Moi & le vampire [boyXboy]✔

IX. Complications

C'était un de ces moments où je me disais que rien ne pouvait tourner mal.Balthazar et Warner rigolaient à mon égard, je profitais de les voir aussi heureux et profitai aussi pour être content de tous les choix que j'avais fait jusqu'à maintenant. Je n'avais pas envie de sauter, pas depuis ce qui semblait être très longtemps.

Et puis, le monde se tourna contre moi.

Balthazar s'immobilisa, tendu comme une corde. Warner du comprendre ce qui se passai car il me pris par le bras et on se mis à courir vers le miroir. J'appréciais le petit moment où je me rendis compte que grâce à l'entrainement de Balthazar, je tenais beaucoup mieux le coup. On passa le miroir et Warner resta planté devant, un grand bâton que je n'avais pas remarqué en main. Je voyais encore la forêt dans la nuit tendis que le vampire se dirigeai vers le miroir. Quand je pensais qu'il allait passer, il disparu et je ne pu voir que moi et Warner qui étions aussi très tendus.

-Qu'est-ce qui se passe?

-Il a brisé le miroir.

-Quoi? Mais pourquoi il n'est pas venu ici?

Il baissa le bâton et alla s'asseoir dans le salon, il était pas mal essoufflé.

-Pourquoi?

-Calme-toi. S'il n'y avait eu personne dans la cabane à cette heure alors qu'ils on vu de la lumière tout cela serai un peu trop suspect.

Ce qui ne m'empêchais pas d'être sous les nerfs.

-Il est fort, rien ne va lui arriver.

-Ils peuvent le blesser!

Il commença à rigoler, ce qui eu le don de m'énerver.

-Tu ne le connais vraiment pas du tout.

-Ce n'est pas vrai.

Depuis que je connaissais l'histoire de ses parents, j'avais l'impression de le connaitre un peu mieux. De le comprendre.

-Oui, ça l'es si tu as peur qu'on le tue. Maintenant assieds-toi et attends-le tranquillement, tu me stresses.

Je fis ce qu'il me dit, mais je n'avais nullement l'intention de l'attendre sans rien faire.

-Tu sais qui ils sont?

-Surement les personnes qui veulent ta peau.

-Et comment ont-ils su que j'étais chez toi?

Il haussa les épaules.

-Tu as des livres?

-Pas dans ta langue bizarre.

-Cette langue est aussi la tienne, c'est juste que tu ne l'a connais pas.D'ailleurs si tu comptes rester parmi nous tu devrai commencer à l'apprendre.

Si je comptais rester parmi eux? Il doutait encore? Était-ce pourquoi il disait des choses bizarres à mon égard à Balthazar?

-J'espère que Batty ne fasse pas un bêtise juste pour toi.

Une chose était certaine, il y avait toujours un mur entre nous. Si je ne m'entendais pas avec lui, c'était comme ne pas m'entendre avec mon beau père, ce qui par le passé, c'était avéré une mauvaise idée. Beau père? Bon sang, tait-toi!

-Tu ne m'aimes pas beaucoup, n'est-ce pas?

-Non. Tu es un pleurnichard qui fait Batty avoir plus l'air triste qu'autre chose. Tu as une mauvaise aura et tu la lui passes. Donne-moi à manger.

-Non.

Il avait de sérieux problèmes avec moi, mais ce n'était pas ma priorité maintenant. Restant dans le silence, c'est là que je me suis rendu compte d'une chose: on n'avait pas d'autres miroirs qui servaient de porte dans la maison et celui là n'était connecté qu'à celui qui était maintenant brisé. Comment allait-il me revenir? Me revenir...

Une heure passa, puis une autre et une autre. Trois heures sans nouvelles de lui. C'était plus que l'heure de manger, mais mon estomac était nué. Voilà ce que je ne voulais pas.

Je ne voulais pas être celui qui devait attendre qu'il aie fini de se battre pour moi. 

Je suis tellement inutile.