Les visiteurs II

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Hello. Me voilà pour la vingt-troisième fois de retour pour ce chapitre qui est assez intense malgré ce que je pensais écrire à l'origine. Il est certes beaucoup moins long que les précédents, mais son contenu compense ce manque de lignes ^^ (Bon, il y a quand même plus de 7800 mots, donc je ne pense pas que vous m'en voudrez).

Le dernier chapitre était beaucoup moins intéressant que les derniers. Je remonte donc le niveau avec celui-ci. ^^ 

Bref, tout ça pour vous dire que je vous souhaite une bonne lecture !

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Chapitre 23

Les jours qui suivirent se passèrent dans un calme relatif.

Sakura était une bonne hôtesse. Bien que son déplaisir à l'idée d'héberger Madara soit plus qu'évident, elle les traita comme n'importe quelle autre personne, et eut même la gentillesse d'enlever tous les cartons d'une salle inutilisée pour en faire leur chambre.

Hitomi resta dans celle de Sarada, avec qui elle s'entendait plus que bien.

Les deux jeunes filles semblaient avoir développé une solide amitié, avait réalisé un soir l'ex-tête de clan en observant les adolescentes se moquer d'une bêtise que Boruto avait faite dans la journée.

En temps normal, il en aurait été ravi. Cependant, il ne pouvait s'empêcher sentir une bile amère lui remonter dans la gorge : Hitomi ne devrait pas s'attacher à ce point aux habitants de cette ligne temporelle. D'ici trois mois, ils retourneraient à leur époque, emportant avec eux les derniers vestiges du passé.

Il savait déjà que la jeune fille serait anéantie.

Pourtant, il n'eut pas le cœur de lui dire d'éviter de se lier d'amitié lorsqu'il la voyait autant s'amuser.

Madara soupira longuement, puis grogna : une goutte de pluie venait de s'écraser sur son nez.

-Madara ! le héla alors Hashirama. Pourquoi tu ne descends pas un peu avec nous ?

Le ninja lui envoya un regard dédaigneux depuis l'arbre sur lequel il s'était perché.

Ce matin même, son ami avait appris que le responsable de l'équipe de Sarada était en mission, et qu'il se voyait, par conséquent, dans l'impossibilité d'assurer leurs entraînements alors que les examens chunnin approchaient à grands pas.

Horrifié par cette perspective, le premier Hokage s'était exclamé, à la stupéfaction générale, remplacerait leur professeur. De toute manière, avait-il affirmé, il ne faisait pas grand-chose de ses journées, et commençait à s'ennuyer.

Madara avait failli le tuer en entendant cela. L'homme n'avait cessé de le traîner avec lui partout dans le village, prétendant vouloir observer en profondeur tous les changements que celui-ci avait subi les cents dernières années.

Ce n'était pas tout : Durant ces moments-là, Hashirama était pris de ce que l'ex-tête de clan décrirait comme des « élans de romantismes », et essayait toujours de lui prendre la main, ou plutôt, de poser tout court ses mains sur lui.

Il l'avait repoussé. A chaque fois.

Il avait ignoré les regards blessés, et s'était entêté à faire la sourde oreille toutes les fois où Hashirama tentait de l'interroger sur la raison de son rejet.

A vrai dire, il y en avait une.

Et cette raison était que Hatake Kakashi, ainsi qu'un autre homme brun, semblaient avoir été affecté à leur surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

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