis qu'elle vit à Dol Guldur, elle mange et tue de l'elfe matin, midi et soir. Enfin, elle va pouvoir plonger ses crocs dans du nain.

-Ayssiria...le maître ne veut pas que tu quittes cet endroit, dit Azog en langue du Mordor.
-Mais...Pourquoi?
-Les ordres sont les ordre, Ayssiria. Et cette fois, si tu enfreins l'ordre je te renvoie au Mordor.
-Tu n'as pas le droit de me boucler ici! Et pourquoi l'autre couillon à le droit d'y aller et pas moi? Il est plus jeune que moi.
-L'autre couillon, c'est mon fils...
-Mais j'en ai rien à battre que cet imbécile soit ton fils! Moi je veux me battre, je veux tuer, je veux du sang!

Azog rugit, lui imposant le silence. Il l'attrape par le bras et la soulève. Elle ne se laisse pas démonter et soutient son regard furieux. Elle le provoque car elle sait qu'il ne lui ferait pas de mal...enfin si mais il ne la tuera pas. Elle a l'habitude de vivre avec les orcs maintenant. Sa peau ne marque plus, la peur et la pitié ne la touche plus et les coups sont des caresses. Elle affronte son regard sans peur et sans bouger.

-Ayssiria, ne joue pas à ça avec moi, tu sais que tu perds à chaque fois. Et la, l'ordre vient directement de ton père. Alors, tu vas rester ici et...
-N'y compte même pas!
-FERME TA GRANDE GUEULE ET ÉCOUTE MOI, PETITE CONNE! TU VAS RESTER ICI ET SI JE TE VOIS DEHORS, JE T'ARRACHE UNE JAMBE ET JE LA DONNE À MES TROUPES POUR QU'ILS LA BOUFFE, EST CE CLAIR!?
-...oui...
-J'ai pas entendu.
-oui, oUI, OUI, DU CON, JE T'AI DIT OUI!

Elle montre les crocs et grogne. Azog la lance contre un mur, ce qui l'assomme et l'immobilisme. Et oui, la vie avec des orcs n'est pas si facile à vivre. Tant qu'on respecte les ordres dictés par le chef, tout se passe bien... Et encore...il se peut qu'il soit de mauvaise humeur, dans ce cas, on se fait victimiser et personne n'a le droit de se plaindre sinon...ben, a plus tête. Pour le cas d'Ayssiria, c'est encore différent. Elle, personne ne se permet de la toucher sauf Azog. Les autres la craignent au même titre que leur chef et puis, niveau attaque, elle est assez puissante. Mais, lors des entrainements, et oui, même les orcs s'entraînent, il ne faut pas croire, elle préfère s'éclipser et Azog ne lui dit rien. Ce qui suscite de la jalousie dans les rangs. Mais, même elle n'a pas le droit de manquer de respect à Azog le Profanateur. Voilà le prix à payer pour l'avoir provoqué. Quelques heures après, elle se réveille avec un terrible mal au dos. Elle grogne et s'étire.

"Merde...si il croit que je vais rester là à faire des couronnes de fleurs, il se met ses putain de morceaux de ferraille qui lui servent de main là où je pense et bien profond." En plus, y a pas d'fleurs dans s'taudis! FAIT CHIER!

Elle se métamorphose en loup et sort des restes de la cité en ruine. Prenant soin d'éviter de croiser les orcs dans son passage. Bizarrement, elle ne croisent aucuns de ses alliés ni n'entend leur souffle sifflant et roque. Et puis la, elle sent une présence dans son dos. Elle se retourne et dégaine son épée, faisant face à l'imposante araignée qui est, à présent, à son niveau et n'attend pas plus longtemps pour l'attaquer. Ayssiria dégaine sa lame et rend les coups à son assaillante. Un combats s'en suit, les pattes de l'Arachné sont aussi tranchante que ses crocs mais sont moins solides. Elle lui coupe trois de ses huit pattes. Elle ne se rend pas compte que l'araignée sort son dars mais s'en aperçois assez tôt pour pouvoir l'éviter...mais pas assez vite. Le dars, au lieu d'atteindre son ventre vient se loger dans son bras. Remarquant avoir loupé sa cible, le monstre se reprend.

-Putain, la connasse!

Elle esquive une nouvelle fois saute sur le dos de l'araignée et lui enfonce son épée dans son point vital. Dans un cris d'agonie, l'araignée rend l'âme. elle regarde sa piqûre avec dégout et, aspire le venin pour pouvoir l'extraire de son corps, malheureusement, le venin s'est répandu dans son corps. En sachant cela, malgré out, elle fait un pas, mais sa vision se brouille. Un second, sa tête s'affaisse en avant. Elle se redresse aussitôt et retente d'avancer et rebelote.

"Merde...le venin...de l'autre... bouffonne...commence à faire...son effet..."

Ses pensées deviennent un peu floue mais elle reste debout.

"Il faut que...je retrouve...les...nains...
Et que je...ramène...Thorin Écu-de-chêne...à Azog..."

Ses pas commencent à devenir lourds, elle a du mal à se porter. Malgré cela, elle continue d'avancer, fierté l'oblige. Il faut qu'elle le ramène vivant à Azog. Elle ne veut pas lacher, pas maintenant. Un pas après l'autre, de plus en plus ralenti. D'un coup, ses genoux flanchent légèrement, elle réussi à se rattraper et, l'aidant de son épée comme d'une canne, continue difficilement son chemin dans la forêt. Elle sent la présence des nains, elle se rapproche de son but tout en se battant intérieurement contre le poison qui commence sérieusement à faire son effet. Ses membres s'endorment peu à peu. Ils sont tout proche.

-Alte! Hurle une voix.
-...Merde...pas eux...pas...le... moment...

Les elfes...Elle n'y avait pas franchement pensé...Mais elle aurait dû le faire car la forêt est, normalement, leur totale propriété. Elle se tourne pour faire demi tours, elle n'est pas totalement inconsciente pour s'attaquer seule et dans  l'état dans lequel elle se trouve aux elfes sylvestres. Lorsque une voix l'arrête dans son élan :

-Tiens, tiens...un crâne de loup et une épée noire...ne serait ce pas mon ennemie de toujours...
"Non...impossible...lui...comment a t il pu se rétablir aussi vite de ses blessures...c'est...im...pos...si...ble..."
-C'est fou ce que la médecine elfique et un peu de magie peuvent faire, n'est ce pas?
-"Il...n'aurait...pas pu...crever...comme tout...Les...autres..." Pour...quoi... faut...il...tou...jours... que...tu sois...là?...tu m'em...merde... Legolas Vertefeuille. Crache t elle avant de tomber au sol, ne pouvant plus lutter contre le poison.

Il est très rare de pouvoir tenir aussi longtemps dans ces conditions la. Le poison de cette araignée à le pouvoir de paralyser un elfe en une fraction de seconde. C'est assez difficile d'imaginer le temps qu'il a fallu à Ayssiria de retrouver la piste des nains depuis sa piqûre. Le fait est qu'une nouvelle fois en peu de temps, la louve se retrouve au sol devant son ennemi juré. Mais, cette fois, à son réveil, elle se jure de finir ce qu'elle avait commencé la veille et de lui arracher la gorge et la, aucune magie et aucun médecin ne pourront le sauver...

À Suivre...

Voilà la suite, amis lecteurs!😁😊😉j'espère qu'elle vous plaira 🤔😊😄😘 Big kiss a todos😘😘😘et à bientôt!😉😊

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