Chapitre 22 : Au nom de l'amour

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" L'amour est un risque. L'avoué est une force. Le vivre est une réalité "

Amar :
J'ai fais arrêter ma fiancée. Oui. En salaud que je suis j'ai demandé à la police d'arrêter Zara. Je sais, j'aurais pu faire autrement mais ... Depuis une semaine, je retourne mes soucis dans ma tête. Et ils la concerne tous.

Faisons une liste :
1. Zara a décidé qu'elle me voulait dans son lit.
2. Elle a fuit quand je lui ai dis que je voulais plus.
3. Elle m'a laissé une lettre, oui une simple lettre manuscrite pour me dire qu'elle s'en allait.
4. Elle n'a pas donnée signe de vie pendant une semaine. J'ai du demandé à un détective de retrouver ma fiancée !

Alors voilà. Après avoir rassuré ma famille sur mes attentions envers Zara et d'avoir largement parler avec sa soeur, j'ai pris la décision qui s'imposé. Montrer à cette tête de mule qui commande. Et c'est moi. Amar Ben Arfi, petit fils d'un cheikh, avocat international et homme plus que têtue. Le plus dur n'est pas de demander que l'on l'arrête mais de me retrouver face à elle. Elle va me détester.

Je la voie, assise dans une cellule. Elle semble perdu dans ses pensées. Son joli visage est tournée vers le côté droit de la cellule en pierre. Elle regarde quelques choses sur le sol. Rien ne laisse paraître son humeur pour un inconnu. Mais moi, je sais que sa colère est aussi très présente. Ses pommettes sont rouge, ses yeux grands ouvert et sa bouche pincée.

Je m'en veux immédiatement. Comment ai-je pu faire une chose pareil ? Je me dépêche de demander à ce que lon m'ouvre la porte et m'approche des barreaux de sa cellule.

Elle se lève des qu'elle me voit et se met face aux barreaux :
- Amar ! Enfin ...
- Zara ...

Elle me coupe :
- Sort moi de là ! Ils n'ont pas de raisons de m'arrêter !! ( elle hurle à présent)
- tu es sûre ?
- mais oui enfin !. Je n'ai rien fais.
- tu as quitter ton royaume. Laisser ton fiancé pour t'enfuir dans le désert.
- quoi ? N'importe quoi ! Et puis je suis libre, je fais ce que je veux !
- Non, tu es une princesse !
- justement ! Je veux sortir d'ici ....

- Je vais voir ce que je peux faire ....

je sors de la pièce et attend quelques secondes. Je sais qu'avec Zara rien n'est encore gagné. Elle peut comprendre d'une Minutes à l'autre que je suis à l'origine de ce mic-mac et là, elle va m'en faire baver !

Je rentre dans la pièce suivit d'un policier qui ouvre la grille de sa cellule. À peine ai-je le temps de m'esquiver qu'elle me tombe dessus et me colle une claque monumentale sous les yeux du policier. Il l'éloigne de moi, outré :
- Madame, Vous attaquez un cheikh. Vous voulez vous faire juger ?!
- Ce cheikh est un gougat !

Je lève la main vers le policier, lui faisant signe de sortir de la pièce.  Je me retrouver vers une Zara rouge de colère. Ses petits bras sont repliés sur ses hanches :
- Comment oses-tu ? Me cri-t-elle
- Je n'ai rien fais.
- Tu parles !! Tu me prends pour une idiote en plus ?! Dit-elle en haussant le ton.
- Je n'oserais pas !
- Amar !
- Zara.
Elle croise les bras :
- Que veux tu ?
- toi !

Elle hausse les sourcils :
- moi ?
- Oui, je veux Zara Belsen. Pas Aïsha. Pas une princesse mais la femme.
- Pourquoi ??
- Parce que j'aime cette femme. Elle me rend fou, elle m'intrigue, elle rend ma vie tellement original chaque jour que je suis pressé de me réveiller.
- Laissez-moi rire. Tu râles sans arrêt.
- Tu me rends fou. Tout est compliquée avec toi. Même prendre un café devient une expédition.

Elle sourit :
- Tu ne peux pas boire n'importe quelle café et n'importe quand. Ce n'est pas bon !

Je souris :
- Voila. C'est ce que je dis.
- Apres tu dors mal et pas assez.
- Si je ne dors pas assez c'est que tu m'empêche de dormir à coller ton petit corps contre le mien !
- Pauvre Chou ! Le grand Amar ne sait pas se contrôler.
- Et bien, non ! Pas avec toi. J'aime être moi-même. J'aime pouvoir te dire ce que je ressens et ne pas avoir à réfléchir sur un tas de chose. J'aime que tu me questionnes sur les affaires du royaume lorsque je suis sur les toilettes ou que tu éclates de rire lorsque tu vois mon grain de beauté en forme de cœur ....
- tu es grave atteins !
- Je sais, Madame.

Elle s'assoit sur une chaise :
- Je peux sortir maintenant.

Je croise les bras :
- Non.

Elle hausse les sourcils :
- Amar, je veux une douche.
- Moi je te veux.
- Tu veux coucher avec moi dans une cellule ?
Je souris à cette idée :
- Je veux que tu dises que toi aussi tu me veux dans ta vie.
- Non.

Je me lève :
- Tant pis. Je te verrais demain quand je reviendrais au commissariat.

Elle se lève :
- tu n'oserais pas !
- ah non ?

Je fais un pas vers la porte et j'entends d'une petite voix :
- ok. Ok.

Je me retourne, les mains sur la hanche :
- Je t'écoute.

Elle se pince la lèvre, car je sais elle essaie de résister à un gros fou rire. Je croise les bras, la poussant vraiment à bout :
- Je suis très occupé comme personne tu sais Zara. Je dois gouverner un royaume.
- Et tu ne peux pas donner du temps à ta future copine ? Bah super, ça vend du rêve pour le mariage ....

Je souris :
- Pour le moment, je n'ai aucune copine. Rien ,nada.
- Ah bon ? Tu ne partages pas ta vie avec quelqu'un ?
- Il y a peut-être une emmerdeuse ....

Elle me fait une grimace, soupire :
- Va-t-en ! Tu m'agaces !

Je me retourne, pose ma main sur la poignée me demandant si j'avais pas commis un délit moi aussi. Alors toujours face à cette porte je dis en même temps qu'elle :
- Je suis désolée si j'ai commis un délit d'abus de taquinerie ....

En meme temps elle me dit :
- en vérité, je te veux.

Je me retourne, n'étant pas sur de ce qu'elle m'a dit :
- pardon ?

Elle regarde le sol, se tripote les mains mais me répète les plus beaux mots que je n'ai jamais eu :
- Amar, je veux sortir avec toi. Etre ta princesse. Etre à toi entièrement. Aime moi autant que je t'aime.

Mon cœur fait des bons dans ma cage thoracique. J'ai l'impression que ma tête est remplit de millier de guêpes en furie. Je lève les yeux vers ma douce et ce que je vois me fais redescendre sur terre. Ses yeux sont fixés sur les miens, ses joues sont pâles et sa bouche pincée. Et là je me rend compte que je ne lui ai rien répondu. Rien du tout. Focalisé sur mes émotions, je n'ai pas pensée qu'elle était enfermé sans raison dans une cellule et ça même après m'avoir dit les plus belles choses que j'avais pu imaginé !

Je m'approche d'elle en la regardant le plus intensément possible. Elle ressemble à une œuvre d'art, un mannequin dans une boutique. Sauf que ce mannequin la est chaud et m'aime réellement. Je pose ma main sur ses joues et lui murmure :
- Je t'aime aussi, espèce de petite vipère.
Elle sourit et me prend dans ses bras. Elle me chuchote :
- Si tu abuses encore de ton pouvoir royale, je te ferais regretter de m'avoir pour femme !

J'éclate de rire :
- Ah Zara, Zara ... tu ne peux pas être trop longtemps adorable ....
Elle se colle à moi :
- Non. Je ne veux pas que tu en prennes trop goût !

Ce qu'elle ne sait pas, c'est que j'en ai deja pris goût.

A la quête du bonheur partie 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant