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J'étais de nouveau dans la cave. Accroché, comme un chien, battupar son maître. Je sentis mon corps me brûler. J'avais énormémentde blessures sur mon torse, mes bras, mon ventre et mes jambes.Tellement, que je ne les connais plus. Elles me faisaient atrocementmal: elles avaient du être faîtes avec des fouets, des couteaux ettoutes sortes d'objets tranchants...

Et bien sûr, elles avaient également du être causées pas descoups de poings, de genoux, de pieds...

Et pourtant, je n'arrivais pas à me rappeler QUAND ces blessuresm'avaient été données. Mais, en tout cas, je savais une chose: jevoulais à tout prix sortir d'ici, et retrouver mes amis. J'espéraisqu'il ne leur était rien arrivé!

Soudain, je vis mon père marcher vers moi, armé d'un fouet. Oh non!Comment en étais-je arrivé là?! Quand est-ce qu'il m'avait amenéici?! Avais-je été tellement inconscient que j'étais partit dumanoir?!

POURQUOI EST-CE QUE JE NE ME SOUVENAIS DE RIEN?!!

Mon père commença à me fouetter. Encore et encore et encore. Iln'épargnait ni mes jambes, ni mon ventre, ni mon dos, ni mes bras!Je criai de toutes mes forces. Je voulais que le douleur qu'il mefaisait subir depuis 10 ans s'arrête! Je préférais mourir plutôtque me faire battre! Mon père le savait, mais il préférait de loinme faire souffrir, encore et encore!

On aurait dit qu'il exprimait sa colère dans les coups qu'il medonnait. Un vrai psychopathe!

Je sentis que j'allais avoir des cicatrices, tellement le cuircreusait ma peau, pour s'en détacher couvert de sang!

Mon père ramena le fouet où il l'avait prit, pour revenir, lepistolet en main. Cette scène m'était familière! Pourquoi?! Ilpointa l'arme... sur mon cœur!!

Il eut un rictus. Mes larmes coulèrent sur mon visage, sanglant, etje suppliai mon père de ne pas faire ça. Il enleva la sécurité deson arme. Je fermai les yeux, je sentais mon heure arriver. Mon pèremarmonna:

- Adieu, tu es mort mon cher petit Tao...

Soudain, j'entendis une voix. J'étais trop faible pour tourner latête.

- Tao?!!

Tout ce que je vis, fus une forme floue se jeter sur mon père, uneballe se loger dans l'un des murs de la cave, la forme floue (sûrement mon sauveur ), sanglante, me détacher, avant que mon pèrene se jette sur elle et qu'elle ne me crie de me sauver, de partir leplus loin possible...

Mon père tira une balle.

- Aaah!!


Je me réveillai en sursaut. Je regardai devant moi. J'étais dans lachambre de Kris.

- Oh..., fis-je, soulagé. Un cauchemar... C'était juste uncauchemar...

Je sentais de la sueur couler le long de mon cou. Que s'était-ilpassé? QUI était mon sauveur? A qui appartenait cette voix? Çaavait eu l'air tellement réel...

Ce cauchemar... Je l'avais déjà fait. J'avais l'impression quej'avançais dans mon rêve au fur et à mesure...

Je me rallongeai sur le matelas en soupirant. C'est alors que jesentis une autre présence sur le lit. Puis, je l'entendis:

- Je me demandais QUAND tu allais te réveiller... Tu as bien dormi?

A l'entende de cette voix, mon cœur loupa un battement. Je meretournai soudainement et le serrai fort dans mes bras, ma têteenfouie dans son cou. Je sentis qu'il était tout d'abord surpris,puis il m'entoura de ses bras et posa sa tête sur la mienne. J'étaiscollé contre son torse chaud.

CHASSEUR - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant