Concours Wattpad || ACTIF ET RIGOLO [FERME]

Texte n°3

J'avais inventé une machine à voyager dans le temps. Ouais, dis comme ça c'est bizarre. Mais j'ai eu un gros problèmes. Tout ceux qui l'utilisait se faisait poursuivre par des Traqueurs. Des créatures à l'allure fantomatique venu d'entre le temps et l'espace. Pas très sympa. Et je devais présenter cette machine aux membres du gouvernement, maintenant !

"M. Cadily ? Veuillez passer s'il vous plait."

Je m'avança sur l'estrade, face à moi se trouvait une vingtaine de personne. Je déglutit, priant pour m'en sortir vivant. Ils ne devaient pas savoir la vérité. Il ne devait pas avoir connaissance de la machine, imaginer qu'ils sans servent à des fins mauvaises ? Un d'eux pris la parole :

"M. Cadily, vous venez faire la présentation d'une machine sensé révolutionné le monde, n'est-ce pas ?

- Oui.

- Qu'elle est cette machine ?

- Une machine à lire dans les pensées."

Oui, je sais, j'avais dis n'importe quoi. Il y eu un silence.

"Pouvez-vous nous la montrer ?"

Je quittais la salle et revenu avec un casque en métal, avec des fils partant dans tout les sens. Je pris une chaise, m'assis en face de lui et lui tendit une feuille et un crayon.

"Pensez à un nombre à trois chiffres dans votre esprit. Il faut que tous les chiffres soient impairs. Il faut également que les trois chiffres soient identiques. Vous avez un nombre à trois chiffres identiques ? Marquez-le !"

L'homme s'exécuta, bien qu'il se posait des questions.

"Maintenant, pensez fortement à ce chiffre."

Je fis semblant de me concentrer quelques instants.

"333"

L'homme hocha la tête et leva la feuille pour que tout le monde puisse voir. C'était effectivement 333. J'étais content de moi mais une personne pris la parole à son tour :

"Qui dit que ce n'est pas un complice à vous ?

- C'est vrai, je vais essayer de lire dans votre esprit."q

Je fis encore semblant de me concentrer.

"Vous êtes aller prendre un café avec une de vos collègue ce-matin avant de partir. Vous fumez régulièrement et vous vous êtes mis au régime."

Il fut impressionné.

"Et moi ?"

C'était cette fois une jeune femme qui leva la main, juste devant moi.

"Vous êtes juif, aimez que les gens vous respectent, vous avez eu une relation qui n'a pas duré longtemps."

Je crois que je l'ai avait impressionné. Tout le monde s'était tut. Celui qui semblait être le chef m'adressa un sourire.

"Votre machine est remarquable !

- J'en suis très fière.

- Vous pouvez retourner dans votre chambre, le temps que nous décidons de savoir ce que nous faisons.

- Très bien. Merci."

Une fois sortit de l'estrade, je me hâtais de retourner dans ma chambre, où se trouvait ma véritable machine. Celle à remonter le temps. J'avais un dernier problème à régler. Les Traqueurs. Ma machine était une espèce de fauteuil avec des câbles et des barres métalliques tout autours. Sur les accoudoirs, on pouvait régler la date et le lieu. J'entendis des cris en direction du couloir. Des cris à faire glacer le sang. Des cris qu'on n'oublie pas dans sa vie. Ils étaient là pour moi ! Je me jeta sur le fauteuil et régla la date sur 15H34. Je regarda ma montre, il sera 15H34 dans 3 secondes, 2... 1... maintenant ! J'appuyais sur le bouton. Un autre moi apparut juste à côté. J'avais créé un double temporel ! Les cris se rapprochait, je me jeta sous le lit pour me cacher. Mon double était resté au milieu. Les traqueurs arrivèrent dans ma chambre. J'entendis des cris et des hurlements. Du sang gicla sur le sol et le mur. Mon double tomba à terre, mort. Puis... plus rien. Je sortis de ma cachette. Il ne me restait plus qu'une chose à faire. Me débarrasser de cette machine diabolique.

J'étais dehors, je portais sur moi deux valises avec toute mes affaires personnels. Je m'envolais pour Londres. Les Traqueurs me croyaient morts maintenant, la machine était détruite et les jurés, remarquant mon absence, iront voir dans ma loge et trouveront le cadavre de mon double. Ils appelleront la police qui conclura un meurtre impossible à élucider. Pour eux, je serais mort. Ils me laisseront tranquille. J'étais en paix.