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Ils portaient une grande importance à ce qui c'était passé avec moi. Franchement, je trouvais mieux qu'ils s'occupent des personnes qui nous chassaient.

Je faisait ma course à pieds de la journée, la musique aux oreilles, le temps était froid, mais je commençais à m'habituer. Quand je rentrai, j'avais le petit déjeuner prêt sur l'îlot de la cuisine et une maison très silencieuse. A côté de l'assiette, il y avait un papier.


"Je suis allé les amener chez Esme. Je retourne dès que possible. Jet'aime, Balthazar."


Quand il n'était pas à la maison, tout semblait être comme vide.

J'avais commencé un livre que j'aimais bien, mais vite j'en fut fatigué. La télévision ne m'amusai non plus et internet ne m'avait pas retenu très longtemps. Je commençais à comprendre l'ennuie que Balthazar ressentait le soir quand je dormais. Ce qui était le plus embêtant était le fait qu'on n'avait aucun moyen de communiquer pendant qu'il était dans l'autre monde.

J'avais peur d'avoir réuni tout mon courage pour rien. J'espère qu'il rentre tôt.

Alors que je continuais à me demander s'il allait faire long pour rentrer– vu que je voulais le voir avant de finir ma journée – je sentis ses bras m'entourer.

-Est-ce que je t'ai manqué, chuchota-t-il à mon oreille.

Un non allait sortir de ma bouche, mais je me souvins alors de ce que j'avais décidé.

-Oui.

Silence. C'était tellement rare que j'admette qu'il me manquait quand il n'était pas là – je ne l'ai jamais admis en faite – que sa réaction fut la surprise.

-Beaucoup, beaucoup, beaucoup?

-N'exagère pas.

Il rigola, ce qui me fit sourire satisfait. Je me prenais bien.

-Tu as déjà mangé?

-C'est mon heure. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais il est minuit.

Son nez s'enfuit dans mes cheveux.

-Je suis désolé.

-Ne t'excuse pas, dis-je en me levant, je vais vite au toilettes.

-Je t'attends dans la chambre.

Je fermais la porte des toilettes et me dirigeai tout de suite vers le lavabo, me regardant dans le miroir. D'accord, maintenant tu ne vas pas avoir peur. Tu le fais pour lui. J'avais eu toute la journée pour m'y préparer, je ne pouvais pas reculer maintenant.

Couché sur le lit, il était sur mon téléphone, jouant surement à ce jeu au quel il s'était tant attaché. Je montai sur le lit et m'avançai vers lui à quatre pattes. Ses yeux se levèrent de l'écran, se posant sur moi.

-Qu'est-ce que tu fais?

Je m'avançais encore un peu, étant à moitié sur lui, jusqu'à ce que nos lèvres se touchent doucement.

-Arzhel...

-Touche-moi.

Il inspira brusquement, ses yeux grands ouverts.

-Qu'est-cequi c'est passé?

J'avaistout simplement grandi, voilà ce qui c'était passé.

-Balthazar,ne me fait pas le dire deux fois.

Mon dos toucha presque tout de suite après le matelas, son corps écrasant le mien. Je le voyais, oui, je voyais le combien il avait envie de moi, à chacun de ses gestes, à chacune de ses caresses. C'était flattant de se sentir aussi voulu.

Vite,  je me trouvais juste en sous-vêtements et ne pas trouvant la chose très équitable, j'enlevais son t-shirt.

Tout allait très vite, ma tête n'assimilait même plus ce qui se passai, seul mon corps pleinement conscient.

Ses mains me caressaient partout, sa bouche embrassai chaque passerelle de ma peau. Et le meilleur, et le plus stressant, fut quand il me laissa en faire de même. J'avais peur que je ne le fasse pas le même effet qu'il me faisait.

Cette soirée n'était en fin de compte pas juste pour lui. Elle m'aida à avoir un peu plus de confiance en moi.

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Uau, mon cerveau est resté très PG13 (o^_^o)

Moi & le vampire [boyXboy]✔Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora