Aïda

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72.

Aujourd'hui je vais chez ma belle maman chérie qui reçoit sa famille ce soir. Je suis un peu stressé j'avoue puisque la famille du bled, vous connaissez ils vont critiquer même mes oreilles s'il faut.

Belle-maman - ma fille tu peux allez me prendre de l'ail à la supérette, j'ai oublié.

Donc bien entendue je suis aller lui chercher et en revenant, un jeune homme m'a interpellé pour me demander si j'étais la femme d'Ibrahim j'ai répondu oui et ce dernier ma sourit avant de s'en aller. Il était comment dire...étrange, on aurait un drogué, il avait des locks et une chaine représentant la martinique c'est tout ce qui m'a marqué chez lui enfin bref.

En rentrant j'ai rejoind la maman d'Ibrahim aux fourneaux, il fallait que tout sois parfait pour ce soir. Du dinner à la tenue, je devais être irréprochable. Plus les heures passaient plus je stressais, la maman d'Ibrahim stressait elle aussi alors qu'elle sa famille alors moi vous ne pouvez pas imaginer. Vers les coups de 18h je suis rentrée me préparer, j'ai mis mon plus beau pagne, j'ai fais un maquillage nude simple je ne voulais en faire trop sinon on allait me terminer et m'insulter bêtement.

Franchement j'ai essayé de faire au mieux, j'ai même acheté des petits cadeaux pour tout le monde. Lorsque je suis retourné chez ma belle-mère, elle m'a annoncé qu'ils arrivaient dans moins de cinq minutes.

Belle-maman - alors il y a Bassirou, le fils de Tata Mata ma demie-soeur, Djenaba ma grande soeur, Tata Mata qui est un drôle de personnage et son fils est fou aussi, je préfère te prévenir.

Elle regarde son téléphone et me dis qu'ils sont en bas avec Issa.

Belle-maman - appelle ton couillon de mari, il est où avec sa grosse tête on avait dit 20h il est 20h34. *tship*

J'appelle donc Ibrahim qui me dit qu'il sera là vers 21h, ce qui a eut le don d'énerver sa maman qui l'a insulté en peulh

Issa - ah elle est là, vous voyez comment elle est belle j'vous avez dit quoi ?

Tata Mata - hm j'ai vu des femmes plus jolies au pays.

Djenaba - Famata ne commence pas hein.

J'étais gênée, Tata Mata me déshabillait du regard j'avais limite peur franchement.

Tata Mata - ah faut me laisser, je dis juste la vérité bon où mon fils là ?

Belle-maman - il arrive, il est au travail.

Tata Mata - en tout cas.

Elle s'est installé sur la canapé avec son fils qui n'arrêtait pas de me fixer. Vivement qu'Ibrahim arrive.

Tata Mata - t'es des beaux yeux, hm

Djenaba - masha Allah

Tata Mata - oui masha Allah, où le bébé ? tu as un bébé non ?

Bassirou - Ibrahim il est daron ? *rire*

A l'entente de son rire presque diabolique l'ai regardé bizarrement avant d'aller chercher Ismaël dans la chambre. J'en profite pour lire une invocation parce que je vous jure qu'ils me faisaient peur. Lorsque je suis retourné au salon, il y avait le père d'Ibrahim que j'ai donc salué.

Beau-papa - eh Ismaël tu ressemble à ton imbécile de papa toi

Tata Mata - mais il a quel âge ? on dirait une poupée