Alone ? [Reddie]

Ben

"- Non ! Beverly !"

A peine après avoir crié ces mots, Ben était parti en courant. Richie ne tarda pas à tenter de riposter.

"- Mais t'es con ou quoi ? Ben ! On devait pas se séparer ! Et merde...

- Ton plan était au top, Rich. Dommage que certains soient un peu trop impulsifs pour le suivre... J'imagine que maintenant faut qu'on se mette à courir aussi ?

- Ouais. Ben court vite, mais on court plus vite que lui. On peut le rattraper si on s'y met maintenant.

- Je te suis !"

Et Richie s'était élancé dans les couloirs aléatoires de ces égouts morbides, Mike à sa suite. Il ne put s'empêcher d'entendre la voix de Stanley dans sa tête.

"- Aller, court Richie. Leur vie en dépend."

Il ne comprenait pas pourquoi c'était sa voix, celle de son défunt ami, qui avait résonné dans sa tête. Mais ce qui était sur, c'était qu'un doux sourire empreint de tristesse s'était glissé sur les lèvres du petit garçon. Il avait compris que, même si le jeune Uris n'était plus, il serait toujours dans son cœur, dans sa tête et dans ses pensées.

Après tout, qu'est-ce qui fait de nous quelqu'un mis à part les souvenirs ? Y a t il vraiment une grande différence entre exister et avoir existé ?

Aux yeux de Richard Tozier, ce n'était pas le cas. Pour lui, Stanley existerait toujours. Comme Georgie existerait toujours dans la mémoire de Billy. Car Stanley, ce n'était pas juste une apparence. Stanley, c'était une façon de vivre, c'était des paroles qui ne seraient jamais oubliées tant que ses amis seraient en vie. Stanley, c'était tellement plus qu'un être en chair et en os.

C'était comme si le bouclé était omniprésent. Richie le reconnaissait dans des gestes, dans des lieux, dans des paroles... Et là, il en avait la conviction : Stanley Uris n'avait pas cessé d'exister. Pas encore. Pas tant qu'il serait là pour se souvenir de lui.

Le garçonnet n'avait même pas senti les larmes qui lui montaient aux yeux. Mais il se rappela les paroles de Beverly. Elle ne voulait pas qu'il pleure. Alors il allait avancer, et rester positif. Pour Beverly. Pour Stan. Pour Billy, Ben, Mike... Et pour lui. Pour Eddie. Car Eddie était sa raison de vivre. Et c'était presque un euphémisme que de dire cela. Car Eddie était tellement plus... Richie était incapable de décrire ce que le germaphobe représentait pour lui à vrai dire.

Un frisson parcourut alors le corps de Rich. Germaphobe. Et merde... Sa banane, avec tous ses stupides médicaments, reposait dans son sac. Ce sac qu'il avait sur le dos. Ce qui signifiait qu'Eddie n'avait pas ses médicaments inutiles. Et, bien qu'ils le soient, le petit Tozier s'inquiétait. Eddie devait être mort de peur, et il était dans les égouts. Un endroit probablement empli de microbes. Richie accéléra.

"- Attends moi un peu Richie !

- Désolé mec. Je m'inquiète pour Ed.

- T'inquiète, je suis sûr que tout va bien pour lui. Il le faut.

- Merci Mike. T'es un type bien. Dommage que tu sois pas une pédale."

Mike regarda l'autre avec de grands yeux, étonné. Richie émit ce rire de façade dont seul lui avait le secret avant de répondre au garçon.

"- Je rigole. J'aime que Eddie ! Quoique les plans à trois ne me d...

- N'en dit pas plus... Je sais pas comment Ed fait pour te supporter."

Richie lui fit un grand sourire et remonta ses lunettes alors qu'il courait toujours. Ces blagues stupides lui faisaient du bien. Ça l'empêchait de sombrer, de trop penser à Stan ou de trop s'inquiéter pour les autres. Et puis, ça l'aidait à repousser au plus loin l'horreur qu'était sa vie. La bataille contre Ça, mais aussi sa famille de gros cons. Il avait encore mal au dos, comme quoi son père le suivait partout de part la douleur qu'il lui infligeait...

Mike et Richie couraient encore, étonnés de s'en sortir sans encombre. En fait, le cerveau du bouclé tournait à toute allure. Il avait l'impression de foncer droit dans un piège. Mais il ne dit rien.

Car il préférait foncer dans un piège où se trouvait Eddie plutôt que d'être en sécurité loin de lui.

Ils déboulèrent alors dans une salle qui avait l'air de vouloir qu'ils entrent. Riche sût tout de suite qu'il allait voir Eddie dans cette pièce.

Mais voilà, Richie, dans son excitation, fit une entre fracassante et glissa au sol. Stupides eaux grises... Ses lunettes s'envolèrent et une main les lui tendit.

Fin de chapitre ! Il est arrivé plus tôt que celui d'hier celui là x)

Alors dites moi vos avis ! (J'ai toujours l'impression d'écrire de la merde et d'écrire mal, mais oui je vais arrêter de le dire 😂) vos commentaires sont vraiment importants à mes yeux, vous êtes tous trop parfaits et adorables pour moi, je ne mérite pas tous ces magnifiques commentaires auxquels j'ai droit 😭❤️❤️❤️

Pour la question... *en pleine réflexion* *reflechis depuis maintenant près de 10 minutes* quel est votre plus grand rêve ? (Le mien serait de voir un jour un de mes écrits publié ^^)

Bon sinon je vais essayer de continuer de poster un chapitre par jour mais je vous avoue qu'à partir du 31 mes vacances sont plus chargées 😅 je vais chez une amie, j'ai des jours avec des répétitions de cirque... donc si jamais il y a un jour sans chapitre je m'en excuse ^^ ❤️

Aller bonne soirée, je vous aime 🎈❤️🎈