Ice and Fire (Terminé)

Chapitre 55 (Zaren)

Quand je retrouve les potes, toutes mes pensées sont mélangées. Je peine a comprendre les filles, encore plus Dévya. Je ne lui mens pas quand je lui est dit qu'avec cette fille il ne c'était rien passé. Quand nous somme rentrés dans les chiottes, elle m'a embrassé mais je l'ai repoussé quelques secondes après quand je me suis rendu compte que je ressentais rien. Ca me faisait aucun effet. Seule Dévya me rend fou. Aucune autre femme. Je lui ai dit ce que je pensais de nous, et je sais que mes paroles vont la faire réfléchir. Je me rassied a ma place et visiblement les autres ont l'air en forme puisque maintenant ils débattent sur Quick. Super, putain !

Je finis mon café et décide de rentrer a la maison. Je dis rapidement au revoir aux autres et prend ma veste.Lorsque je sors, je croise Dévya qui me demande où je vais. Après lui avoir répondu en lui souhaitant une bonne nuit, je démarre ma voiture, direction mon lit. Je suis crevé!

-Zaren !

La voix de mon père me réveille une fois de plus et je suis obligé de mettre mon oreiller sur ma tête pour stopper les bruits.

-Réveilles toi bon sang !

Il me secoue dans le lit.

-Quoi putain !Je crie énervé d'avoir été réveillé.

-Il faut que tu ranges ta chambre ! Les invités viennent ce soir je te rappelle.

-Bordel mais papa t'es sérieux ! Tu me réveilles pour ça ? Je te ferais dire que je suis rentré tard de la soirée d'hier !

-C'était bien en fait ?

-Tu veux bien qu'on en parle plus tard là ? Je suis naze.

-D'accord,comme tu veux ! Mais te plains pas après de ne plus avoir assez de temps.

Il repart comme lorsqu'il est venu. Je grogne contre mon matelas et tend le bras pour récupérer mon réveil. Il est 14h ! Putain ! Je saute du lit et ouvre rapidement mes volets. Je crie à mon père:

-Ils viennent à quelle heure ?

-18h30.

Je l'entend sortir un plat du four depuis le haut. Sans plus tarder, je descend en bas prendre mon déjeuner. L'odeur du bouillon me parvient aux narines.

-T'as fait quoi a manger pour ce soir ?

-Un ragout de dinde à la hongroise. Délicieux !

Je sais pas si j'en ai déjà mangé mais ça à l'air trop bon. Je sors un paquet de biscottes, mes gateaux préférés du matin, et m'installe sur un tabouret de la cuisine pour regarder mon père couper des oignons.

-Manges pas trop Zaren , sinon ce soir tu n'auras plus faim !

-T'inquiètes.

Je croque dans ma tartine et je rigole quand je vois mon père chialer.

-Rigoles pas ! Tiens passes moi le torchon s'il te plait.

J'attrape le torchon sur le radiateur et lui envoie.

-Merci !Oh et tiens si tu sais pas quoi faire après avoir rangé ta chambre, tu pourrais aller acheter des desserts à la boulangerie pour ce soir ?

-Ouais.

Je débarrasse ma table et monte me préparer. Je descend les marches de l'escalier et prend au passage mes clefs sur la commode.

-J'y vais maintenant en fait. Je rangerais après. Je prend quoi comme gâteaux du coup ?

-Je ne sais pas... Essayes de prendre un assortiment de petits desserts comme ça il y aura plus de choix.

-Ok.

Je met des sacs cabats dans le coffre au cas où et démarre. La boulangère habituelle me sert. Elle me conseille un plateau de 50 petits desserts que j'achète volontiers.

-Merci !A bientôt ! Me dit elle avant de passer au prochain client.

Je dépose les desserts dans le coffre et décide d'aller me racheter des paquets de clopes étant donné que le bar d'à coté est ouvert. Je prend 1 cartouche.

-Oh mais qui voilà, c'est Zaren !

Je me retourne sur cette voix grave et sers la main d'un gars que je connais depuis grave longtemps. On a fait les quatre cents coups ensemble petits avec Aaron.On était inséparables nous trois, mais nos chemins se sont séparés quand il a commencé a nous influencés et qu'on a fini 3 fois de suite au commissariat de police. Il a 5 ans de plus que nous et a cet age là on aime bien trainer avec les plus vieux. Je l'ai recroisé plusieurs fois mais a vrai dire, je me suis toujours méfié de lui. Avant il y avait une rumeur qui circulait au collège comme quoi il volait les copines de ses potes. Et c'est ce qui s'est passé avec Aaron. Depuis, ils se sont jamais revus ni reparlés.

-Salut Ted !

-Ca fait un bail !

Sa voix grave n'a pas changé avec le temps. Sauf que son haleine sent encore plus l'alcool qu'avant.

-Ouais.

-Tu as le temps pour un petit verre ?

-Pas vraiment. Je te rappelle que je bois pas.

-Oh oui c'est vrai ! Et pourquoi déjà ?

-T'es lourd, laisses tomber Ted.

-Oh qu'est ce que tu peux etre tire-au-flanc quand tu t'y mets !

-Ferme ta gueule.

Le silence pèse entre nous. Il reprend :

-J'ai appris pour Aaron. Il va bien ?

-Ça t'intéresse vraiment ?

-Ouais...

-Dans ce cas ouais il va mieux. Il se repose quoi.

-Ok...Et nous avez des meufs maintenant ?

-Ted, qu'est ce que ça peut te foutre sans déconner !

Il hausse les épaules.

-Bon,j'y vais.

Je tourne les talons quand il m'attrape le bras.

-On essaye de se faire une soirée un de ces quatre, ok ?

Après quelques secondes de réflexions, je finis par hocher la tête et quitter le bar. Dans ses rêves.

***

-Zaren c'est toi ?

Mon père crie depuis la cuisine quand je claque la porte sans faire exprès.

-Ouais.

J'enlève mes chaussures et grimpe en haut. Je fais mon lit vite fait, range mes caleçons sales qui trainent par terre ainsi que mes chaussettes. Je nettoie avec de l'essuie-tout les tables de nuit pour enlever l'excédent de poussière. Ma montre indique 17h55. Je monte prendre une douche et m'habiller.

Il est 18h45 quand la sonnerie retentit. Mon père va ouvrir pendant que je finis de me parfumer et coiffer.