25. "Got7 : JB en couple"

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BOO-JA :

"GOT7 : JB en couple ".C'est le grand titre de la presse ce matin. J'éteins mon ordinateur, je n'ai pas envie de lire l'article. Ce titre est accompagné par la photo de JB qui me serre dans ses bras, lèvres contre lèvres. Je suis perturbée d'être en "une" de beaucoup de quotidiens. Et puis, je suis très malheureuse, je n'ai pas revu Bambam depuis l'émission. Il me manque, je pense encore tellement à lui. Et en même temps, je me suis rapprochée de JB. Il a des sentiments sincères pour moi, j'en suis malade de ne pas pouvoir lui rendre l'affection et la tendresse qu'il me donne. Rrrr !! Ma vie est trop compliquée en ce moment. 

Je vais ignorer toute cette folie autour de moi. Je cherche l'amour, le véritable, ce n'est pas avec des kpop que je vais pouvoir le trouver. Il y a bien trop de contraintes. Je finis mon petit déjeuner. Je sors de chez toi. C'est la folie. Je referme la porte de la résidence. Mon coeur bat vite dans ma poitrine. Il y a tout un groupe de journalistes devant. Les flahs des appareils photos, à travers la baie vitrée de la résidence, m'éblouissent Je ne peux pas sortir. Je remonte dans mon appartement, on me photographie à mon insu. J'ai besoin d'aide. 

On "bip" à l'interphone de l'immeuble. Je ne veux pas leur ouvrir, je ne veux pas leur parler. Je hurle dans l'appareil :

"- Laissez-moi tranquille. Je ne parlerais à personne."

"- C'est moi Boo-ja. Ouvre-moi, je viens t'escorter" Me répond JB.

Je suis calmée. Je lui ouvre, il monte et frappe à ma porte. Je le laisse entrer. Il me serre dans ses bras. Il me demande si je suis prête, il me colle à son corps, et nous descendons ensemble. Trois gardes du corps attendent dehors. Nous sortons, c'est la confusion des flashs, des caméras, des questions, il y a trop de monde, je ne vois pas grands choses. Je cache ma tête sur l'épaule de JB. Il les chasse, et nous arrivons à atteindre la voiture. J'entre dedans et je serre ma tête dans mes mains. C'était un moment horrible.Je suis encore toute énervée et chamboulée par ce que je viens de vivre. JB monte de l'autre côté de la voiture. Il me regarde désolé. Ce n'est pas de sa faute. Il attrape ma main qu'il serre dans la sienne.

Il me dit :

"- Je suis désolé, Boo-ja, pour l'attroupement de journalistes ce matin et pour l'article dans la presse. Je ne pensais pas qu'ils seraient allés aussi loin. "

Je lui souris. Bon, c'est juste très gênant, mais en soi, ce n'est pas si grave que cela. Je le rassure :

"- Ne t'inquiète pas, cela va aller ! Mais, je crois que cela va être compliqué désormais pour moi d'aller sereinement au travail" .

Il me fixe. Il ne faut pas qu'il se sente coupable à ce point. Il me demande :

"- Tu me pardonnes ? Les journalistes sont des fouineurs, ils ne se contentent pas de photos, il faut qu'ils aillent plus loin dans leurs recherches. Je suis désolé !" Il se confond en excuses.

Je lui souris à nouveau. Nous sommes arrivés devant l'hôpital. Il m'embrasse avant que je ne parte. Et il m'interpelle :

"- Quoi qu'il arrive, je tiens à toi, tu es merveilleuse !"

Je suis contente qu'il me réconforte ainsi, mais je trouve cette phrase étrange. Pourquoi, il m'a dit " Quoi qu'il arrive" ? Je lève les épaules et je rejoins mon vestiaire. Je croise mes collègues dans le couloir. Ils me dévisagent. Je suis de plus en plus étonnée. C'est certain d'apprendre que je suis en couple avec JB, cela doit choquer les personnes qui me côtoient. Je consulte mon téléphone, j'ai au moins dix appels manqués de ma mère. Je sais ce qu'elle va me dire. Je la rappellerais après mon service. Je n'ai vraiment pas envie de l'entendre me hurler dessus. J'ai donné ce matin avec les cris.

J'enfile ma blouse, et je me dirige vers la pouponnière. Un bébé est né cette nuit. Je suis curieuse de le rencontrer. Je le tiens dans mes bras, il est magnifique. "Toi, mon petit, tu vas faire chavirer des coeurs avec tes jolis yeux !" Il est trop craquant, il essaie d'attraper mon doigt. Je tourne la tête vers la vitre de la pouponnière. J'ai l'impression d'être observée. Il n'y a personne. Je deviens paranoïaque avec tous ces journalistes à mes trousses.

********

Ma journée est terminée. Je monte dans ma voiture, et je me décide à appeler ma mère. Je démarre, je branche mon téléphone à l'ordinateur de ma voiture, et je compose le numéro.

"- Allô"

"- Maman, tu as essayé de me joindre toute la journée. C'est pour l'article de JB et moi ?" J'essaie de paraître comme quelqu'un qui assume la situation.

"- Boo-ja, il traîne notre famille dans la boue. Comment tu as pu nous faire cela ?" Elle crie en pleurant. 

Je ne comprends pas du tout sa réaction. Je lui fais part de mon étonnement. Sa réponse me sèche :

"- Ils ont retrouvé le passé de ton père, son internement en asile psychiatrique. Ils disent qu'ils ne comprennent pas ce que ce JB te trouve sachant que nous sommes des "débiles mentaux" dans notre famille." Je l'entends sangloter. 

Je freine brusquement pour stopper ma voiture. Mon estomac est compressé, mon coeur bat dans mes tempes. Une voiture me klaxonne et pile derrière moi. Le conducteur me dépasse et me traite de malade. Mon univers s'écroule, je pose ma tête sur le volant de la voiture, et je pleure pendant plusieurs minutes. Je me ressaisis, je ne peux pas rester sur la route, je démarre ma voiture. Je me gare devant chez moi. Il y a encore des journalistes. Ils me suivent, m'interrogent. Ce n'est pas le moment de m'attaquer. Je me tourne vers eux et je leur crie :

"- Vous n'en avez pas marre de harceler les gens, de diffamer sur leurs vies, jusqu'à les traîner plus bas que terre. Plus vous faites du mal, plus vous êtes heureux. Laissez moi tranquille, je n'ai rien à dire à vos torchons.". 

Je rentre dans le hall de ma résidence et je monte les escaliers rapidement. Je m'écroule sur mon canapé. Je laisse sortir ma colère, ma tristesse, mes larmes. Je suis désespérée. Finalement, j'ouvre mon ordinateur pour lire l'article entièrement :

"- La petite amie de JB, est la fille du célèbre acteur des années 1990, très connu pour son talent et sa vie privée mouvementée. Min Xiu Young est connu pour ses relations extra conjugales et sa femme a demandé le divorce. Depuis, il vit reclus dans un asile psychiatrique. A la place de JB, je me poserais des questions sur ma petite amie."



Retour à la vie pour toi // Bambam  (GOT7 : vie de groupe tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant