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Nous nous étions dis oui devant le maire quelques heures plutôt. Me voila assise au côté d'Ibrahim sur ce trone au fond de la salle subliment décorée par Djenaba et son équipe.

La musique résonne dans toute la salle, l'ambiance est présente. Je porte un beau sari et Ibrahim porte un magnifique sherwani accordé au mien. Au delà du fait que ce mariage soit forcé, j'ai quand même eut le droit au mariage de mes rêves.

Je n'étais pas vraiment heureuse mais disons que je m'efforcais de dissimuler ma peine. Tout au long de la soirée j'ai enchainé les photos, les bises, les changements etc

Ibrahim ne faisait que râler, c'était franchement agaçant.

Ibrahim - il fait trop chaud ptn
...
Ibrahim - mais qui les a invité eux ?
...
Ibrahim - j'ai faim wesh dit au gens d'arrêter de venir faire des photos la !
...
Ibrahim - il m'gratte le tissu ptn j'ai juré on aurait dû mettre que deux tenues

Se fut comme ca toute la journée. L'heure passait nous venions de déguster la magnifique pièce monté mais la salle ne se vidait pas pour autant, nous commencions vraiment à fatiguer Ibrahim et moi. Mais le Dj nous invita à rejoindre la piste de danse pour cloturer la soirée.

Ibrahim était un très bon danseur, j'ai beaucoup aimé danser avec lui moi qui aime me dehanché sur toute sorte de musique.

Après ca, la salle se vida peu à peu. Quelques invités venaient nous saluer avant de partir. Marwan était venu me dire aurevoir, il portait un magnifique costume bleu nuit qui lui allait à ravir.

Après lui départ se sont enchainés et de là est arrivée le grand moment des aurevoirs.

Adja - vas-y arrêtez j'vais pleurer moi aussi

Marwa - pleurons c'est gratuit wesh Dadouche elle s'est mariée. *pleure*

Après avoir versé quelques larmes et s'être fait un tat de bisou je suis partis saluer ma famille en commencant par Adama, mon grand frère.

Adama - t'as grandis trop vite toi, allez fait moi un gros calin 

Je lui fis un gros calin et passa à mon second frère Ali. Il a beau faire le dur avec moi j'ai bien vue ses larmes qui menacaient de couler en me prenant dans ses bras.

Arrivée à Ahmed il ne prononca aucun mot et me fit un long bisou sur le front. Et pour finir je m'empressa de prendre dans mes bras mon petit bébé qui n'avait su retenir ses larmes.

Ali - lui la il pleure parce qu'il pourra te michtonner

Ahmed - wallaye, c'est pleure bien même

- laissez le vous, et toi bébé si t'as besoin de quoi ce soit tu m'appelle d'accord ?

Assad - hm

Après avoir salué mes parents puis la famille et les amis d'Ibrahim je m'en alla aux côtés d'Ibrahim.

C'est une toute nouvelle qui commence pour moi. Une vie de femme mariée.

Malgré la fatigue je me posais un tat de question à propos de ma vie futur. L'aimerais-je un jour ? Est-il l'homme avec lequel je vais finir ma vie ? Aurons-nous des enfants ?
Un tat de question se bousculaient dans ma tête, j'apprehendais vraiment la vie à deux.

Malgré notre bonne entente, j'ai pu constater qu'Ibrahim aimait beaucoup la liberté, qu'il aimait tout simplement sa vie de célibataire. Rentrer et sortir quand il veut, foutre le bordel un peu partout, manger dehors etc...
Maniaque comme je suis, je doute vraiment que je supporterais de vivre avec quelqu'un d'aussi bordelique.

Nous sommes rentrés dans le plus grand des calmes. J'avais demandé à ma maman de descendre légerment ma fermeture au préalable pour éviter la fameuse scène ultra gênant au cour de laquel le mari viens aider sa femme à enlever sa robe.

J'avais troquer ma robe pour un peignoir après avoir pris une bonne douche. C'est avec des questions pleins la tête que je me coucha dans la seconde chambre dans cet appartement qui est désormais mon nouveau chez moi.

AïdaWhere stories live. Discover now