A la quête du bonheur partie 2

Chapitre 19 : Imprevu

" Le choix est le gâteau du caprice "

** Zara :

Depuis maintenant 6 mois, nous vivons que des moments difficiles Aïsha et moi. Toutes nos décisions nous mène vers des chemins sinueux et désorganisés.

Nos parents nous manquent. Nous savons actuellement que notre frère se cache sans savoir s'il va bien. Aïsha est avec Eli et cela semble etre tres compliqué entre eux deux.
Et puis moi ... aprés Sergio, la vie est devenu encore plus difficile. Dans ces moments tourmentés, il ne me reste plus qu'Amar. Il est présent pour moi tout les soirs, il me tient dans ses bras tendrement jusqu'à ce que je m'endorme, il me parle, me fais rire et me soutien. Il n'est pas obligé de faire cela. La mort de son oncle a changé la donne. Il peut se défaire de moi comme il le veut, quand il le veut.

Mais il ne le fait pas.

Je vais voir Amira, une psychologue depuis l'incident avec Sergio. Amar paie et ne pose pas de question, il reste très discret comme pour préserver mon intimité. Malheureusement les journaux, ressassent en boucle les mensonges de Sergio et la vérité d'Amar. Je n'ai même plus la force de sortir et de répondre à leurs questions déplacées. Mon seul moment de répit est d'en discuter avec Amira. Elle est patiente et à mon écoute, je sais qu'elle a signé un contrat de confidentialité, je me sens donc libre de discuter avec elle de tout mes tracas, de mes cauchemars et de mes désirs.

Pendant près de 2 semaines, en fermant les yeux je crosais les yeux de Sergio, ses mains sur moi, j'avais peur. Je détesté me voir nue. Ne pouvant imaginé un rapport sexuel avec un homme. Puis à force d'échanger avec Amira et d'oublier petit à petit ce douloureux moment, j'arrive à imaginer autre chose. Je me réveilles dans les bras d'un Amar endormi, ma culotte étant trempée. Le souvenir de ses baisers de ce soir là, me hante. Je ne sais pas ce que cela représente pour lui ....

J'en ai échangé avec Amira, ce qu'elle m'a dit m'a rassurée :
- Zara, vous êtes une femme de 25 ans. Vous êtes équilibré et malgré vos difficultés, vos envies sont toujours présentes. Vous désirez Amar, ce n'est pas malsain.
Je la questionne :
- Est-ce parce qu'il me sauvé ? Est-ce un genre de syndrome de Stockholm ?? Ou un caprice ?

Elle m'a sourit, bienveillante :
- réfléchissions ensemble. Quand vous l'avez connu qu'avez vous ressenti pour lui ?
- Je me souviens de notre première rencontre dans ce commissariat, il m'a tout de suite irrité avec sa grande stature à vouloir tout contrôlé.
- L'avez vous trouvé moche ? Méchant ?
- non, bien sûr que non ! C'est un Bel homme, on ne va pas se mentir !
- ah oui ?
- enfin Amira, vous le voyez forcément !
Elle me sourit :
- je suis d'accord avec vous Zara mais les goûts et les couleurs sont propres à chacun. D'après ce que vous m'avez relaté, il a toujours était doux et prévenant avec vous, non ?
- oui ....
- pensez vous que c'est un homme Comme Sergio ?
- non mais je n'avais jamais imaginé Sergio Comme ca ....
- mais vous ne connaissiez pas tellement Sergio. Amar vit avec vous. Vous l'avez connu en France. Vous apprenez à la connaître de plus en plus depuis 6 mois.

Je suis rentrée dans le palais d'Amar avec cette conversation. Plus je suis avec Amar et plus j'ai envie de lui. Envie de goutter à sa peau, qu'il soit en moi et me comble entièrement. Quelques choses me dit que, Comme dans sa vie de cheikh, il ne laisse rien au hasard et dois savoir très bien s'y prendre.

J'appelle ma soeur, espérant pouvoir échanger avec elle sur ce sujet. Je n'ai jamais eu besoin de le faire jusqu'à aujourd'hui. Elle répond à la troisième sonnerie d'une voix ensommeillée :
- Zara, ca va ?
- Bonjour ma soeur, je ne voulais pas te réveillée.
Elle soupire :
- avec ma grossesse, je suis tout le temps épuisé.
- je vais te laisser si tu as besoin de sommeil.
- mais non, idiote ! Ça va ?
- Aïsha, c'est difficile à dire ...