Ice and Fire (Terminé)

Chapitre 19 (Dévya)

Après que mes parents et Mr Sprinck aient parlé de leurs anciennes connaissances et que Zaren continuait a me chercher du regard sans rien dire, nous nous asseyons autour de la table.

Comme par hasard, Mr Sprinck est a ma diagonale en face de ma mère et Zaren est assis en face de moi, a coté de son père.

-A la votre !

Ma mère tend son verre de champagne en l'air et trinque avec tout le monde. Le tintement des verres résonnent dans la maison.

-Dévya,est ce que tu peux aller chercher un bol dans la cuisine pour qu'on puisse mettre les coquilles de pistaches vides, s'il te plait ?Me dit mon père et me montrant le bol de pistaches, puis en se re-concentrant sur la conversation entre ma mère et son ami.

Je me lève de table, et après avoir fais quelques mètres, je me retourne pour voir si Zaren me fixe encore. Bien sur que oui ! Il me regarde même de la tête aux pieds en prenant bien soin de s'arrêter au milieu de mon corps.

Il me saoule vraiment, c'est pas possible !

Une fois que j'ai sorti un bol propre du lave vaisselle, je le pose sur le plan de travail et ouvre le frigo pour y prendre le Fanta.

Quand je referme la porte, je pousse un grand cri de peur en voyant la silhouette de Zaren derrière la porte.

-Qu'est ce que tu fais la toi ? Tu ne devais pas être a la fête d'Aaron ?

Ma voix n'est pas très gentille mais il me doit des explications.

-Bonjour a toi aussi. Je cherche les toilettes s'il te plait, me dit il sérieusement en évitant mon regard cette fois et en se triturant les peaux mortes autour des ongles.

-Répond a ma question !

La colère monte en moi progressivement et mon sang est en ébullition.Pour qui il se prend lui ?!

Je crois avoir attirer son attention car son regard caramel se plante dans le mien visiblement plein de défis quand il reprend:

-Répond a la mienne d'abord

-Arrête un peu ces jeux la Zaren. Avec moi, tu ne gagneras pas.

-Tu es sure ?

Il se rapproche dangereusement de moi. Instinctivement je recule mais je me retrouve dans une situation sans issue. Je suis contre le frigo et son corps est quasiment collé au mien. Je ne comprend pas. Je ne suis plus en colère alors que il y a deux minutes si. Maintenant c'est un sentiment étrange, que je n'aime pas ressentir en sa présence.

Je sens son souffle dans mon cou quand il me murmure :

-Arrêtes de jouer aux dures avec moi. Tu n'es pas comme ça. Tu es toujours sur la défensive et agressive, mais moi j'ai vu la vrai Devya l'autre jour au téléphone.

J'ai soudain mal au ventre. En réalité il m'a assez bien cernée. Sous ma carapace de fille au fort caractère, se trouve une petite poupée en porcelaine très fragile . Je n'aime pas l'idée qu'il est pu me cernée. Alors que je m'apprêtais a le contredire avec quelques arguments trouvés sur le coup, il pose son front contre le mien et me demande :

-Dévya...Les toilettes s'il te plait....

Il recule d'un coup, me laissant avec une sensation de vide autour de moi.

-Au fond du couloir... à.. à droite.

Quand je termine ma phrase, il s'en va en me remercie d'un signe de tête et je prend mon visage entre mes mains.Je suis gênée et frustrée,peut être que j'avais envie que ça aille plus loin.. Non !!Dévya reprend toi ! Ça va pas ou quoi la tête ?